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TP 13029 Introduction la lutte contre le pĂ©ril aviaire aux aĂ©roports DĂ©marche de lâĂ©tude Produits et techniques de lutte contre le pĂ©ril aviaire Modification de lâhabitat Dispositifs dâeffarouchement auditifs RĂ©pulsifs visuels RĂ©pulsifs chimiques MĂ©thodes d'exclusion MĂ©thodes dâĂ©limination Autres produits et techniques Sommaire et recommandations Ă©tudes recommandĂ©es Ă lâavenir Remerciements Bibliographie Ă©pouvantails RĂ©flecteurs et banderoles rĂ©flĂ©chissantes PrĂ©dateurs artificiels Cerfs-volants en forme de buse et ballons GoĂ©lands et mouettes artificiels Fauconnerie AĂ©ronefs ModĂšles rĂ©duits dâavions tĂ©lĂ©guidĂ©s Sources lumineuses Colorants FumĂ©e Les rĂ©pulsifs visuels produisent des stimulus visuels inhabituels pour les oiseaux, qui les font sursauter ou quâils associent Ă un danger. Le danger peut ĂȘtre un vĂ©ritable prĂ©dateur, un prĂ©dateur artificiel, les effets de lâattaque par un prĂ©dateur un oiseau mort ou une maquette dâoiseau mort, ou tout objet non familier que les oiseaux ont naturellement tendance Ă Ă©viter. Des sources lumineuses, des Ă©pouvantails, des colorants, des rubans rĂ©flĂ©chissants, des maquettes de prĂ©dateurs ou des cerfs-volants, des ballons, de la fumĂ©e et des oiseaux morts ou vivants sont autant de stimulus visuels capables de disperser des oiseaux. Certains produits combinent des stimulus visuels et des stimulus auditifs. De nombreux oiseaux peuvent distinguer les couleurs dans la gamme de 400 Ă 700 nm de longueur dâonde Pearson 1972; Martin 1985, ressemblant en cela aux humains. Certaines espĂšces, dont le pigeon, le colibri, le canard colvert, le martin-pĂȘcheur dâAmĂ©rique, le fou et certains passereaux Martin 1985; Meyer 1986; Reed 1987; Maier 1992 perçoivent aussi lâultraviolet dâune longueur dâonde infĂ©rieure Ă 390 nm, non perçu par lâoeil humain. Les pigeons et certains oiseaux chanteurs se sont Ă©galement montrĂ©s sensibles au plan de polarisation de la lumiĂšre Martin 1985, auquel lâoeil humain est trĂšs peu sensible. Comme les oiseaux, semble-t-il, perçoivent la couleur, il y a lieu de tenir compte de ce paramĂštre lors de la conception et du dĂ©veloppement de dispositifs dâeffarouchement visuel. Ă©pouvantails Description - Les Ă©pouvantails comptent parmi les plus anciennes techniques de lutte antiaviaire Frings et Frings 1967; Hussain 1990. La plupart des Ă©pouvantails sont fabriquĂ©s Ă lâeffigie du corps humain et utilisent toutes sortes de matĂ©riaux peu coĂ»teux, comme des sacs Ă grains ou de vieux vĂȘtements bourrĂ©s de paille. Plus les traits du visage et la forme du corps sont rĂ©alistes, plus lâĂ©pouvantail sera efficace. Des Ă©pouvantails revĂȘtus de couleurs vives sont plus faciles Ă dĂ©tecter pour les oiseaux Littauer 1990a. On trouve aussi des Ă©pouvantails sur le marchĂ©, comme le Scarey Man. Il sâagit dâun mannequin en plastique de 1,46 m de hauteur, qui, par intermittence, se gonfle et se dĂ©gonfle, sâincline et se relĂšve, sâillumine de lâintĂ©rieur et Ă©met des hurlements aigus Stickely et coll. 1995, citĂ©s dans Andelt et coll. 1997. Fondement biologique - Les Ă©pouvantails, en imitant un prĂ©dateur une personne, font fuir promptement les oiseaux, qui craignent leurs prĂ©dateurs. Plus leur comportement et leur apparence sont rĂ©alistes, plus ils sont efficaces. Comme la menace associĂ©e aux Ă©pouvantails est perçue, plutĂŽt que rĂ©elle, lâaccoutumance risque de survenir assez rapidement, Ă moins que dâautres techniques dâeffarouchement soient utilisĂ©es en renfort. RĂ©sultats de recherches - RĂšgle gĂ©nĂ©rale, les dispositifs du genre Ă©pouvantail se sont rĂ©vĂ©lĂ©s inefficaces lorsque utilisĂ©s seuls, ou alors dâune efficacitĂ© trĂšs fugace, le temps que lâespĂšce-proie sâhabitue au stimulus visuel Blokpoel 1976; Conover 1979, 1983, 1985b; Boag et Levin 1980; Hothem et De Haven 1982. Les Ă©pouvantails sont plus efficaces sâils sont dĂ©placĂ©s tous les deux ou trois jours DeFusco et Nagy 1983; LGL Ltd. 1987; Hussain 1990. Les Ă©pouvantails qui bougent sous lâaction du vent et qui sont conjuguĂ©s Ă dâautres mesures de lutte antiaviaire p. ex., intĂ©grĂ©s Ă des canons Ă gaz sont plus efficaces que les Ă©pouvantails immobiles non appuyĂ©s par des techniques concurrentes. Littauer 1990b a notĂ© que le fait de conduire de temps en temps un vĂ©hicule Ă proximitĂ© de lâĂ©pouvantail, ou de placer lâĂ©pouvantail sur un vĂ©hicule immobilisĂ© peut accroĂźtre lâefficacitĂ© de cette technique. Un mannequin essayĂ© sur des tourterelles des bois gardĂ©es dans une voliĂšre sâest avĂ©rĂ© avoir une plus grande portĂ©e efficace quâune corneille empaillĂ©e ou quâun cerf-volant reprĂ©sentant un prĂ©dateur Nakamura 1997. Plus rĂ©cemment, plusieurs types dâĂ©pouvantails mĂ©caniques Ă©jectables ont Ă©tĂ© créés. Nomsen 1989 a constatĂ© lâefficacitĂ© dâun Ă©pouvantail Ă effigie humaine sâĂ©jectant dâun canon au propane double au moment de la dĂ©tonation pour Ă©loigner des carouges et des quiscales qui se ravitaillaient Ă mĂȘme un champ de tournesols de 4 Ă 6 acres de superficie. Les canards et les bernaches se sont rĂ©vĂ©lĂ©s beaucoup plus faciles Ă effrayer que les carouges et les quiscales. Un autre modĂšle dâĂ©pouvantail consiste en un sac gonflable de forme humaine, montĂ© sur compresseur alimentĂ© par un accumulateur, ou sur un ventilateur Ă©lectrique. Il se gonfle toute les cinq minutes. Des minuteries peuvent aussi ĂȘtre reliĂ©es Ă une cellule photoĂ©lectrique qui permettrait de faire dĂ©buter la sĂ©quence de gonflage de lâĂ©pouvantail Ă lâaube ou au crĂ©puscule. Une fois gonflĂ©, lâĂ©pouvantail se tient debout et Ă©met un cri perçant de sirĂšne avant de se dĂ©gonfler Littauer 1990a; Coniff 1991. Coniff 1991 a notĂ© que ce genre dâĂ©pouvantail installĂ© prĂšs