Jai rĂȘvĂ© de toi cette nuit Tags : sourire · moi · coeur · douceur · belle · vie · nuit · J'ai rĂȘvĂ© de toi cette nuit Une escapade dans ma vie La nuit Ă©tait belle et si douce Avec pour tĂ©moin la lune rousse. Au comble d'une joie intense J'ai rĂȘvĂ© de toi, douce chance Comme tu Ă©tais calme et serein, Nos doigts s'entrelaçaient sans fin. Comme ton regard Ă©tait douceur, Je me français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois portugais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche sonhei contigo eu sonhei com vocĂȘ Tive um sonho sobre ti A Melbourne, une nuit, j'ai rĂȘvĂ© de toi. Cette nuit j'ai rĂȘvĂ© de toi toute la nuit. Bien, j'ai rĂȘvĂ© de toi la nuit derniĂšre J'ai rĂȘvĂ© de toi presque toutes les nuits cette semaine J'ai rĂȘvĂ© de toi la nuit derniĂšre. J'ai rĂȘvĂ© de toi, hier soir. J'ai fait un rĂȘve j'ai rĂȘvĂ© de toi Il se rĂ©alisera J'ai rĂȘvĂ© de toi toutes les nuits. J'ai rĂȘvĂ© de toi, l'autre nuit. J'ai rĂȘvĂ© de toi, la nuit derniĂšre... et... amen. J'ai rĂȘvĂ© de toi ce matin. C'est vraiment bizarre, vu que je n'avais pas pensĂ© Ă  toi depuis le lycĂ©e. Sonhei contigo esta manhĂŁ... o que Ă© bastante estranho porque... nĂŁo pensava em ti desde o liceu. Et j'ai rĂȘvĂ© de toi, Nathan. Cette nuit, j'ai rĂȘvĂ© de toi. J'ai rĂȘvĂ© de toi, l'autre jour. J'ai rĂȘvĂ© de toi cette nuit J'ai rĂȘvĂ© de toi l'autre nuit. J'ai rĂȘvĂ© de toi Ă  Copenhague. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 58. Exacts 58. Temps Ă©coulĂ© 107 ms.
Ouça#106. Le Marketing Conversationnel : Une StratĂ©gie Customer Care Redoutable Pour Vendre En Ligne Avec Pauline Sarda e 177 episĂłdios mais de Entrepreneur Care, de graça! Sem a necessidade de instalar ou se inscrever #145. Summer Care : L’innovation et la prise de risque au coeur du customer care de Spotify. đŸ•”đŸœâ€â™€ïž #32.
J'ai rĂȘvĂ© cette nuit mĂȘme que tu me disais je t'aime J'ai besoin d'un amour tendre, viens, ne me fais plus attendre Oh dis-moi, oui toi, pourquoi ? Crois-moi Sans amour plus rien ne va et j'ai tant besoin de toi J'ai rĂȘvĂ© gloire et fortune, je voulais t'offrir la lune Je n'ai plus la moindre chance sans ton amour, ta prĂ©sence Oh dis-moi, oui toi, pourquoi ? Crois-moi Sans amour plus rien ne va et j'ai tant besoin de toi Et dans ma solitude au creux de mon ennui J'ai perdu l'habitude, reviens je t'en supplie Si tu voyais ma dĂ©tresse, sans toi rien ne m'intĂ©resse Les jours et les nuits se traĂźnent reviens-moi, j'ai l'Ăąme en peine Oh dis-moi, oui toi, pourquoi ? Crois-moi Sans amour plus rien ne va et j'ai tant besoin de toi J'ai rĂȘvĂ© cette nuit mĂȘme que tu me disais je t'aime Dis-moi ce n'est pas un rĂȘve avant que le jour se lĂšveOh dis-moi, oui toi, pourquoi ? Crois-moi Sans amour plus rien ne va et j'ai tant besoin de toi Oh, oh, oh oui, besoin de toi, oh, oh, oh oui, besoin de toi Oh mon chĂ©ri, besoin de toi. NoirePoĂ©sie Tome 1 Ă  1000 - Encouragez un poĂšte diffĂ©rent, autodidacte NelliganisĂ© Tome 247 complĂ©tĂ©, dĂ©cembre 2019 rĂȘve 1 production psychique involontaire survenant pendant le sommeil 2 reprĂ©sentation idĂ©alisĂ©e d'une action, d'une volontĂ©, d'un dĂ©sir... de rĂȘve adv complĂštement irrĂ©el sommeil-rĂȘve-Ă©veil adj inv mĂ©decine cycle d'Ă©tats de l'organisme Dictionnaire Français DĂ©finition Dictionnaire Collaboratif Français DĂ©finition j'ai craquĂ© exp. 1. j'ai eu une crise 2. j'ai eu une dĂ©pression 3. je me suis laissĂ© aller 4. j'ai eu un coup de foudre [Fam.] j'ai les mĂȘmes Ă  la maison exp. s'emploie par plaisanterie pour dire que l'on se trouve dans la mĂȘme situation que son interlocuteur exemple "T'as 3 kg Ă  perdre ? J'ai les mĂȘmes Ă  la maison" allusion au slogan publicitaire pour des raviolis "Reviens LĂ©on, j'ai les mĂȘmes Ă  la maison" mon sang n'a fait qu'un tour exp. j'ai ressenti une Ă©motion vive et soudaine [figurĂ©] Ex. "Ă  ces mots, mon sang n'a fait qu'un tour". ! j'ai les dents du fond qui baignent exp. se dit lorsque l'on a trop bu et qu'il est impossible de boire plus aprĂšs moi le dĂ©luge exp. peu m'importe ce qu'il va se passer aprĂšs ce que j'ai fait / aprĂšs ma mort, mĂȘme si c'est une catastrophe Expressio Ă  bon entendeur, salut ! exp. que celui qui comprend bien ce que je veux dire ou ce que j'ai dit en tire profit ou fasse attention ! Expressio ça se bouscule au portillon exp. 1. il y a une forte affluence 2. j'ai une envie urgente de vomir / dĂ©fĂ©quer... Expressio ! yo de ti n. si j'Ă©tais toi j'aimerais ça que exp. j'aimerais que expression parlĂ©e quĂ©becoise. se prononce "j'aimerais so que" ... j'm'en fous exp. je m'en moque, je ne m'en soucie guĂšre, je n'en ai rien Ă  faire ARGOT ! Yo que tĂș me andarĂ­a con mucho cuidado. n. si j'Ă©tais toi, je me mĂ©fierais nuit blanche nf. nuit sans sommeil, au cours de laquelle on ne dort pas bien que l'on soit couchĂ© Reverso/Expressio boĂźte de nuit nf. Ă©tablissement ouvert la nuit, dans lequel on peut Ă©couter de la musique et danser AbrĂ©viation familiĂšre "boĂźte". Synonymes "dancing" vieilli, "discothĂšque", "night-club". Pour ajouter des entrĂ©es Ă  votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communautĂ© Reverso. C’est simple et rapide Jai rĂȘvĂ© de toi cette nuit. J’ai rĂȘvĂ© de toi cette nuit. 6.00 € 1 en stock. Ajouter au panier. Titre : J’ai rĂȘvĂ© de toi cette nuit Editeur(s) : Eschig Max Compositeur(s) : Waltham Tom Parolier(s) : Mauprey AndrĂ© Type de musique : Boston Interprete(s) : Berry Guy Langue(s) : Français AnnĂ©e : 1933. RĂ©fĂ©rence: 114 Format : Petit Format Etat de la partition : Bon Ă©tat
