Pierre Schoeller tente de redonner à la Révolution Française sa vraie dimension d’événement moderne, populaire et sulfureux. Quatre ans après sa sortie en salle, qui s'était soldée par un échec seulement 322 000 entrées, le film historique de Pierre Schoeller qui devait être un diptyque est diffusé pour la première fois en clair, ce lundi sur France 3. Au regard de son ambition, Un peuple et son roi avait un peu laissé Première sur sa faim 3 étoiles tout de même, mais nous avait aussi marqué grâce à quelques séquences inouïes. Voici la critique que nous avions publiée en 2018 En se lançant dans son diptyque révolutionnaire, Pierre Schoeller entendait se débarrasser du folklore et de la signalétique rabattue pour réinstaller la Révolution française à sa place. Un acte fondateur de la pensée politique et de la démocratie. Un pari fou, à l’opposé de tout ce qui avait été fait au cinéma, mais pas si étonnant que ça de la part du réalisateur de L’Exercice de l’État. Soyons francs le résultat n’est pas totalement à la hauteur de l’ambition. D’abord parce que le film est pensé en deux parties et, qu’à l’heure actuelle, on ne sait toujours pas si le second film verra le jour. Conséquence certaines silhouettes aperçues dans le tourment des événements s’apprêtent à sortir dans la lumière, hésitent à s’extraire des coulisses mais semblent finalement rester au bord de la route et de leur destin Garrel/Robespierre est très peu présent par exemple. On a l’impression à l’issue de la projection qu’il manque un sacré bout du film et de l’Histoire. Mais c’est aussi la promesse du titre qui n’est pas complètement réalisée. Un peuple et son roi suit les événements révolutionnaires parisiens de 1789 à la mort de Louis XVI. L’idée de Schoeller était d’observer la relation qui s’établit entre la nation en construction et son roi en train de disparaître. Le monarque est parfaitement caractérisé dans des scènes hyperréalistes ou fantasmatiques magnifiques, mais le peuple semble étrangement absent ou en tout cas un peu En refusant d’utiliser des figures symboliques pour donner un corps et une présence à chacun de ses personnages, Schoeller s’expose paradoxalement à ne pas pouvoir les faire exister correctement. On ne comprend pas les motivations de Basile Gaspard Ulliel, un peu absent, l’histoire de l’Oncle Gourmet, génial est trop elliptique, comme celle de Reine Céline Sallette. Restent des moments inouïs les discours de l’Assemblée qui vote la mort du roi, les emportements de Marat, les journées d’Octobre, la Bastille qui tombe et un projet esthétique passionnant donner à entendre une langue prodigieuse qui épouse le fracas, l’accident et la chamade révolutionnaire. Un peuple et son roi, ce soir sur France 3 à 21h10

Casting complet et fiche techniqueEn 1789, un peuple est entré en révolution. Écoutons-le. Il a des choses à nous dire. UN PEUPLE ET SON ROI croise les destins d’hommes et de femmes du peuple, et de figures historiques. Leur lieu de rencontre est la toute jeune Assemblée nationale. Au coeur de l’histoire, il y a le sort du Roi et le surgissement de la République… Rien qu'à voir la bande annonce ça sent encore le film destiné à valoriser la catin républicaine au détriment de la vérité historique que le français...Je l'ai vu au théâtre André Malraux à Chevilly Larue, ça faisait des années que je n'étais pas allé dans ce cinéma municipal ! Ca tombe bien, près...Bande Annonce qui claque !!!6De ces deux singuliers, l’un est de trop...Dès Versailles » 2008, puis à travers L’Exercice de l’Etat » 2011, Pierre Schoeller avait démontré un sens très subtil des ambiguïtés attachées à l’exercice du pouvoir, que celui-ci soit de...Lire la critique4ChaievCritique négative la plus appréciéeL'Art de la coupeLa perspective d’un film historique, a fortiori sur la Révolution française, qui sortirait un peu de l’ordinaire est si attrayante qu’à certains frémissements qui affleurent de ci de là dans le long,...Lire la critique6Et la tête, alouetteLe film raconte la prise de la Bastille jusqu'à l'exécution de Louis XVI en 1793 du point de vue des Parisiens, soit près de quatre années qui vont changer la France et instaurer un début de...Lire la critique8L’engrenage"Louis doit mourir pour que la patrie vive". C'est Robespierre, interprété par un sobre et excellent Louis Garrel, qui exprime, dans un discours qu'il a réellement prononcé en 1792, l'enjeu du film...Lire la critique5un volet d'Assassin’s Creed mais sans intrigue ni templierLa cause est entendue, la sentence irrévocable, le dernier roi des Français doit mourir et il ne peut en être autrement. Mais savez-vous combien de temps s’est écoulé entre la prise de la Bastille et...Lire la critique1 Mais laissez donc parler Robert Pierre ! »Tiens ! Un film sur la Révolution française ! Mais quelle riche idée ! S’il y a bien un événement historique qui mérite depuis des décennies d’être traité par le cinéma, c’est bien celui-là. Quand...Lire la critiqueRecommandéesPositivesNégativesRécentes

bande annonce un peuple et son roi