dâun Ă©tang de poissons-chats a effectivement rĂ©ussi Ă effrayer des cormorans. Les populations de grands hĂ©rons et de bihoreaux gris frĂ©quentant une ferme aquacole ont tout dâabord diminuĂ©, par suite de la mise en place de deux effigies humaines du type Scarey Man Fall Guy », mais Ă la faveur dâune habituation rapide, ont commencĂ© Ă augmenter au bout de quatre nuits Andelt et coll. 1997. Littauer 1990b a dĂ©crit un autre Ă©pouvantail mĂ©canique comportant une tĂȘte de mannequin fixĂ©e Ă une tige dâacier. Un canon au propane projette la tĂȘte Ă environ 30 pouces de hauteur. On ne dispose dâaucune information sur lâefficacitĂ© de ce genre dâĂ©pouvantail. Certaines espĂšces dâoiseaux sâhabituent aux Ă©pouvantails, mobiles ou non. Naggiar 1974 a notĂ© lâinefficacitĂ© dâĂ©pouvantails immobiles et de tirs dâarme Ă feu pour Ă©loigner des Ă©chassiers dâun Ă©tang Ă pisciculture. Au bout de deux heures, les oiseaux Ă©taient habituĂ©s Ă lâĂ©pouvantail. Cummings et coll. 1986 ont utilisĂ© un canon au propane et un Ă©pouvantail propulsĂ© au CO2 pour Ă©loigner des carouges et des quiscales de champs de tournesols. Ils ont constatĂ© que lâĂ©pouvantail mettait en fuite la plupart des oiseaux; moins dâoiseaux revenaient pendant la pĂ©riode dâessai que pendant la pĂ©riode tĂ©moin. Les auteurs ont expliquĂ© le retour des oiseaux par deux motifs lâaccoutumance de certains Ă lâĂ©pouvantail et le fait que, pour dâautres, les habitudes de recherche de nourriture Ă©taient si bien ancrĂ©es quâaucun moyen ne pouvait les dĂ©loger. En Alberta, on a mis Ă lâessai des Ă©pouvantails pour empĂȘcher les oiseaux de se poser sur des bassins de rĂ©sidus contaminĂ©s aux hydrocarbures. Ward 1978 a installĂ© un radeau dâeffarouchement » Ă©quipĂ© dâun Ă©pouvantail orange fluorescent de grande taille, de deux feux continus et dâun canon Ă gaz. Les radeaux nâont pas rĂ©ussi Ă mettre en fuite tous les oiseaux. Les canards, en particulier les petits fuligules, Ă©taient les plus sensibles, tandis que les foulques dâAmĂ©rique et les grĂšbes se sont rĂ©vĂ©lĂ©s les plus coriaces. Boag et Lewin 1980 ont notĂ© quâune effigie humaine Ă©tait efficace pour Ă©loigner des canards de surface et des canards plongeurs de petits Ă©tangs naturels. La prĂ©sence dâune effigie a permis de rĂ©duire de 95 % la population de canards sur lâĂ©tang. Comme, dans le mĂȘme intervalle, on a observĂ© une diminution de 20 % seulement du nombre dâoiseaux sur les Ă©tangs tĂ©moins, on a conclu Ă lâefficacitĂ© de lâeffigie. Boag et Lewin 1980 ont Ă©galement tentĂ© dâĂ©valuer lâefficacitĂ© de 27 effigies disposĂ©es autour dâun bassin de rĂ©sidus miniers de 150 ha. Les dĂ©nombrements dâoiseaux sur lâĂ©tang ont Ă©tĂ© comparĂ©s aux dĂ©nombrements effectuĂ©s lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente, alors que les effigies nâavaient pas encore Ă©tĂ© installĂ©es. MĂȘme si le nombre de carcasses dâoiseaux aquatiques Ă©tait lĂ©gĂšrement supĂ©rieur lâannĂ©e oĂč les effigies ont Ă©tĂ© posĂ©es 104 par rapport Ă 98, ces derniĂšres ont quand mĂȘme Ă©tĂ© jugĂ©es efficaces. On croit que la mise en place des effigies a eu lieu une annĂ©e oĂč les oiseaux aquatiques et les oiseaux de rivage Ă©taient en plus grand nombre dans la rĂ©gion et oĂč, par consĂ©quent, davantage dâefforts ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s pour rĂ©cupĂ©rer les oiseaux morts. Ă©valuation - Les Ă©pouvantails constituent une technique trĂšs adaptable de lutte contre le pĂ©ril aviaire. Mobiles et peu coĂ»teux Ă fabriquer, ils peuvent ĂȘtre placĂ©s aussi bien sur terre que sur lâeau. On peut renforcer leur efficacitĂ© en leur adjoignant dâautres produits de lutte. Mais, ils se sont rĂ©vĂ©lĂ©s inefficaces Ă long terme. Ils sont particuliĂšrement indiquĂ©s lorsque lâon cherche Ă Ă©loigner les oiseaux de façon temporaire ou Ă protĂ©ger une zone bien dĂ©limitĂ©e. Recommandation - Technique recommandĂ©e pour une protection Ă court terme et localisĂ©e; non fiable pour la protection Ă long terme contre les oiseaux. Documents recensĂ©s - Andelt et coll. 1997; Boag et Lewin 1980; Coniff 1991; Cummings et coll. 1986; DeFusco et Nagy 1983; Devenport 1990; EIFAC 1988; Frings et Frings 1967; Kevan 1992; LGL Ltd. 1987; Littauer 1990a,b; Nakamura 1997; Naggiar 1974; Nelson 1990b; Nomsen 1989. RĂ©flecteurs et banderoles rĂ©flĂ©chissantes Description - Une banderole rĂ©flĂ©chissante est une bande Ă©lastique dont une face est revĂȘtue dâargent mĂ©tallique et lâautre face, dâune rĂ©sine synthĂ©tique de couleur habituellement rouge Bruggers et coll. 1986. Elle produit des Ă©clairs en rĂ©flĂ©chissant la lumiĂšre du soleil, ainsi quâun bourdonnement ou un crĂ©pitement lorsquâelle sâĂ©tire ou sâagite sous lâeffet du vent. En raison des sons et de la lumiĂšre quâelle Ă©met, on lâutilise pour Ă©loigner les oiseaux des terrains agricoles. Fondement biologique - Il existe trĂšs peu de fondement biologique Ă lâefficacitĂ© des rĂ©flecteurs et des banderoles rĂ©flĂ©chissantes. Les oiseaux sâĂ©carteraient dâabord de ces produits en raison de leur prudence naturelle Ă lâĂ©gard des objets inconnus. Ils rĂ©agiraient Ă©galement par un tressaillement aux vifs Ă©clairs de lumiĂšre et aux bruits soudains. Mais lâabsence de fondement biologique risque de favoriser lâaccoutumance. RĂ©sultats de recherches - Les premiĂšres Ă©tudes touchant ces dispositifs donnaient Ă penser que lâon pouvait se servir de rĂ©flecteurs pour Ă©loigner les oiseaux des champs de rĂ©coltes et des aĂ©roports. Ces Ă©tudes ont Ă©tĂ© rĂ©sumĂ©es par Koski et Richardson 1976. Les Ă©tudes rĂ©centes ont Ă©tĂ© axĂ©es sur lâutilisation de banderoles rĂ©flĂ©chissantes plutĂŽt que sur de simples objets brillants et voyants. Les banderoles rĂ©flĂ©chissantes font du bruit lorsquâelles battent au vent, et on croit que le stimulus