l'amour fleurit et flĂ©trit, il est comme une fleur qui passe et trĂ©passe avec le ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est Ă©phĂ©mĂšre, comme la vie, comme la pourtant, malgrĂ© ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire Ă  tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans ĂȘtre aimĂ© en retour, et ça vous tue le coeur et l'Ăąme - avez envie de vous Ă©chapper, d'arrĂȘter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et ce sont des pĂ©tales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol aoĂ»t 2022, hiver. staff Mar 16 AoĂ» - 2313un, deux, trois, soleilft. geronimo diavolot’entends pas vraiment le bus s’arrĂȘter, ni le brouhaha gĂ©nĂ©rĂ© par tous ceux qui se pressent de descendre, celle de geronimo uniquement, qui toute douce, te dit que vous ĂȘtes arrivĂ©e, qu’il te rĂ©veille, comme prĂ©vu, comme promis. sa casquette plus qu’à moitiĂ© sur ta tĂȘte, la couronne tombĂ©e avec le temps, comme l’alcool ayant quittĂ© tes veines, votre nuit de folies qui s’arrĂȘte, qui s’achĂšve et c’est l’heure d’ĂȘtre une adulte, maintenant. ça t’accable un peu, parce que t’as pas envie, pas l’énergie, mais qu’il le faut, pour toi, pour lui, pour cette journĂ©e qui s’annonce dĂ©jĂ  bien compliquĂ©e. rappelle moi ce qu’on fait lĂ  ? vos courses toujours dans les mains, les yeux rivĂ©s sur l’église en face de toi, que tu comprends pas ce que vous faites lĂ . une histoire d’aller bosser, mais vous faites pas la paire la plus pieuse, en tout cas tu fais bien basculer la balance et tu te sens pas trop Ă  ta CampbellpaparazziMessages 74 Mer 17 AoĂ» - 1246 Doris D'assumer nos rĂȘves, d'en rĂ©colter la sĂšve pour les graver dans chaque mur de pierre Alors Ă  ton tour ouvre les yeux, approche-toi et observe avec curiositĂ© Le jour se lĂšve et mĂȘme si ça brĂ»le les yeux on ouvrira grand nos paupiĂšres La tĂȘte de Perry est plus lĂ©gĂšre que les baudruches colorĂ©es des parcs d’attractions, le pĂ©tillant de la veille Ă  du en Ă©vaporer les idĂ©es les plus lourdes, et Gero est un peu fier, d’ĂȘtre un genre de gardien, sans clĂ©s, des traits dĂ©tendus par le sommeil. Il a attendu que les respirations s’allongent en notes Ă  deux temps pour attraper son cellulaire, chercher, les lĂšvres nerveusement mordillĂ©s, l’actualitĂ© de la lutherie Evans, les images de son propriĂ©taire, en effleurer avec le pouce le cadre des lunettes sans parvenir Ă  effacer les reflets qui mangent dans les iris, dommage, il faut qu’il y retourne, c’est viscĂ©ral, cette envie, juste limpide, qu'il est devenu stupide. Leur terminus freine, il vient chercher l’épaule de la rousse, secoue avec douceur, et, Ă  contre coeur, se rend coupable de la sortir de ce qui Ă©tait peut-ĂȘtre un rĂȘve, une Ă©vasion de ce vers quoi il l’ c’est froid, l’essoufflement de la course les a quittĂ©s, Gero frictionne ses bras en jetant les yeux sur l’édifice, des pierres, une croix et la foi, Ă  genoux ou les yeux fermĂ©s, alors les doigts enroulent naturellement la croix argentĂ©e coincĂ©e sous le t-shirt. Ses Ă©paules haussent sur un rictus amusĂ©, le pack fait des chuintements plastifiĂ©s, la hanse mordue dans les trou de mĂ©moire Doris ? Moi, je vais bosser. Avec l’index, il pointe l’échafaud que des collĂšgues ont dĂ©jĂ  mis en place, les planches un peu usĂ©es qui font tomber des sciures de bois, et ça pique quand ça tombe dans les yeux, ça lui est dĂ©jĂ  arrivĂ©. Toi, tu peux te recueillir. J’ai des piĂšces si tu veux une il ira sĂ»rement un peu plus tard, RaphaĂ«l en a besoin, lui, Ă  dĂ©faut de pouvoir passer au centre aussi souvent qu’il le voudrait, il peut faire ça, une flamme et les mains jointes, la piĂ©tĂ© c’est un truc de Di, ça n’a jamais servi Ă  rien, et c'est pas grave, la foi c'est pas fait pour ĂȘtre utile. Les pas avancent jusqu’aux pieds de la structure, oĂč une ribambelle de cris tombent des Ă©tages, il rĂ©pond Ola et attrape le bleu de travail pliĂ© sous le dĂ©jeuner de Perry, ça coince sur les chevilles, l’oblige Ă  dĂ©faire les lacets, s’asseoir dans l’herbe humide pour changer les fais quoi dans la vie Doris ? Tu Ă©tudies ? Les Ă©tudiants avec la vie oisive, ils arrivent parfois sur K’Road, s’encanaillent dans des quartiers oĂč ils peuvent cĂ©der Ă  l'excĂšs peu importe la taille du portefeuille, par contre, ils restent jamais longtemps, c’est des prĂ©noms destinĂ©s Ă  des plaques dorĂ©s, dans des petits bureaux oĂč Gero viendra un jour passer un coup de raclette. C y a l a n aGeronimo Diavololaveur de vitresMessages 37 Ven 19 AoĂ» - 1801un, deux, trois, soleilft. geronimo diavolotu t’en souviens, un peu, brides de conversations qui reviennent, quelques mots qui Ă©mergent, les dĂ©tails perdus dans le flot de l’alcool, mais tu hoches la tĂȘte, tu t’en souviens. nettoyer les vitres d’un Ă©glise ? tu trouves ça un peu injuste que ce soit Ă  lui de s’en occuper, pas Ă  eux, mais tu sais que c’est comme ça que le monde fonctionne alors tu gardes ça pour toi, pas trĂšs bien placĂ©e pour parler de justice, de toute marquĂ©e de la tĂȘte, ce sera pour toi, aprĂšs, je suis pas croyante, c’est bien loin de toi, tout ça. t’as jamais cru en quelque chose de plus grand, jamais cru en la providence. la foi loin du cƓur, loin de la tĂȘte, baignĂ©e dans le vice de l’argent depuis trop longtemps. peut-ĂȘtre que tu devrais, peut-ĂȘtre qu’il t’apprendra Ă  croire, un jour. pas certaine de ce que tu avances, mais tu te plais Ă  prends des photos, moi, nĂ©mo. des photos des autres, des photos du monde. dit comme ça, c’est Ă©lĂ©gant. l’oeil aiguisĂ©, habituĂ© Ă  voir des choses que les autres ne voient pas. je cours aprĂšs les scandales, la misĂšre des autres, c’est ça qui me fait vivre. la peur de le dĂ©cevoir au ventre, que tu fais ça parce que ça marche, parce que ça te rĂ©ussit et t’es forte pour ça, en plus. je prendrais des photos, aujourd’hui aussi, pour me souvenir cette fois-ci rĂȘve Ă©veillĂ©, souvenir que tu veux garder pour CampbellpaparazziMessages 74 Sam 20 AoĂ» - 317 Doris D'assumer nos rĂȘves, d'en rĂ©colter la sĂšve pour les graver dans chaque mur de pierre Alors Ă  ton tour ouvre les yeux, approche-toi et observe avec curiositĂ© Le jour se lĂšve et mĂȘme si ça brĂ»le les yeux on ouvrira grand nos paupiĂšres Les pieds raclent dans la terre, le quadrillage des barres de fers est Ă  l’extĂ©rieur du chantier, c’est salissant comme travail, pourvu que ça ne la gĂšne pas, elle est comme sortie du dĂ©cor des nĂ©ons, Perry, sa chevelure rousse encore en friche de la veille. Geronimo laisse l’air frais le faire renifler, il pense Ă  Jude, puis il oublie, parce que aujourd’hui encore il faut gainer le dos, soulever le seau, reprendre de l’eau. En dĂ©chirant le plastique pour soulever une bouteille, le menton acquise, les carreaux, ça fait un moment, on s’y fait, c’est juste dommage d’ĂȘtre toujours dos au ciel, le spectateur