auditif ainsi produit les rend plus efficaces que les autres rĂ©flecteurs. LâefficacitĂ© des banniĂšres en Mylar en tant que rĂ©pulsifs pour goĂ©lands a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e par Belant et Ickes 1997. Les banniĂšres ont Ă©tĂ© mises Ă lâessai dans une dĂ©charge, sur deux aires de nidification et deux aires de repos. Selon Belant et Ickes 1997, les banniĂšres rĂ©flĂ©chissantes se sont rĂ©vĂ©lĂ©es inefficaces pour Ă©loigner les goĂ©lands argentĂ©s et, selon toute vraisemblance, les autres espĂšces de goĂ©lands des aires de nidification, mais elles ont pu diminuer le nombre de goĂ©lands Ă bec cerclĂ© dans les aires de repos. Bruggers et coll. 1986 ont utilisĂ© des banderoles rĂ©flĂ©chissantes de 0,025 mm dâĂ©paisseur et 11 mm de largeur pour Ă©loigner les oiseaux de champs de maĂŻs, de tournesols et de sorgho. Les banderoles se sont avĂ©rĂ©es efficaces lorsquâelles Ă©taient suspendues en rangs parallĂšles audessus des rĂ©coltes mĂ»rissantes et lorsque le point dâaccĂšs aux champs Ă©tait Ă©galement protĂ©gĂ©. Il se peut que la force du vent ait renforcĂ© lâefficacitĂ© des banderoles en accentuant leur bruit. Dolbeer et coll. 1986 ont eu recours Ă des rubans rĂ©flĂ©chissants pour Ă©loigner des oiseaux de champs de cultures. Ils ont accrochĂ© les rubans Ă des poteaux espacĂ©s de 3, de 5 et de 7 m. Dans les intervalles de 3 m, les rubans atteignaient une hauteur dâau moins 0,5 Ă 1,0 m au-dessus du sol. Le systĂšme sâest rĂ©vĂ©lĂ© plus efficace lorsque lâintervalle Ă©tait de 3 m plutĂŽt que de 5 ou 7 m. Les rubans rĂ©flĂ©chissants nâont pas eu raison de toutes les espĂšces dâoiseaux et ils perdaient toute efficacitĂ© lorsquâils sâenroulaient et que la face rĂ©flĂ©chissante devenait invisible. Summers et Hillman 1990 ont mis Ă lâessai un ruban fluorescent rouge de 20 mm de largeur pour Ă©loigner des oies des neiges de champs de blĂ© dâhiver, au La moitiĂ© dâun champ de 20,2 ha constituait la zone tĂ©moin et lâautre moitiĂ©, la zone expĂ©rimentale. Un autre champ tĂ©moin de 7,5 ha, situĂ© dans une autre rĂ©gion, Ă©tait pourvu dâun canon Ă gaz et de deux Ă©pouvantails. Des longueurs de ruban ont Ă©tĂ© accrochĂ©es Ă des intervalles de 40 Ă 60 m transversalement aux rangs de blĂ©, dans le champ expĂ©rimental. Le ruban sâest rĂ©vĂ©lĂ© plus efficace que le canon et les Ă©pouvantails pour repousser les oies. Celles-ci ont causĂ© des pertes de 1 % de la rĂ©colte dans les champs protĂ©gĂ©s par les rubans, mais de 6 %, dans les champs non munis de rubans. Il semble que les oies aient broutĂ© une lisiĂšre de 2 m en bordure des champs oĂč avaient Ă©tĂ© installĂ©s des rubans. Les rubans rĂ©flĂ©chissants se sont rĂ©vĂ©lĂ©s inefficaces pour Ă©loigner des oiseaux de terrains de bleuets mĂ»rissants Tobin et coll. 1988. Le ruban Ă©tait en place depuis 10 Ă 12 jours lorsquâont Ă©tĂ© faits les premiers dĂ©nombrements dâoiseaux et de fruits. Il se peut que cet intervalle ait suffi pour que les oiseaux sâhabituent aux rubans. De plus, seulement 7 Ă 10 longueurs de ruban avaient Ă©tĂ© mises en place sur chaque parcelle, ce qui a pu ĂȘtre insuffisant pour effrayer les oiseaux. Ă©valuation - Les rĂ©flecteurs et banderoles rĂ©flĂ©chissantes peuvent ĂȘtre utiles pour effaroucher les oiseaux dans certaines applications agricoles bien prĂ©cises. Les rubans rĂ©flĂ©chissants sont faciles Ă installer et peuvent tout aussi facilement ĂȘtre dĂ©placĂ©s. Il est possible Ă©galement de placer des rĂ©flecteurs autour dâĂ©tangs et de bassins. On peut accroĂźtre lâefficacitĂ© de ces dispositifs en les combinant avec dâautres techniques dâeffarouchement p. ex., des canons Ă gaz, des Ă©pouvantails. Recommandation - Seule une utilisation restreinte des rĂ©flecteurs et des banderoles rĂ©flĂ©chissantes est recommandĂ©e sur les terrains dâaviation. Documents recensĂ©s - Belant et Ickes 1997; Bruggers et coll. 1986; Dolbeer et coll. 1986; Koski et Richardson 1976; Summers et Hillman 1990; Tobin et coll. 1988. PrĂ©dateurs artificiels Description - Les prĂ©dateurs artificiels imitent un prĂ©dateur, habituellement une buse ou un hibou. Ils vont de lâimitation approximative Ă la reproduction trĂšs fidĂšle du prĂ©dateur. Un piĂštre exemple est le hibou en plastique couramment utilisĂ© sur les immeubles pour Ă©loigner les pigeons, les moineaux et les hirondelles. Fondement biologique - Les maquettes de prĂ©dateurs servent Ă disperser et Ă©loigner les oiseaux parce quâelles imitent lâapparence et/ou le comportement de prĂ©dateurs vivants. LâĂ©vitement des prĂ©dateurs a une forte valeur de survivance. Aussi lâutilisation de prĂ©dateurs artificiels a-t-elle un solide fondement biologique. Mais la maquette doit ĂȘtre rĂ©aliste, sans quoi les oiseaux nuisibles sây habitueront. RĂ©sultats de recherches - Les prĂ©dateurs artificiels ou les maquettes de prĂ©dateurs ont habituellement Ă©tĂ© utilisĂ©s pour protĂ©ger des champs de cultures Conover 1979, 1983, 1984, 1985b; DeFusco et Nagy 1983; Crocker 1984. Conover 1979, 1983 a constatĂ© que des maquettes de buses fixes et des cerfs-volants en forme de buse Ă©loignaient les oiseaux de postes dâalimentation et de champs de maĂŻs mais quâils nâĂ©taient efficaces quâĂ court terme. Belant et coll. 1997e ont pour leur part constatĂ© lâinefficacitĂ© dâeffigies de grands-ducs dâAmĂ©rique et de faucons Ă©merillons peintes Ă la main pour rĂ©duire la squatterisation » de nichoirs par des Ă©tourneaux. En effet, on nâa notĂ© aucune diffĂ©rence significative entre des nichoirs avec et sans effigie, pour ce qui est de la proportion de nichoirs portant des nids, des oeufs ou des oisillons. Les maquettes de prĂ©dateurs peuvent mĂȘme, Ă lâoccasion, attirer les oiseaux plutĂŽt que les repousser Conover 1983; LGL Ltd. 1987. Il arrive souvent, par exemple, que les carouges, les quiscales