de la vie des n’a pas la foi, et sa langue retrace l’arĂȘte des incisives lentement, vers qui se tourne-t-elle alors, quand le corridor Ă©troit de l’existence s’assombrit, le sort, ça doit ĂȘtre douloureux de l’affronter Doris. Tu viendras avec moi si tu veux. C’est calme Ă  l’intĂ©rieur, je te prĂȘterais un sweat si tu veux t’allonger un peu. Encore une fois, il a du mal Ă  rĂ©primer l’inquiĂ©tude qu’elle soit fatiguĂ©e, peut-ĂȘtre Ă  bout de force, ou bien juste ennuyĂ©e d’ĂȘtre dans ses talons Ă  l’autre bout d'Auckland. ConcentrĂ© sur les lacets qu’il refait, la petite boucle dans la grande, deux fois, sinon ça tient mal, il Ă©coute Doris, Doris la photographe avec des centaines de clichĂ©s pour raconter des histoires, il aimerait les entendre, un jour, si elle veut bien. C’est un beau mĂ©tier photographe. La mĂ©moire c’est tellement prĂ©cieux. La dentition Ă©claire le visage d’un flash de joie, et il pousse la terre avec les paumes pour ĂȘtre bien droit devant le rousse, les souvenirs, peut-ĂȘtre quelque chose qui Ă©chappe encore au troc de l’argent, comptent beaucoup Ă  ses yeux. Tu ne manqueras jamais de travail alors, la misĂšre c’est constant, peut-ĂȘtre plus que la bouffe. Il a saisi l’angoisse dans ls yeux, alors la main enroule sur l’épaule, maladroitement, il frotte, ne saurait pas comment lui dire que peu importe la vie qu’elle mĂšne, aprĂšs tout, le problĂšme, au dĂ©part, c’est cette terre vrillĂ©e, pas les gens qui y naissent. Un sourire qui se veut rassurant brodĂ© en travers du visage, Gero glisse un pied sur le premier barrĂ© et dĂ©tend une main dans sa direction, il n’allait pas la laisser seule et puis la vie est plus belle quand on prend de la hauteur. Ca me fait plaisir Doris. Qu’on ait des souvenirs ensemble. Viens. Tu vas voir, le coin est un coup de chance, la campagne d’Auckland des fois, c’est franchement dĂ©solant, seulement par ici, Gero s’est dĂ©jĂ  Ă©garĂ© et sait que l’hiver n’a pas esquintĂ© le sous bois, qu’on distingue mĂȘme un Ă©levage de kangourous au loin, ça lui plaira, peut-ĂȘtre, en tout cas il l’espĂšre. L’escalade se prolonge en tintements mĂ©talliques et Gero rend les accolades de MikaĂ«l et Fadi, deux gars sympas, taciturnes jusqu’à leur du repas oĂč, c’est vrai il ont l’humour un peu gras, Gero pretextera qu’ils veulent manger ensemble pour s’éclipser Ă  ce moment les planches, de bois usĂ© attachĂ© Ă  des gonds solides, il referme la main prĂšs de la taille sans appuyer, juste, il n’y a pas de barriĂšre, du vent, et, c’est plus fort que lui, il imagine toujours le pire. L’autre bras se dĂ©tend pour englober l’horizon avant de se plaquer en visiĂšre au-dessus des moins joli que les anĂ©mones et les tortues mais c’est quand mĂȘme sympa non ? Pour un premier souvenir, peut-ĂȘtre pas la couverture de notre album mais je le verrais bien sur la deuxiĂšme page. C y a l a n aGeronimo Diavololaveur de vitresMessages 37 Sam 20 AoĂ» - 1457un, deux, trois, soleilft. geronimo diavolol’innocence qui te pince le coeur, le remord aussi, de l’avoir formulĂ© comme ça, de l’entendre te rĂ©pondre comme ça. qu’est-ce que t’as bien pu faire, pour mĂ©riter quelqu’un comme ça dans ta vie ? vĂ©ritable ange tombĂ© du ciel, geronimo qui t’apaise et t’angoisse, qu’il a l’air fragile, votre lien, Ă  tes yeux et t’as peur de tout perdre, de tomber de haut toi aussi. que la dĂ©ception l’emporte. tu pourrais dire non mais tu prĂ©fĂšres accepter, son aide, son pull, tout ce qu’il peut t’offrir, parce qu’il est pas obligĂ© mais il le fait, sans rien en Ă©change. la douceur dans la voix, la dĂ©licatesse dans les gestes, t’as du mal Ă  comprendre, Ă  saisir vraiment d’oĂč ça vient, c’est qu’il a vraiment l’air tout droit sorti d’un film, ton nĂ©mo. c’est joli, dit comme ça, merci de pas te juger, de pas prĂȘter tant d’attention que ça Ă  ce que tu fais. de rester lĂ , avec toi. la montĂ©e vers le ciel plus compliquĂ©e qu’il n’y paraĂźt, le pied pas trĂšs assurĂ© alors que tu suis gero jusqu’au bout, l’impression de gĂȘner, toi qui n’a rien Ă  faire lĂ , qui n’est lĂ  que pour regarder, contempler, le labeur loin de toi, parce que tu te salis pas les mains, pas vraiment. tu fais des pauses, parfois, pour sortir ton tĂ©lĂ©phone et immortaliser l’instant, gero un peu flou devant toi, les nuages en fond, le mĂ©tal qui balance. le monde vu d’en haut est bien diffĂ©rent de celui que tu connais, les possibilitĂ©s infinies, le paysage qui s’étend sans s’arrĂȘter lui non plus. ça me va trĂšs bien, comme couverture tous les deux face au monde, face Ă  auckland, au clair du jour et plus au coeur de la nuit comme hier, une sensation de puissance Ă  te trouver si haut, si libre, loin des contraintes du monde d’en bas, du monde rĂ©el, ici, t’as l’impression de pouvoir ĂȘtre qui tu veux. tu dois voir plein de choses toi aussi, quand t’es tout en haut ici, ailleurs. oĂč alors t’as peut-ĂȘtre pas le temps
 trop facile d’oublier que pour lui, c’est son gagne pain, de monter les Ă©chafaudages, surement un supplice de rester face au soleil, toute la journĂ©e. l’appareil photo en mode portrait, la qualitĂ© qui ne vous rend pas justice, l’épaule collĂ©e Ă  celle de gero et vous voilĂ  pour toujours dans ta mĂ©moire, immortalisĂ©s. je te l’enverrai, CampbellpaparazziMessages 74 Sam 20 AoĂ» - 1614 Doris D'assumer nos rĂȘves, d'en rĂ©colter la sĂšve pour les graver dans chaque mur de pierre Alors Ă  ton tour ouvre les yeux, approche-toi et observe avec curiositĂ© Le jour se lĂšve et mĂȘme si ça brĂ»le les yeux on ouvrira grand nos paupiĂšres Quel soulagement quand c’est facile, le chemin des syllabes qui trouvent un Ă©cho sur les traits harmonieux de Perry, Gero, sent le silence s’envoler de sa cage, respire, lui aussi, l’angoisse s’est dissipĂ©e. Il avait un peu peur que tout ce qui les sĂ©pare, Ă  commencer par l’argent, les empĂȘche de sa parler, ça aurait Ă©tĂ© comme crier Ă  travers le vitrage triple Ă©paisseur, devant lequel, il a toujours l’impression d’assister Ă  un film muet. Doris, elle est pas comme ça, le Di se sent mieux de le savoir, ou bien c’est juste la migraine enfin rĂ©duite Ă  une virgule, un temps de latence entre deux gestes soigneux. Avec ses jolis chaussures, Gero