et les corneilles houspillent les hiboux ou les maquettes de hiboux. Conover 1982, 1985b a cependant constatĂ© quâun hibou mobile en plastique tenant une corneille en plastique dans ses serres Ă©loignait les corneilles de potagers et de champs de faible superficie. Une version fixe du mĂȘme dispositif sâest avĂ©rĂ©e inefficace. Ă©valuation - Les prĂ©dateurs artificiels Ă©tant moins rĂ©alistes que les oiseaux vivants, leur efficacitĂ© est limitĂ©e. Les oiseaux nuisibles finissent par se rendre compte que la maquette nâest quâune maquette et quâil nây a pas de danger. Si une protection Ă court terme suffit, on peut recourir aux prĂ©dateurs artificiels. Ils sont bon marchĂ© et faciles Ă mettre en place. On peut renforcer leur efficacitĂ© en les dĂ©plaçant souvent. Recommandation - Technique recommandĂ©e seulement dans le cas oĂč une protection Ă trĂšs court terme ou localisĂ©e est nĂ©cessaire. Non recommandĂ©e, en gĂ©nĂ©ral, pour les terrains dâaviation. Documents recensĂ©s - BSCE 1988; Belant et coll. 1997e; Conover 1979, 1982, 1983, 1984, 1985b; Crocker 1984; DeFusco et Nagy 1983; Frings et Frings 1967; Hothem et DeHaven 1982; Inglis 1980; Koski et Richardson 1976; LGL Ltd. 1987; Naef-Daenzer 1983; Saul 1967; Stout et Schwab 1979. Cerfs-volants en forme de buse et ballons Description - Les cerfs-volants en forme de buse sont une autre forme de prĂ©dateur artificiel. Ils sont ancrĂ©s au sol ou suspendus Ă des ballons dâhĂ©lium ou Ă des mĂąts, qui les maintiennent en hauteur. Fondement biologique - Les cerfs-volants en forme de buse exploitent le principe selon lequel une espĂšce-proie fuira une zone dans laquelle elle perçoit un danger. En lâabsence de menace rĂ©elle, les oiseaux auront tĂŽt fait de sâapercevoir quâils nâont pas besoin de fuir câest alors que le cerf-volant aura perdu son efficacitĂ©. RĂ©sultats de recherches - Des cerfs-volants imitant des buses et dâautres rapaces ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour effrayer des oiseaux dans des champs de maĂŻs et de tournesols Harris 1980; Conover 1983 et dans des vignobles Hothem et coll. 1981; Hothem et DeHaven 1982. Habituellement, ces cerfs-volants sont suspendus Ă des ballons remplis dâhĂ©lium ou attachĂ©s Ă des mĂąts de façon Ă demeurer en hauteur pendant les pĂ©riodes sans vent. Conover 1983 a menĂ© des expĂ©riences avec quatre modĂšles de cerfs-volants imitant des buses Mauserbussard, Falke, Steinalder et Habitch. Ceux-ci diffĂ©raient par lâespĂšce reprĂ©sentĂ©e, la taille, lâenvergure et la couleur. Chaque cerf-volant Ă©tait attachĂ© Ă mi-chemin dâun fil de nylon tressĂ© reliant deux mĂąts de bambou plantĂ©s Ă 3 m de distance. Les cerfs-volants nâont pas dĂ©couragĂ© les oiseaux de ravager des champs de maĂŻs. Parce quâils nâĂ©taient pas attachĂ©s Ă des ballons, ils Ă©taient moins mobiles 40 m de portĂ©e pour les cerfs-volants reliĂ©s Ă des ballons par rapport Ă 2 m, pour des cerfs-volants sans ballon et donc moins efficaces pour effrayer les oiseaux. Une fois en mouvement on les a suspendus Ă des ballons, ils sont devenus efficaces Conover 1984. Hothem et coll. 1981 ont utilisĂ© quatre cerfs-volants avec ballons pour Ă©loigner des oiseaux de vignobles un cerf-volant en forme dâaigle dâune envergure de 1,35 m, un cerf-volant en forme dâaigle dont le bord dâattaque des ailes Ă©tait percĂ© de quatre trous ronds, un cerf-volant Ă la face infĂ©rieure reprĂ©sentant un faucon, et un cerf-volant en tissu en forme dâaigle de 1,65 m dâenvergure. Tous les cerfs-volants Ă©taient attachĂ©s Ă des ballons dâhĂ©lium de 1,2 m de diamĂštre. Les ballons Ă©taient retenus au sol par un fil de nylon dâune force de 23 kg; chaque jour, la longueur du fil Ă©taient rĂ©glĂ©e entre 8 et 52 m. Un ensemble cerf-volant-ballon a Ă©tĂ© mis en place pour protĂ©ger de 1,0 Ă 1,1 ha de vignes pendant une pĂ©riode dâessai de sept jours, puis enlevĂ© pour une autre pĂ©riode tĂ©moin de sept jours. Pour rĂ©duire le risque dâhabituation, les cerfs-volants et la couleur des ballons cinq couleurs diffĂ©rentes Ă©taient changĂ©s tous les un Ă deux jours. Les rĂ©sultats donnent Ă penser que les dĂ©gĂąts causĂ©s par les oiseaux ont diminuĂ© pendant les sept jours oĂč les vignes Ă©taient protĂ©gĂ©es par les cerfs-volants-ballons; mais cette diminution nâĂ©tait pas significative. Il se peut que la taille de lâĂ©chantillon ait Ă©tĂ© trop restreinte pour permettre un essai significatif. Hothem et DeHaven 1982 ont mis Ă lâessai un cerf-volant-buse dans des vignobles. Le cerfvolant avait une envergure de 1,3 m et arborait les couleurs dâun aigle royal immature. Il Ă©tait suspendu Ă un ballon bleu rempli dâhĂ©lium, dâun diamĂštre de 1,7 m. Au terme de six pĂ©riodes de 14 jours 7 jours avec protection suivis de 7 jours sans protection, aucune diffĂ©rence nâa Ă©tĂ© constatĂ©e dans le pourcentage de raisins perdus 2,8 % pendant les pĂ©riodes avec protection par rapport Ă 2,9 % pendant les pĂ©riodes tĂ©moins. Toutefois, lâampleur des dĂ©gĂąts semble avoir augmentĂ© en fonction de la distance du cerf-volant-ballon, donnant Ă penser que le rĂ©pulsif ait pu avoir un trĂšs petit rayon dâefficacitĂ©. Les cerfs-volants subissaient des dommages lorsque les vents dĂ©passaient 8 km/h, mais leur durĂ©e de vie atteignait gĂ©nĂ©ralement 14 jours. Des oies des neiges auraient Ă©tĂ© repoussĂ©es dâune grande superficie 5 km de rayon lorsquâon a utilisĂ© un cerf volant en losange rempli dâhĂ©lium, accrochĂ© Ă une ligne tendue au sol sur laquelle il se dĂ©plaçait selon des mouvements irrĂ©guliers DeFusco et Nagy 1983. Apparemment, les oies des neiges ne se sont pas habituĂ©es Ă ce dispositif. Les vents violents peuvent rĂ©duire lâefficacitĂ© des cerfs-volants. Harris 1980 a signalĂ© que les cerfs-volants-ballons ne peuvent supporter les vents violents dans les