l’imagine plus facilement dans ces restaurants Ă  la devanture parmes et la lettrine dorĂ©e que sur les barreaux raides oĂč il l’entraĂźne, elle dit rien, alors, forcĂ©ment, il ose pas l’aider plus, elle a le droit d’avoir un peu de fiertĂ© Perry, et lui, il est personne pour la froisser. Lorsque la camĂ©ra enferme des clichĂ©s, Gero esquisse des sourires maladroits, comme sa mĂšre lui a appris, mĂȘme Ă  l’époque oĂč il avait la gueule Ă©dentĂ©e et que la petite souris avait fini par rentrer en grĂšve. La charpente grince des rires lugubres que Gero n’entend plus, habituĂ© depuis le temps, Ă  la carlingue lancinante, qu’il monte et dĂ©monte, comme s’il Ă©tait le forum d’un spectacle sans autre mĂ©gaphone que l’écho du vide. Les arpĂšges de la voix de Perry sont un genre de pommade, une forme de croyance, et Gero en a le sang qui boue, fait des taches tomette en dessous des cernes. C’est vrai. Si elle le dit, ça devient dĂ©pend. En ville, c’est rare que je monte assez haut pour voir autre chose que les façades. Il s’interrompt, pour rĂ©flĂ©chir les yeux au coin des amandes, creuser les images de gratte-ciel oĂč culminent les enseignes de multinationales et parfois un polygone de ciel dĂ©fini par les contours gĂ©omĂ©trique, Gero s’y perd, dans le dĂ©dale du capitalisme. Mais des fois quand c’est assez haut, on est suspendu Ă  des cordes et
 Il hĂ©site, rougit, les yeux qui demandent la permission d’ĂȘtre un mĂŽme. j’ai un peu l’impression d’ĂȘtre comme Spiderman. Les yeux se dĂ©tournent, le poignet qui frotte en dessous du nez pour se donner une contenance, Spiderman, c’était son hĂ©ros, Ă  l’époque oĂč c’était encore une ambition d’en devenir un et c’est restĂ©, orgueil embarrassĂ©, de se consoler au bout des fils de nylon. Cette fois, la camĂ©ra change d’objectif, reflĂšte leurs bouilles encore dĂ©confites de la veille, et, nerveusement, il rit, des Ă©clats sincĂšres avec des carillons dedans, pris au dĂ©pourvu, alors, cette expression lĂ , elle est authentique, comme la promesse de Perry Ă  laquelle il hoche briĂšvement le La gratitude coupe le sifflet, Gero pince les lĂšvres avec les dents, grimace espiĂšgle en frottant la semelle sur le bois pour dissiper sa timiditĂ©, les grands garçons ça devrait pas s’émouvoir, Diego ferait siffler des claques par dessus les oreilles. Quand bien mĂȘme, il dĂ©zippe encore le sac, cherche Ă  disposer le pack pour en faire un accoudoir le long de la façade oĂč il lui fait signe de s’asseoir, si elle veut. Lui, il faut qu’il s’y mette, l’eau savonneuse en rideau, l’éponge et ses bruits de succions, puis mĂ©caniquement la raclette qui alterne les passages pour faire disparaĂźtre l’écume Ă  l’odeur de propre, avant de recommencer. Ca va pas prendre trop longtemps. Ils bossent bien les deux en bas aussi. On se pose aprĂšs ?Il enchaĂźne, le travail c’est comme le reste, faut s’y soumettre pour s’en libĂ©rer, les yeux et les outils plongent et lui il lave, en rĂȘvant de douche tiĂšde et des souvenirs de Jude, bercĂ© par le silence de la campagne, la prĂ©sence de Perry Ă  deux pas. Evidemment, il est satisfait d’en terminer, d’aller gratter la pause pour flĂąner, et il a repĂ©rĂ© dans le chevauchement des pierres assez de prise pour dĂ©jeuner sur le toit, presque certain que Perry elle aimera bien, Ă  cheval sur le zinc, si la mousse ne la dĂ©range pas. La hanse du sac passĂ© sur l’épaule, Gero emmĂȘle les phalanges, le profil Ă  la perpendiculaire du mur en montrant le sommet avec le mange lĂ  haut ? Je te fais la courte Ă©chelle. La lueur tendre brille dans les iris et il l’attend, ne partira plus sans elle de toute maniĂšre, la conviction Ă©trange, que dĂ©sormais, ils s’attendront. C y a l a n aGeronimo Diavololaveur de vitresMessages 37 Dim 21 AoĂ» - 1830un, deux, trois, soleilft. geronimo diavolosilencieuse la plupart du temps, l’ouvrage en guise de musique, les raclettes qui claquent contre les vitres, grincent quand il manque de produit, les souffles qui se font court, sous la chaleur, l’effort. presque coupable de rester lĂ , Ă  ne rien faire. le soleil qui embrasse ta peau, doucement, pendant que tu l’écoutes parler de ses rĂȘves, de ses impressions. ça nous fait un point commun, alors parce que si lui explore le monde au bout des fils, comme spiderman, tu l’explores Ă  travers ta camĂ©ra, comme peter parker. deux faces d’une piĂšce, ça te fait sourire, fossettes qui se creusent dans tes nĂ©mo, tu retombes un peu en enfance. pas la tienne, celle dont tu as rĂȘvĂ© pendant des annĂ©es, celle qui te berçait, celle qu’on te racontait. celle que t’as connue Ă  travers un Ă©cran tĂ©lĂ©, celle qui est vĂ©cue dans une bulle de tendresse. le jugement absent, des deux cĂŽtĂ©s, la chance de vivre simplement, sans prise de tĂȘte et t’en oublierait presque ce que tu fais de tes journĂ©es, d’habitude. geronimo qui t’aide Ă  monter au sommet, Ă  te hisser au-delĂ  des autorisations, libre d’entrave, avant de te rejoindre, ton aide superflue, tes bras trop faible pour l’aider Ă  monter, lui aussi. plastique arrachĂ©, un des sandwich que tu gardes pour toi, l’autre que tu lui tends, pour qu’il mange lui aussi, qu’il partage l’instant avec toi, comme toi, parce qu’ici, vous ĂȘtes au mĂȘme niveau, ici, ses difficultĂ©s sont les tiennes, vice versa. point de dĂ©part d’une aventure plus grande que toi, plus grande que vous. tu sais, je maintiens mes propos, pour moi, c’est ça la couverture de notre histoire deux adultes sur un toit, dans le flou d’une existence qui ne tient qu’à un fil, avec comme seule compagnie l’autre et peut-ĂȘtre la foi d’un peu CampbellpaparazziMessages 74 Dim 21 AoĂ» - 2057 Doris D'assumer nos rĂȘves, d'en rĂ©colter la sĂšve pour les graver dans chaque mur de pierre Alors Ă  ton tour ouvre les yeux, approche-toi et observe avec curiositĂ© Le jour se lĂšve et mĂȘme si ça brĂ»le les yeux on ouvrira grand nos paupiĂšres Elle est sage Perry, Ă  peine une arpĂšge tendre pour souligner qu’ils se ressemblent, vivent Ă  la frontiĂšre des clichĂ©s, et Gero ne peut ne pas lui donner tort, pas envie de toute maniĂšre et surtout aucune raison. Peut-ĂȘtre qu’un jour il lui parlera des graffitis, les formes esquissĂ©es Ă  la bombe, pas celles