prairies du Manitoba. On ne connaĂźt pas clairement quelle est la vitesse dâaccoutumance; certains travailleurs ont fait Ă©tat dâune habituation lente ou nulle DeFusco et Nagy 1983, tandis que dâautres ont signalĂ© une perte dâeficacitĂ© plus rapide. Inglis 1980 a signalĂ© que des pigeons ramiers sâĂ©taient habituĂ©s Ă un cerf-volant- ballon en 4 heures Ă peine. Ă©valuation - Les ballons et les cerfs-volants peuvent sâavĂ©rer de bons dispositifs dâeffarouchement sur les terrains dâaviation; ils sont toutefois dâune utilitĂ© limitĂ©e parce que les animaux sây habituent. Les cerfs-volants-ballons, dâinstallation facile, peuvent ĂȘtre dĂ©placĂ©s dâun endroit Ă un autre sans trop de difficultĂ©. Ils pourraient ĂȘtre efficaces prĂšs de petits Ă©tangs ou de zones temporairement humides qui attirent les oiseaux, par exemple. Les cerfs-volants-ballons prĂ©sentent toutefois des limites dans la pratique. Il peut ĂȘtre difficile de garder les ballons gonflĂ©s. Les vents violents un problĂšme sur les terrains dâaviation ouverts et la pluie peuvent les rendre inefficaces. Il faudrait utiliser dâautres dispositifs dâeffarouchement canons, Ă©pouvantails pour rendre les cerfs-volants-ballons plus efficaces. Recommandation - Les cerfs-volants en forme de buse et les ballons sont recommandĂ©s uniquement pour les cas oĂč une protection Ă court terme et localisĂ©e suffit. Documents recensĂ©s - Conover 1983; DeFusco et Nagy 1983; Harris 1980; Hothem et coll. 1981; Hothem et DeHaven 1982; Inglis 1980. GoĂ©lands et mouettes artificiels Description - Ici, on entend des rĂ©pliques ou de vĂ©ritables carcasses de goĂ©lands et de mouettes disposĂ©es comme si les oiseaux Ă©taient tombĂ©s et Ă©taient morts sur place. Fondement biologique - Les carcasses dâoiseaux, ou des rĂ©pliques de celles ci, servent dâavertissement dâun danger, actuel ou rĂ©cent, dans la zone oĂč elles se trouvent. Souvent, les oiseaux sâapprochent de la carcasse pour lâexaminer, mais ils quittent habituellement les lieux lorsquâils dĂ©couvrent que lâoiseau est dans une position non naturelle. RĂ©sultats de recherches - On a utilisĂ© des carcasses dâoiseaux pour repousser et Ă©pouvanter les oiseaux des zones agricoles Naef Daenzeer 1983 et des aĂ©roports voir Koski et Richardson 1976, Inglis 1980, et DeFusco et Nagy 1983. Des carcasses artificielles ont Ă©galement Ă©tĂ© utiles pour effrayer les oiseaux dans d'autres circonstances. Par exemple, on a pu, au moyen de carcasses naturelles ou artificielles de goĂ©lands ou de mouettes disposĂ©es bien en Ă©vidence, effaroucher les oiseaux de ces espĂšces et ainsi les Ă©loigner de certains aĂ©roports Saul 1967; Stout et Schwab 1979; Howard 1992. Dans la plupart des pays, toutefois, ces mĂ©thodes nâont pas Ă©tĂ© jugĂ©es suffisamment efficaces pour ĂȘtre adoptĂ©es de maniĂšre opĂ©rationnelle BSCE 1988. Le recours Ă des carcasses, naturelles ou artificielles, de goĂ©lands et de mouettes placĂ©es dans des positions non naturelles ou dans des positions dâoiseaux morts ou blessĂ©s a dĂ©montrĂ© une certaine efficacitĂ©. Stout et coll 1974 ont utilisĂ© des goĂ©lands ou des mouettes artificiels pour Ă©loigner des goĂ©lands Ă ailes grises dâun terrain dâaviation situĂ© Ă Shemya dans les Ăźles AlĂ©outiennes, ainsi que des goĂ©lands Ă bec cerclĂ© dâune dĂ©charge situĂ©e prĂšs dâune base aĂ©rienne Ă Pasadena, au Texas. Dans ce dernier cas, les goĂ©lands devaient ĂȘtre en vol pour voir la carcasse artificielle sur le sol. On a fait jouer un enregistrement de cris de dĂ©tresse pour que les oiseaux prennent leur envol. Aux Pays Bas, on a pu constater que le recours Ă des goĂ©lands empaillĂ©s adoptant des positions dâoiseaux blessĂ©s Ă©tait efficace uniquement si on les dĂ©plaçait frĂ©quemment pour Ă©viter que les oiseaux sâhabituent Ă leur prĂ©sence Hardenberg 1965. GrĂące Ă des carcasses crucifiĂ©es et Ă des reproductions en polystyrĂšne, on a rĂ©ussi Ă Ă©loigner les goĂ©lands et les mouettes de certaines aires de repos, aux aĂ©roports dâAuckland et de Wellington, en Nouvelle ZĂ©lande. La rĂ©ussite, ici, Ă©tait attribuable Ă la prĂ©sence dâautres aires de repos. Ă un troisiĂšme aĂ©roport, oĂč les oiseaux ne disposaient pas dâune autre aire de repos, les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© moins bons Caithness 1970. On a eu recours Ă des goĂ©lands et des mouettes artificiels dans le cadre du programme intensif de lutte aux goĂ©lands et aux mouettes menĂ© chaque annĂ©e au site de la colonie importante de goĂ©lands Ă bec cerclĂ©, sur la flĂšche de la rue Leslie, Ă Toronto. Les goĂ©lands artificiels Ă©taient, en fait, des ailes de goĂ©lands attachĂ©es Ă une bouteille en plastique que lâon lançait en lâair pour simuler la chute dâun oiseau blessĂ©. On a Ă©galement utilisĂ© des faucons, des dispositifs pyrotechniques et des cris de dĂ©tresse dans le cadre dâun programme qui a permis dâempĂȘcher la nidification des goĂ©lands Ă bec cerclĂ© dans de grandes parties du secteur en cause Watermann 1985, 1986, 1987; Watermann et Cunningham 1989. Dans plusieurs programmes de lutte Ă des aĂ©roports et Ă des dĂ©charges, on tue des goĂ©lands et des mouettes quâon lance ensuite en lâair en mĂȘme temps que se font entendre les dĂ©tonations de piĂšces pyrotechniques; cela accroĂźt, signale t on, lâefficacitĂ© des dispositifs pyrotechniques. Ă©valuation - Tout comme bon nombre des rĂ©pulsifs visuels dont nous avons traitĂ© jusquâĂ maintenant, les carcasses rĂ©elles ou artificielles de goĂ©lands et de mouettes ou dâautres espĂšces repoussent certains oiseaux, mais leur pĂ©riode dâefficacitĂ© est limitĂ©e car les oiseaux finissent par sâhabituer. Recommandation - UtilisĂ©s seuls, les goĂ©lands ou les mouettes artificiels sont recommandĂ©s uniquement dans les cas oĂč une protection Ă court terme et localisĂ©e