qui dĂ©noncent, pas comme ses tirages, mais un art qui se passent des mots pour Ă©mouvoir. Les doigts se dĂ©robent de l'outil pour appuyer l’ascension de la rousse et gravir le dernier mĂštre, celui qui les sĂ©pare du clocher et la cĂźme du monde oĂč Geronimo oublie la fourmiliĂšre du quartier, un peu coupable, parfois. Le vent gifle ses joues, le soule d’une drĂŽle de façon qui n’a pas grand chose Ă  voir avec la veille, et il dĂ©fait soigneusement l’aluminium autour de la tortilla aux Ɠufs et au thon, Alma elle soufflerait de lassitude, c'est certain. Oui. C’est vrai qu’il pourrait faire un effort. Si Perry et lui se revoient, c’est promis, il utilisera le vieux set de couteaux qu’on lui a offert Ă  la fin de son apprentissage. L’expression contient un sourire, c’est qu’il voudrait pas que Perry voit les miettes coincĂ©s entre les gencives, et il y a la tendresse incrustĂ©e dans ses iris polaires. Geronimo voudrait dire des mots qu'il connaĂźt pas, touchĂ©, par elle, et c'est encore trop maladroit cette expression, y renonce. La tĂȘte balance une approbation lente lorsqu’il essuie le bec du revers et balaye l’horizon gluant de brume, presque mystique, comme Perry et l’épopĂ©e que ses lĂšvres c’est une histoire, il faut un titre. Gero froisse le papier argentĂ© en boule, avant de basculer les jambes en tailleur, une main sur le zinc, c’est pour ne pas perdre l’équilibre, et se donner le temps de la rĂ©flexion. Un truc qui sonne comme Bonnie and Clyde. Ou bien le nom d’une ville. J’aime bien les noms de ville mais j’en connais pas beaucoup. La langue lĂšche les babines, un brin gĂȘnĂ© Gero, quand il le dit, que ses connaissances s’arrĂȘtent sur la page du dernier manuel du primaire, et encore, le temps en a grignoter la plupart des caractĂšres. Oaxaca ? Une ville de son pays. C y a l a n aGeronimo Diavololaveur de vitresMessages 37 Dim 21 AoĂ» - 2303un, deux, trois, soleilft. geronimo diavolotu recherches, depuis ton tĂ©lĂ©phone, oaxaca et google te rĂ©vĂšle une ville haute en couleur, pleine de chaleur, l’allure ravissante, un peu hĂ©tĂ©roclite, carrĂ©ment pittoresque. comme vous. t’es fort, nĂ©mo, pour trouver des choses qui nous ressemblent l’esprit savant, l’imagination lĂ  oĂč il faut. tu connais pas tout ça, toi, ta vie passĂ©e dans les rues d’auckland, Ă  ne voir qu’elles, Ă  en oublier la beautĂ©, l’attrait et ça te fait rĂȘver un peu plus, de penser Ă  tout ce que tu as Ă  dĂ©couvrir. ça Ă  l’air facile, avec lui Ă  tes cĂŽtĂ©s. bonnie and clyde, ça peut ĂȘtre le titre du premier chapitre rencontre fortuite, au dĂ©tour de vos chemins respectifs, vos vies qui ont dĂ©cidĂ© de se croiser et de s’entrelacer, pour toujours on dirait. je trouve que ça sonne bien. la libertĂ© d’explorer un destin diffĂ©rent du leur, de faire des choix diffĂ©rents, moins dangereux. de vivre des aventures totalement diffĂ©rentes, mais fondamentalement, tout aussi attrayantes, c’est ça que tu espĂšres. repas terminĂ©, la digestion qui te rend lourde, faut que tu retournes travailler, maintenant ? je peux essayer de t’aider, si tu veux vaporiser le produit sur les vitres, c’est Ă  ta CampbellpaparazziMessages 74 Mar 23 AoĂ» - 2031 Doris D'assumer nos rĂȘves, d'en rĂ©colter la sĂšve pour les graver dans chaque mur de pierre Alors Ă  ton tour ouvre les yeux, approche-toi et observe avec curiositĂ© Le jour se lĂšve et mĂȘme si ça brĂ»le les yeux on ouvrira grand nos paupiĂšres Sur la toiture sombre, il y a des petits pĂątĂ©s de sedum clairs et des insectes aux couleurs fadasses pour se fondre dans le dĂ©cor. Doris, sa spontanĂ©itĂ© plus criante que sa criniĂšre, inspire de la gaitĂ© dans le morne hivernal, aimante les yeux de Geronimo, son sourire aussi. Les doigts embrassĂ©s sur les emballages, ça le frappe comme le soleil dans la rĂ©tine, le plaisir de la rencontre, et, sans pouvoir se dĂ©tacher, ses amandes accrochent sur les vignettes de l’écran, les douceurs lovent dans ses oreilles en taquinant un orgueil maladroit, plus facile Ă  ignorer qu'Ă  assumer. PlutĂŽt que de rĂ©pondre, ses doigts s'agrippent sur les aspĂ©ritĂ©s de la surface pour se rapprocher et venir fixer avec elle les rues ensoleillĂ©es dont les Di ont emmenĂ© le souvenir dans leurs valises. Troublant comme ça le rend nostalgique, cette mĂ©moire qui n’est pas la sienne, au fond des tripes, Gero se sent polarisĂ© par sa terre natale, sans savoir pourquoi, comment, ça a tapissĂ© sa tĂȘte, l’amour de ses racines. Cette narration Ă  deux voix que Perry lui offre plaĂźt, le Di balance l’épaule contre la sienne, complice, et les iris diaphanes coulent avec espiĂšglerie. Oui. Le premier chapitre. Un livre qui n’a pas besoin de se lire ou de s’écrire. Ça lui ĂŽte un poids. Tu vas rire Doris. Tu seras la premiĂšre personne Ă  m’avoir donnĂ© envie de lire le deuxiĂšme chapitre d’un bouquin. Le rire clair perce doucement la gorge, c’est vrai que, de mĂ©moire, ça n’a jamais Ă©tĂ© son fort la lecture, pas plus la littĂ©rature que les paragraphes de son contrat. La Di remballe les ordures dans le sachet plastique, les miettes, c’est sans importance, ce sera un banquet pour les volatiles qui passeront aprĂšs eux. Il devrait lui dire que ce n’est pas la peine, dĂ©cliner, et puis, la laisser vagabonder oĂč elle veut puisque, aprĂšs tout, Perry n’est pas rĂ©munĂ©rĂ©e. Seulement voilĂ , Gero, il veut pas lui dire non, l’avoir prĂšs de lui ça rend le boulot moins morose, et puis, la rousse lui a demandĂ©, donc ça ne doit pas dĂ©ranger tant que ça. D’accord, mais c’est un peu ennuyeux alors si t’en as marre tu me le dis. Mais Gero, du fond du coeur, il espĂšre qu’elle ne se lassera pas trop vite, du spray, de lui, et que des chapitres, on fera des livres d’images, peut-ĂȘtre plusieurs tomes, ce serait bien. C y a l a n aGeronimo Diavololaveur de vitresMessages 37 Contenu sponsorisĂ© Sauter vers Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Jai rĂȘvĂ© de toi cette nuit. Dreamt of you fast night. Rachel : Je, je ne sais pas ; j'ai l'impression que j'ai revĂ© de toi cette nuit mais, mais je ne me souviens de rien. Rachel: I don't know, I, I feel like I had a dream about you last night but I, I don't remember. Moi j'ai revĂ© de toi, cette nuit.