suffit. Toutefois, les carcasses artificielles ou les oiseaux empaillĂ©s peuvent ĂȘtre un Ă©lĂ©ment efficace dâun programme intĂ©grĂ© de protection. Documents recensĂ©s - BSCE 1988; Caithness 1970; DeFusco et Nagy 1983; Hardenberg 1965; Inglis 1980l; Koski et Richardson 1976; Naef-Daenzer 1983; Saul 1967; Stout et Schwab 1979; Stout et coll. 1974; Howard 1992; Watermann 1985, 1986, 1987; Watermann et Cunningham 1989. Fauconnerie Description - Utilisation de faucons et dâautres rapaces des buses entraĂźnĂ©s par des fauconniers professionnels pour chasser les oiseaux de certaines aires et parfois mĂȘme les tuer. Fondement biologique - La majoritĂ© des oiseaux adoptent un comportement dâĂ©chappement Ă la vue de faucons et de buses susceptibles de les attaquer. Les oiseaux fuient la prĂ©sence des faucons pour leur propre survie. RĂ©sultats de recherches - On a utilisĂ© des rapaces pour effaroucher les oiseaux Ă un certain nombre dâaĂ©roports, notamment au Canada Blokpoel 1976; Koski et Richardson 1976; DeFusco et Nagy 1983; Blokpoel 1984; Hild 1984; BSCE 1988; Erickson et coll. 1990. Dans le cadre dâune Ă©tude menĂ©e Ă la fin des annĂ©es 1940, on a utilisĂ© des faucons pĂšlerins pour chasser des goĂ©lands et des mouettes dâun terrain dâaviation en Grande-Bretagne Wright 1965. La mesure sâest rĂ©vĂ©lĂ©e efficace mĂȘme sâil fallait lancer les faucons au moins une fois par jour, et parfois plus souvent, pour tenir les goĂ©lands et les mouettes Ă lâĂ©cart. Dâautres Ă©tudes du recours Ă la fauconnerie ont Ă©tĂ© menĂ©es sur une gamme variĂ©e dâespĂšces Seaman 1970; Heighway 1970; Mikx 1970. Heighway 1970 a fait Ă©tat dâune Ă©tude sur les faucons pĂšlerins Ă la Royal Naval Air Station sur la cĂŽte nord de lâĂ©cosse. Il a fallu Ă une Ă©quipe de huit faucons pĂšlerins dirigĂ©s par deux entraĂźneurs Ă plein temps deux ans pour contrĂŽler la population de goĂ©lands et de mouettes qui utilisaient lâendroit. On a eu recours Ă des dispositifs pyrotechniques et Ă des canons Ă gaz comme complĂ©ments aux efforts des fauconniers. Il fallait, en moyenne, remplacer deux faucons par annĂ©e. Ă une base aĂ©rienne de Hollande, on a rĂ©ussi Ă Ă©loigner les goĂ©lands et les mouettes ainsi que dâautres espĂšces des pistes dâatterrissage grĂące Ă un groupe de quatre vautours. LĂ encore, on a eu recours Ă des techniques comme lâemploi de dispositifs pyrotechniques, en plus des rapaces. Il est important de noter que les goĂ©lands et les mouettes nâont dĂ©montrĂ© aucun signe dâaccoutumance aux vautours pendant les deux annĂ©es de cette Ă©tude Mikx 1970. Par contre, Hahn 1996 dans un rapport sur lâutilisation de faucons sur un terrain dâaviation militaire en Allemagne signale, en conclusion, quâil ne peut recommander le recours Ă la fauconnerie comme mĂ©thode courante de protection aux terrains dâaviation civile. La fauconnerie constitue ou a constituĂ© un Ă©lĂ©ment clĂ© des programmes de lutte contre le pĂ©ril aviaire aux cinq aĂ©roports suivants Lester B. Pearson International Toronto, Dorval MontrĂ©al, North Bay, BFC Trenton, et BFC Shearwater Blokpoel 1980; Mason 1980; Transports Canada 1984; LGL Limited, obs. pers. 1998. Tous ces programmes comportent le recours Ă des techniques supplĂ©mentaires en plus de la fauconnerie, notamment des cartouches dĂ©tonantes dispositifs pyrotechniques, des cris de dĂ©tresse et des mises Ă mort. De plus, les goĂ©lands et les mouettes ont appris Ă associer la prĂ©sence du camion patrouilleur au danger et le camion lui-mĂȘme est devenu cause dâeffarouchement les goĂ©lands et les mouettes sont capables de distinguer le camion patrouilleur des autres vĂ©hicules [Mason 1980]. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les programmes fondĂ©s sur la fauconnerie Ă ces aĂ©roports ont Ă©tĂ© jugĂ©s une rĂ©ussite Environmental Assessment Board 1987a,b; Mason 1988. En fait, Mason 1988 croyait que les goĂ©lands et les mouettes avaient appris Ă ne pas voler au dessus de lâaĂ©roport Ă cause du programme de lutte contre le pĂ©ril aviaire. RĂ©cemment, on a utilisĂ© des rapaces, de concert avec dâautres mĂ©thodes dâeffarouchement, dans le but de limiter lâaire de nidification dâune grande colonie de goĂ©lands Ă bec cerclĂ©, Ă Toronto Blokpoel et Tessier 1987. On a attachĂ© diverses espĂšces de rapaces Ă des perchoirs pendant la majeure partie de lâĂ©tude, ne les laissant libres de voler quâoccasionnellement. Lâutilisation de ces rapaces, jumelĂ©e Ă dâautres techniques dispositifs pyrotechniques, goĂ©lands et mouettes artificiels, mises Ă mort et cris de dĂ©tresse a permis dâempĂȘcher les goĂ©lands et les mouettes de faire leurs nids dans certains secteurs; dâautres espĂšces, toutefois, comme les bernaches du Canada, nâont Ă©tĂ© aucunement affectĂ©es Watermann 1985, 1986, 1987. En 1997 et en 1998, on a utilisĂ© des faucons pour empĂȘcher les oiseaux nicheurs dâavoir accĂšs Ă une partie Ă©tendue de la grande colonie de goĂ©lands Ă bec cerclĂ© dâEastport Hamilton, Ontario U. Watermann et M. Givlin, Bird Control International, comm. pers. 1998. Les techniques de fauconnerie ont Ă©tĂ© appliquĂ©es Ă des dĂ©charges contrĂŽlĂ©es Ă Trenton et North Bay Blokpoel 1980. Une Ă©tude quantitative de lâefficacitĂ© du programme dâeffarouchement des goĂ©lands et des mouettes a Ă©tĂ© menĂ©e Ă la dĂ©charge de Quinte Trenton, Ontario au printemps de 1983 Risley 1983; Risley et Blokpoel 1984. LâĂ©quipe de lutte contre le pĂ©ril aviaire sâest rendue Ă la dĂ©charge au moins deux fois par jour et a appliquĂ© diverses techniques dâeffarouchement, notamment en lĂąchant des faucons ou des buses, en tirant des cartouches dĂ©tonantes, en lançant des carcasses de goĂ©lands et de mouettes en lâair et en tirant des munitions chargĂ©es. Les mĂ©thodes utilisĂ©es et le moment de la journĂ©e variaient et le niveau