J'ai encore rĂȘvĂ© de toi Cette nuit Les yeux plongĂ©s dans le noir Je fuis Les problĂšmes que j'ai au taff Aussi Mais surtout le fait qu'tu sois parti J'aimerai pouvoir dire au revoir Fini Mes rĂȘves, mes cauchemars Me suivent Entends-tu ma voix le soir Qui crie ? Ma voix pleine de dĂ©sespoir S'ennuie Mais chaque image que tu m'as laissĂ©e Me hante encore, tu emplis mes pensĂ©es D'un goĂ»t amer, un goĂ»t empoisonnĂ© D'un voile qui cache encore la vĂ©ritĂ© J'ai encore rĂȘvĂ© de nous ImprĂ©gnĂ© d'un amour fou Un rĂȘve dans tes bras je m'y plaisais Car l'amour sans toi, sans intĂ©rĂȘt J'ai encore rĂȘvĂ© de toi Mon sommeil dictait mes pas J'ai peur d'avancer quand t'es pas lĂ  Et peur d'ĂȘtre nue si c'est pas tes draps J'ai encore rĂȘvĂ© de toi Cette nuit J'criais Ă  en perdre la voix Du bruit Qui font rĂ©sonner mon crĂąne Ma vie Est dĂ©cousue et tombe dans Le vide Vide infini sans issue Je crois Que la douleur prend le dessus En moi Comme une bataille de perdue Sans toi Pourrais-je revenir au dĂ©but Une fois Mais chaque image que tu m'as laissĂ©e Me hante encore, tu emplis mes pensĂ©es D'un goĂ»t amer, un goĂ»t empoisonnĂ© D'un voile qui cache encore la vĂ©ritĂ© J'ai encore rĂȘvĂ© de nous ImprĂ©gnĂ© d'un amour fou Un rĂȘve dans tes bras je m'y plaisais Car l'amour sans toi, sans intĂ©rĂȘt J'ai encore rĂȘvĂ© de toi Mon sommeil dictait mes pas J'ai peur d'avancer quand t'es pas lĂ  Et peur d'ĂȘtre nue si c'est pas tes draps J'ai encore rĂȘvĂ© de toi Cette nuit Les yeux plongĂ©s dans le noir Je fuis Les problĂšmes que j'ai au taff Aussi Mais surtout le fait qu'tu sois parti Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM

Ogee– J'ai encore rĂȘvĂ© de toi Lyrics | Genius Lyrics. Paul Verlaine « Chansons pour elle » J'ai rĂȘvĂ© de toi cette nuit: Tu te pĂąmais en mille poses Et roucoulais des tas de choses Et moi, comme on savoure un fruit, Je te baisais Ă  bouche pleine Un peu partout, mont, val ou plaine. J'Ă©tais d'une Ă©lasticitĂ©, D'un ressort vraiment

To add entries to your own vocabulary, become a member of Reverso community or login if you are already a member. It's easy and only takes a few seconds rĂȘvĂ© , e adj [endroit, mari] ideal, dream modif l'endroit rĂȘvĂ© pour qch a dream location for sth l'endroit rĂȘvĂ© pour faire qch a dream location for doing sth rĂȘve nm =songe dream rĂȘve Ă©veillĂ© daydreaming no pl , daydream paysage de rĂȘve dreamlike landscape des vacances de rĂȘve dream holidays activitĂ© psychique le rĂȘve dreaming Translation French - English Collins Dictionary Du15 au 18 septembre 2022 Ă  Cahors. Cette annĂ©e le festival accueille une marraine, Germaine Acogny & un parrain Babacar CissĂ© pour une Ă©dition Ă  deux voix Soyons jour, Soyons nuit. Comme une Ă©vidence, le festival rĂ©unit une femme et un homme pour donner corps Ă  la ligne artistique À DEUX VOIX > SOYONS JOUR ::: SOYONS NUIT. Quelle joie d’accueillir Ă  Cahors
À propos du blog FrĂšres humains, le monde est Ă  l’arrĂȘt, soyons maintenant cardiaques, amoureux, fous, vivants/vibrants plus que jamais ! Nous allons sortir de cette impasse pour faire face Ă  l’inconnu. Ah, l’inconnu !
 Le dĂ©fi est aussi immense que la PlanĂšte, aussi immense que le monde de chacune et de chacun. Au niveau de la revue, nous sommes lĂ , confinĂ©s Ă  Ă©crire, Ă  effacer nos petits plans, nos agendas, une situation qui nous oblige Ă  ĂȘtre Ă©lastiques pour rebondir autrement sans casser l’élan premier. Nous avons remis la sortie du prochain IntranQu'ĂźllitĂ©s Ă  septembre 2020, l’heure dĂ©rĂ©glĂ©e oblige. On fĂȘtera en beautĂ© cette sortie, si le dĂ©confinement tient toutes ses promesses. Tiens, le dĂ©confinement, comme convalescence ou remise sur pied, ça se prĂ©pare. On risque d’avoir un choc culturel dans un Nouveau Monde sous condition. On peut attraper la fiĂšvre dans l’incendie d’un regard qui nous a trop manquĂ©s. Pour amortir le choc, nous vous offrons le numĂ©ro 4, MANIFESTE POUR UN NOUVEAU MONDE, en accĂšs libre ici Plus de 150 contributeurs sur une quarantaine de pays. Pour participer Ă  la campagne IntranQu'ĂźllitĂ©s et en savoir plus, cliquez ici La plupart des pays n’en sont qu’au dĂ©but du confinement, c’est le cas de notre terre, HaĂŻti, ce numĂ©ro-manifeste pourra aider Ă  restituer Ă  la pendule ses menus battements de cƓur, pour rendre vibrant le temps. IntranQu'ĂźllitĂ©s de septembre sera axĂ©/dĂ©saxĂ© sur l'Éros, thĂšme que nous caressons depuis quelques annĂ©es. Le confinement nous met dans tous nos Ă©tats, nous avons envie de tout livrer, tout rĂ©vĂ©ler sans garder une miette d'Ă©toile dans ce rĂȘve de nuit et de jour chaud-bouillant, mais nous fourbissons nos Ăąmes au tranchant de cette heure inĂ©dite. La magie prendra corps vĂ©ritablement en septembre. En attendant, recevez en primeur et en piment notre menu signĂ© Diego Gary, IfĂ© Day, Hans Limon, Ernest Pignon-Ernest, Mafalda Mondestin et votre serviteur James NoĂ«l Le jardin fusible J’ai fait l’amour Ă  des milliards de questions