dâaccoutumance des goĂ©lands et des mouettes Ă©tait faible Risley 1983. LâĂ©tude a permis de conclure que le programme de lutte contre les goĂ©lands et les mouettes Ă la dĂ©charge de Quinte a Ă©tĂ© trĂšs efficace. La grande efficacitĂ© du programme semblait dĂ©couler des effets cumulatifs de plusieurs Ă©pisodes de lutte contre le pĂ©ril aviaire Risley et Blokpoel 1984. Le recours Ă la fauconnerie fait actuellement partie des programmes de lutte utilisĂ©s Ă la dĂ©charge rĂ©gionale de Halton ainsi quâĂ celle de la route 12 de Niagara, Ă Grimsby en Ontario et Ă une autre dĂ©charge situĂ©e prĂšs de MontrĂ©al. Dans le cadre dâune Ă©tude effectuĂ©e par Kenward 1978, in Inglis 1980, les vautours nâont pas rĂ©ussi Ă chasser des pigeons ramiers de champs de Brassica. AprĂšs des attaques rĂ©pĂ©tĂ©es de la part des vautours les pigeons revenaient habituellement sâinstaller dans les champs et continuaient Ă sây nourrir. Le recours Ă la fauconnerie de concert avec dâautres techniques dâeffarouchement a permis dâĂ©loigner les goĂ©lands et les mouettes, qui ont montrĂ© peu de signes dâaccoutumance. Toutefois, plusieurs travailleurs ont remarquĂ© que la fauconnerie prĂ©sente diverses lacunes dont on devrait tenir compte avant dâopter pour cette technique Wright 1965; Blokpoel 1980; Mason 1980; Transports Canada 1984; Environmental Assessment Board 1987a. Auparavant, il Ă©tait difficile dâobtenir des faucons et des buses, et beaucoup des oiseaux les plus performants comme les faucons pĂšlerins, par exemple appartenaient Ă des espĂšces menacĂ©es dâextinction. Toutefois, grĂące au rĂ©cent essor des programmes de reproduction en captivitĂ©, on peut dorĂ©navant se procurer facilement des rapaces, mĂȘme des faucons pĂšlerins. Tout bon programme de lutte contre le pĂ©ril aviaire exige plusieurs rapaces. Selon Transports Canada 1984, par exemple, le nombre optimal dâindividus pour le programme de lutte Ă lâaĂ©roport international Lester B. Pearson sâĂ©tablit Ă 20 rapaces appartenant Ă 5 espĂšces diffĂ©rentes. Ainsi, des rapaces de tailles variĂ©es peuvent sâattaquer spĂ©cifiquement aux diverses espĂšces problĂšmes de lâaĂ©roport. LĂ oĂč les goĂ©lands et les mouettes posent le principal risque, quelques individus dâune seule et mĂȘme espĂšce de faucons de grande taille suffiraient. Il faut plusieurs individus parce que les faucons ne peuvent ĂȘtre maintenus en vol constamment; ils se fatiguent. Ils ne peuvent voler toute une journĂ©e aprĂšs un repas complet et on ne peut pas les faire voler en pĂ©riode de mue. De plus, ils peuvent se blesser ou se perdre. Il faut faire appel Ă des fauconniers sĂ©rieux et bien formĂ©s pour obtenir de bons rĂ©sultats. La fauconnerie est art, et lâentraĂźnement, la volerie et les soins exigent beaucoup de dĂ©vouement et de grandes compĂ©tences Blokpoel 1980. Ă cause des longues heures de travail et des risques de maladie et dâabsences de la part des fauconniers, il est prĂ©fĂ©rable de faire appel Ă une Ă©quipe de plusieurs personnes. Enfin, les faucons ne peuvent ĂȘtre mis Ă contribution par mauvais temps, comme dans le brouillard, pendant de fortes pluies ou des vents forts Wright 1965; Blokpoel 1980; Transports Canada 1984. Ce sont lĂ des conditions qui ont pour effet dâencourager les goĂ©lands et les mouettes Ă utiliser les aires de nutrition et de repos situĂ©es Ă lâintĂ©rieur des terres. Un nombre insuffisant de faucons pendant ces pĂ©riodes pourrait rendre difficile la lutte contre les goĂ©lands et les mouettes. Ă©valuation - Le recours Ă la fauconnerie pour la lutte contre le pĂ©ril aviaire repose sur un fondement biologique solide. Les faucons effarouchent les oiseaux nuisibles de maniĂšre adĂ©quate et ceux ci ne sây habituent pas parce quâils sont rĂ©ellement menacĂ©s. Le fait de laisser un faucon tuer un oiseau nuisible Ă lâoccasion renforce la menace. Le fait que la fauconnerie soit une technique manuelle utilisĂ©e de maniĂšre sĂ©lective en accroĂźt lâefficacitĂ© par comparaison Ă un produit automatique contrĂŽlĂ© par une minuterie. Il faut disposer de fauconniers expĂ©rimentĂ©s et de rapaces entraĂźnĂ©s; il se peut que ni lâun ni lâautre ne soit disponible Ă court prĂ©avis. Les rapaces ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©s la nuit ou en pĂ©riode de grands vents ou de fortes pluies. Recommandation - La fauconnerie est recommandĂ©e comme Ă©lĂ©ment trĂšs efficace dâun programme de lutte contre le pĂ©ril aviaire dans les aĂ©roports. Cette mĂ©thode peut ĂȘtre utilisĂ©e de concert avec dâautres techniques. Documents recensĂ©s - Blokpoel 1976; Blokpoel 1980; Blokpoel 1984; Blokpoel et Tessier 1987; BSCE 1988; DeFusco et Nagy 1983; Environmental Assessment Board 1987a,b; Erickson et coll. 1990; Heighway 1970; Hild 1984; Kenward 1978 in Inglis 1980; Koski et Richardson 1976; Mason 1980; Mason 1988; Mikx 1970; Risley 1983; Risley et Blokpoel 1984; Seaman 1970; Transports Canada 1984; Watermann 1985, 1986, 1987; Wright 1965. AĂ©ronefs On a utilisĂ© des aĂ©ronefs, Ă voilure fixe ou tournante hĂ©licoptĂšres, dans lâintention avouĂ©e de chasser ou dâeffaroucher les oiseaux dâun lieu, particuliĂšrement en milieu agricole. Il existe, au Canada, des rĂšglements interdisant aux aĂ©ronefs de voler Ă proximitĂ© de colonies dâoiseaux marins en raison des perturbations qui peuvent en rĂ©sulter pour les oiseaux nicheurs. Toutefois, nombre dâoiseaux se sont de toute Ă©vidence adaptĂ©s au bruit et aux stimulus visuels associĂ©s aux aĂ©ronefs prĂšs des aĂ©roports. Ces oiseaux ne sont alors ni repoussĂ©s ni effrayĂ©s. Bien que dans beaucoup de situations on puisse clairement effaroucher ou chasser les oiseaux au moyen dâaĂ©ronefs, et mĂȘme prĂšs des aĂ©roports si le but visĂ© est de les effaroucher, cette technique ne peut sâappliquer de maniĂšre pratique aux