 Du bout de la langue J’ai caressĂ© autant de clitoris Que je pouvais rĂȘver le tien. Aujourd’hui, Rendu Ă  la solitude, Mon lit est un prĂ©cipice Et je me tiens prĂȘt Ă  plonger Chaque nuit. Ne pouvant me rĂ©fugier Dans tes bras interdits Je peine en claudiquant Dans l’existence Ivre de me donner, D’aller Ă  l’Avant De ce qui me tient lieu de moi, Ce jardin fusible inconnu. Je vis par l’alternance. Entre la nuit du prĂ©cipice Et le jour aveugle Dans le merry go round de l’angoisse De la perte du soi, Cet inconnu, Dans l’égarement du je, C’est importun. Me reste le Ça qui me repousse Ă  ma pulsion de vivre A mon existence de chien battu Qui rogne sa blessure, Qui la lape Comme s’il s’en nourrissait. Et qui survit en aboyant Ă  la lune Comme j’écris dans la marge du noir ciel Ă©toilĂ©. J’écris en bordure de l’univers Mais peut-ĂȘtre devrais-je Ă©crire En bordure de toi Noir sur noir, dans le silence sidĂ©ral du firmament Certain ainsi de ne jamais ĂȘtre lu, ni entendu. De ne jamais avoir rien dit. De n’avoir jamais avouĂ© quoi que ce soit. Être demeurĂ© invisible. Diaphane. Une vie de coquelicot. Diego Gary Physiologie sanguine Elle a vu ses rĂšgles et craint maintenant le suicide qui viendrait pendant des jours et des jours. AmusĂ©e de l'effet que ça fait, elle prĂ©fĂšre ne pas imaginer son reste. Sans courir, ne rien cacher de son coup de sang. Son pantalon bleu jeans n'est pas tachĂ©, mais ses mains, sa chatte et sa tĂȘte. Le bruit de ses eaux, ça entre, ça entre de par tous les trous. Ben ouais. Elle finira par ne pas se rendre. Elle s'en fout maintenant des cuisses de ces autresses qui paraissent toujours si propres. BandĂ©e, dĂ©bandĂ©e, sa poitrine bat la mesure difficile. Trouves-y un refrain pour ça. Des fois ça lui fait peur, perd de son estime, et se demande bien pourquoi, suer suer, c'est pas comme si on l'aidait parfois Ă  aller mieux. Le dĂ©sert total alors qu'elle dĂ©gouline, ça paraĂźt facile et futile, mais pas plus de trois Le conte de fĂ©es s'est un peu penchĂ©, bon il n'y a jamais de parrain. Faut pas trop demander. Et succomber aux petits cons qui demandent et qui insistent, elle laissera sa taille basse directe tout en sachant qu’ils ne feront pas le poids. Elle pĂšse lourd. Plus que quelques jours sans que du dehors on ne lui jette des sorts. IfĂ© Day LE TATOUAGE Ma tendre brune, Ă©prise et prise et fendue, ma langue de feu follet piĂ©tinant bas les sentiers de ma forĂȘt dĂ©boisĂ©e, tu m’as demandĂ©-suppliĂ© de nous Ă©crire, de figer pour toujours ce combat perpĂ©tuel du lundi soir, entre deux murs, alors je dĂ©cris, je t’écris, je te couche et t’exauce, jusqu’aux pudeurs pulvĂ©risĂ©es, je souille d’encre noire les spirales de mes folles circonvolutions. Ce tatouage recouvrant ton bras droit m’a tout de suite excitĂ©, ce dragon venimeux surmontĂ© d’une rose aux pĂ©tales enflammĂ©s, sur fond de ciel mortuaire oĂč, nonchalant, brillait par gerbes profanĂ©es l’orbe statique d’un astre vif, comme un dĂ©bris de soleil, sans doute voilĂ©, grignotĂ©, vĂ©rolĂ©, Ă  demi Ă©teint, sacrant dans sa dĂ©crĂ©pitude la lumiĂšre des temps nouveaux mais immĂ©moriaux, temps de sombreur et de malĂ©fices, de magie noire et de vertes amours, puis, inaccessible au regard, dans le repli du coude, ce Picasso pop, cette femme-kalĂ©idoscope souriant d’une joie funĂšbre, les cheveux noirs, plaquĂ©s, cet autre Toi, dense et profonde et secrĂšte, ce fac-similĂ© de Laure exorcisant toutes les identitĂ©s possibles, et jusqu’à ta prĂ©sence incendiaire de flambeau sexuĂ©. Le cubisme Ă©clate et fragmente la vision pour mieux reconstituer l’idĂ©e, la parfaire, l’envisager, l’absorber malgrĂ© la dispersion des perceptions, la divergence des points de vue, la versatilitĂ© cynique des parallaxes. Tu es cette sorciĂšre Ă  rose fanĂ©e, Ă  gueule cassĂ©e, chassant les fleurs rescapĂ©es, pachalesquement juchĂ©e sur les chatoyantes Ă©cailles d’un hippogriffe haletant, surpuissant, crachant la tourbe et le feu de tes malĂ©dictions, dans ta cuirasse de peau blanche, nue comme l’innocence et la virginitĂ©, colossale de beautĂ© furieuse, prĂȘte Ă  cingler dans l’emportement de ta rage les dieux penchĂ©s sur les nuages, car tu es la maĂźtresse de ces lieux, car ce corps est ton corps. Quelques mots soupirĂ©s, depuis longtemps, dĂ©jĂ , plus vieux que nos souvenirs du moment, puis quelques phrases maladroitement formulĂ©es, bribes de logorrhĂ©e titubante et oiseuse, morceaux de sens virevoltant d’une haleine Ă  l’autre, puis ces brisants de grammaire au coin d’une page de magazine dix chiffres, une date, un lieu. SĂ©duction moderne. Tu portais ce jean moulant qui m’avait dĂ©jĂ  largement conquis, ce jean de la premiĂšre fois », brut et serrĂ©, couverture cĂ©rulĂ©enne de ta nuditĂ© divine, comme si de sa conque Ă©chappĂ©e la diaphane Aphrodite avait Ă©gayĂ© son corps diamantaire d’une robe de flots miroitants. Sur le ressac de tes cuisses flottait le saule pleureur de tes cheveux bruns, roux, blonds, cuivrĂ©s, sans Ăąge, et ta veste noire semblait tracer, dans ce tohu-bohu de couleurs, de senteurs et de formes, la sinistre Ă©querre d’un Ă©chafaud pourfendeur de plaisirs connaissant tes charmes et ta faiblesse, tu gardais la distance et mĂ©nageais tes appas. Femme fractale. AppuyĂ©e contre le chambranle de la porte d’entrĂ©e, non loin des poubelles jaunes et grises, fleur de printemps prisonniĂšre d’un corset de lierres, fraĂźche nomade affublĂ©e d’un carcan disgracieux, tu n’attendais que mon approbation, un geste, un signe, un mot de ma part et, dans ma torpeur imbĂ©cile, plongĂ© sous tes vĂȘtements, je ne voyais que ton tatouage, ce dragon, cette rose, cette millĂ©naire enchanteresse et je te considĂ©rais, Laure, avec l’ébahissement du novice qui s’apprĂȘte Ă  franchir le seuil du miracle. Épaules offertes, enfin, chignon dĂ©fait, torrent de lave au grĂ© des sillons Ă©pidermiques, pluie de comĂštes effilĂ©es ! Que dire de cette noirceur Ă©talĂ©e sur le galbe de ton ĂȘtre frĂ©missant, sur la rondeur gĂ©mellaire de tes seins, perdus sous les vagues de feu capillaire comme de pĂąles rochers, ennemis des embarcations, marchepieds des visions dansantes, sur la rectitude agitĂ©e de ces deux balises marines, aurĂ©olĂ©es de nappes phrĂ©atiques embaumĂ©es ? Que dire de ces deux globes nourriciers submergĂ©s du miel de ta criniĂšre, m’abreuvant, me nourrissant tour Ă  tour de sueur et de fiĂšvre incandescente, m’emplissant de vie, de sang, de souffle et de liquide amniotique, Ă  renaĂźtre sur ta bouche, dans tes mains, Ă  tes pieds, entre tes cuisses, boire Ă  la source et recommencer pour Ă©crire et revivre et recommencer, me gonfler de tes spasmes abandonnĂ©s, m’enduire de tes humeurs dĂ©mĂȘlĂ©es, mourir et ressusciter, en une heure, en une minute, et te nommer, pour toutes les vies, passĂ©es ou Ă  venir, prĂȘtresse tragique de mes dĂ©sirs, de mes dĂ©lits, de mes regrets. Tu n’es pas claustrophobe, loin s’en faut. Ta prĂ©sence pure suffit Ă  surpeupler tout un espace, un bar, une ruelle, un restaurant, un appartement, un cimetiĂšre Ă  ciel ouvert. Le dĂ©sert lui-mĂȘme croulerait sous le poids de tes ombres trĂ©pignantes. Tu n’habites pas, tu investis, tu envahis, tu annexes, tu occupes, Ă  l’intĂ©rieur comme Ă  l’extĂ©rieur. À ton passage, individus, spectres, meubles et dĂ©corations deviennent tes otages, les agents d’une soumission consentie, et ce petit bois que nous avons traversĂ©, main dans la main, prĂšs de la citadelle, n’est pour toi qu’une ceinture attachĂ©e Ă  tes flancs fĂ©conds. Mais tu exiges l’étroit, l’exigu, le resserrĂ©, le rĂ©duit, l’étouffant, tu veux poser ton crĂąne sur le mur du fond tout en appuyant tes mains sur le mur de face, dĂ©ployer ton envergure autour de ma nuque tremblante et t’agripper Ă  ma chair, mante religieuse alanguie, mĂ©crĂ©ante bĂ©nie des dieux. Un peu plus d’un mĂštre entre les deux parois blanches du couloir menant Ă  la salle de bain. Escarpe et contrescarpe. Tu t’effeuillais lentement, saule pleureur cramoisi d’automne ton pantalon, ta veste et le reste, jusqu’à l’écorce douce, bĂ©ante et, muette, face Ă  moi, les jambes Ă©cartĂ©es, le visage lĂ©gĂšrement tournĂ© vers la salle de bain, tu murmuras Alors ? » Ce fut tout. Et rien de moins. Dans mon impatience maladroite, j’oubliai le jour, l’heure, le lieu, les bruits, la biensĂ©ance, les prĂ©caires prĂ©cautions d’usage et, dans un long ronflement de soulagement peinĂ©, sans prĂ©venir, sans mĂȘme un mot, une caresse, un regard, je te pĂ©nĂ©trai violemment, jusqu’à te faire hurler, comme pour te faire marquer l’heure, mon heure, mes secousses martelaient sourdement le pan de mur couvert de crĂ©pi et loin, trĂšs loin, au-dessus de la basse geignarde, sous la spirale dĂ©chirĂ©e des cuivres, balbutiait le contrepoint des voitures et des bus parsemant le bitume grisĂątre. Je me fondais en toi, je m’enfouissais sous tes couches d’épiderme et tes muqueuses pour me perdre et me retrouver, je m’ancrais un peu plus en toi Ă  chaque nouvelle secousse, convaincu que, dĂ©sormais si pleine de moi, tu ne pourrais jamais plus m’oublier, je voyais tes seins magnifiques se tordre sous mes brusques Ă -coups, je les suçais, les mordillais, j’en parcourais de la langue toute la charnue circonfĂ©rence, j’explorais tout un monde, mon sexe au plus profond de toi, mes mains tenaillant tes fesses jusqu’au sang. Je te renversai sur le carrelage, Ă  la surface duquel tes flammĂšches dĂ©ployĂ©es dessinaient comme des scĂšnes de crimes non Ă©lucidĂ©es. Les secousses reprirent, s’intensifiĂšrent, ponctuĂ©es de baisers violents, d’aboiements doucereux. DisposĂ©e sur le sol comme un don propitiatoire, tu m’offris tes poignets, que je dĂ©cidai de maintenir avec une fermetĂ© ruisselante, et je pouvais t’observer, graver dans mon inconscient tes grimaces de plaisir, tes moues frustrĂ©es, tes souffrances passĂ©es sous silence, et je m’adaptais, en bon Ă©lĂšve, pour devenir en quelques minutes l’amant le plus accompli, celui qui devine et devance les dĂ©sirs de sa maĂźtresse. Les caresses lĂ©gĂšres se mĂȘlĂšrent aux pilonnages, les doux baisers aux rudes embrassades, je contemplais tes yeux courbĂ©s de mĂ©lancolie, ton cou si long et fin, comme un chemin de peau conduisant jusqu’à la caverne de ta bouche, large comme l’enfance, dissymĂ©trique, inĂ©gale comme nos songes dĂ©rĂ©alisants, tes cĂŽtes branchues, refuge Ă  bambins clandestins, ton nombril polymorphe, tantĂŽt lune sereine, tantĂŽt Saturne encerclĂ©e, planĂšte, satellite, Ă©clipse, ellipse, apocalypse de vie sectionnĂ©e, tes hanches frissonnantes, Ă©largies pour me laisser m’étaler, et dans mon dos, tes pieds, repliĂ©s sur eux-mĂȘmes, figurant tes voluptĂ©s tortueuses, tes doutes et tes malaises, et sur ton bras, cette sorciĂšre ailĂ©e, que je domptai d’un seul revers de main, de cette main que tu saisis tout Ă  coup. Je compris sur le champ. Hans Limon Ouroboros Les mains lavĂ©es dans l’huile de serpent J’écarte le cerce Eve enfin se remet Ă  rĂȘver de changer de chagrin et de peau entre mes bras qui scindent et qui ceinturent Ouroboros cobra boa Ă  l’infini depuis la nuit des temps la nuditĂ© des femmes pulpe d’orage les sauve de toute pelure de dĂ©faut voici ma coupe s’y coule l’huile et un beau serpent de rĂȘve rien que pour toi tiens-le bien il fouille te farfouille dans les zones secrĂštes farfouille et te fouine dans ton squelette magnĂ©tique anorexique Ô toi beautĂ© sainte en jarretelle pĂ©nĂ©trĂ©e par l’esprit mĂȘme de la forĂȘt fondue dans ton monde la misĂšre du monde me digĂšre comme un amour bĂȘte ah si bĂȘte la belle ruĂ©e vers toi l’or par l’éros qui me dĂ©fait pour te refaire me dĂ©verse pour te doter des yeux fontaines cette voix de gorge voici ma coupe et toute mes chutes mes sept pĂ©chĂ©s capitaux et tous mes crimes capillaires rien que pour toi Ève Ă©cartĂ©e ÉchevelĂ©e Rire aux Ă©clats femme jusqu’aux os excuse du peu du peu de moi si loin en toi nous sommes bouclĂ©s nƓuds circulaires cƓurs recyclĂ©s comme l’esprit mĂȘme de la forĂȘt James NoĂ«l
d0HB.
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  • j ai rĂȘvĂ© de toi cette nuit