aĂ©roports, Ă©tant donnĂ© que, dans ces cas, lâaĂ©ronef de chasse pourrait prĂ©senter lui mĂȘme un risque pour les autres aĂ©ronefs. En outre, les collisions entre oiseaux et aĂ©ronefs reprĂ©sentent un risque. On a signalĂ© au moins un Ă©crasement dâavion au cours dâun exercice dâeffarouchement dâoiseaux; le pilote de lâavion aurait tentĂ© dâĂ©viter une volĂ©e dâoiseaux National Transportation Safety Board des Ă©tats Unis, dossier no 1612. Recommandation - Non recommandĂ©. ModĂšles rĂ©duits dâavions tĂ©lĂ©guidĂ©s Description - On peut utiliser des modĂšles rĂ©duits dâavions tĂ©lĂ©guidĂ©s pour effaroucher et chasser les oiseaux. Le niveau dâefficacitĂ© de lâavion peut ĂȘtre rehaussĂ© si lâon peint la forme dâun rapace sur le fuselage. Des modĂšles rĂ©duits dâavions en forme de faucon sont Ă©galement utilisĂ©s. Fondement biologique - Des modĂšles rĂ©duits dâavions imitant des faucons et des buses peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour effaroucher et chasser les oiseaux de certains endroits prĂ©cis. RĂ©sultats de recherches - Les modĂšles rĂ©duits dâavions radioguidĂ©s offrent des possibilitĂ©s pour ce qui est dâĂ©loigner les oiseaux des aĂ©roports, des terres agricoles, des installations aquacoles ainsi que des dĂ©charges Saul 1967; Ward 1975a; DeFusco et Nagy 1983; Parsons et coll. 1990. Lâutilisation de ces modĂšles rĂ©duits nĂ©cessite des opĂ©rateurs habiles Littauer 1990a. Câest pourquoi, notamment, leur utilisation nâest pas trĂšs rĂ©pandue pour effaroucher les oiseaux aux aĂ©roports BSCE 1988. On a eu recours Ă des modĂšles rĂ©duits dâavions pour Ă©loigner des oiseaux piscivores, comme les cormorans et les hĂ©rons, dâinstallations dâaquaculture Coniff 1991; Parsons et coll. 1990. Pour les grandes fermes piscicoles sur le continent, on a recommandĂ© de faire voler un modĂšle rĂ©duit dâavion pour chaque section de 200 Ă 300 acres Littauer 1990a. Les modĂšles rĂ©duits dâavions se sont rĂ©vĂ©lĂ©s utiles pour rĂ©duire le nombre de goĂ©lands et de mouettes dans une dĂ©charge du sud est des Ă©tats Unis R. Davis, LGL Limited, obs. non publiĂ©es. Dans ce cas, un modĂšle dâavion Ă large voilure tournait continuellement en rond au dessus du site pendant les heures de clartĂ©. Le programme a Ă©tĂ© une rĂ©ussite, mais nĂ©cessitait beaucoup de main dâoeuvre. En IsraĂ«l, on a eu recours Ă des modĂšles rĂ©duits dâavions de concert avec des dispositifs sonores pour effaroucher des oiseaux nuisibles Yashon 1994. Ă lâaide dâun avion expĂ©rimental Ă©pousant la forme dâun faucon, on a rĂ©ussi Ă chasser les Ă©tourneaux et les pluviers kildir de lâaĂ©roport international de Vancouver, ainsi que les canards et les oies de lâĂźle Westham de Vancouver, en C. B. Ward 1975a; Solman 1981. La plupart des oiseaux ont affichĂ© un comportement dâĂ©vitement similaire au comportement causĂ© par un vĂ©ritable faucon. Toutefois, un tel avion Ă©tant difficile Ă piloter, il faut faire appel Ă un technicien expĂ©rimentĂ©. Une autre approche efficace consiste Ă peindre le dessin dâun rapace sur un modĂšle rĂ©duit dâavion conventionnel Saul 1967. Lâutilisation dâavions radioguidĂ©s prĂ©sente un problĂšme en ce sens quâil est souvent difficile de contrĂŽler la direction dans laquelle les oiseaux effarouchĂ©s se dispersent, ce qui peut entraĂźner des blessures et des dommages sâil y a collision entre les oiseaux et les modĂšles rĂ©duits Coniff 1991. Le recours Ă ce moyen nĂ©cessite de bonnes conditions mĂ©tĂ©orologiques ainsi que des aires dâatterrissage et de ravitaillement adĂ©quates. On se prĂ©occupe beaucoup Ă©galement du risque que la prĂ©sence de modĂšles rĂ©duits dâavions prĂšs de pistes dâatterrissage en service peut prĂ©senter pour les avions en vraie grandeur. Ă©valuation - Lâutilisation de modĂšles rĂ©duits dâavions ne serait efficace que sur des aires plutĂŽt restreintes dont le technicien pilotant le modĂšle rĂ©duit pourrait avoir une vue dâensemble. Cidessous figurent dâautres avantages et dâautres limites de cette mĂ©thode. Avantages Les oiseaux peuvent ne sâhabituer que lentement Ă un modĂšle rĂ©duit dâavion qui les effarouche activement, spĂ©cialement si lâappareil Ă©pouse la forme dâun faucon. Pour empĂȘcher les oiseaux de retourner Ă une aire et de sây poser, on peut faire tourner en rond un modĂšle rĂ©duit dâavion au dessus du site. Il est fort probable que cette technique soit moins ciblĂ©e sur certaines espĂšces que le sont dâautres. InconvĂ©nients Il faut faire appel Ă des pilotes habiles. Cette technique nĂ©cessite beaucoup de main dâoeuvre. Il faut avoir Ă proximitĂ© un site dâatterrissage et de ravitaillement. Il nâest pas facile de contrĂŽler la direction dans laquelle les oiseaux se dispersent. On ne peut utiliser les modĂšles rĂ©duits dâavions par vents forts, lorsquâil pleut ou quâil neige. Lâutilisation de cette mĂ©thode prĂšs des pistes dâatterrissage en service prĂ©sente certains risques. Recommandation - Technique recommandĂ©e, mais uniquement pour les aires des aĂ©roports qui nâavoisinent pas des pistes dâatterrissage et des voies de circulation en service. Il peut ĂȘtre difficile de mettre en oeuvre cette technique en raison de la raretĂ© des pilotes compĂ©tents. Documents recensĂ©s - Coniff 1991; BSCE 1988; DeFusco et Nagy 1983; Inglis 1980; Littauer 1990a; Parsons et coll. 1990; Saul 1967; Solman 1976, 1981; Ward 1975a. Sources lumineuses Description - Lors de diverses tentatives dans le but dâeffaroucher des oiseaux, on a eu recours Ă des feux clignotants, tournants et stroboscopiques ainsi quâĂ des projecteurs Krzysik 1987. Fondement biologique - Le fondement biologique de lâefficacitĂ© des sources lumineuses comme Ă©lĂ©ment dissuasif nâa pas Ă©tĂ© clairement Ă©tabli. Les feux ne sont pas un Ă©lĂ©ment Ă long terme de lâenvironnement auquel les oiseaux ont pu sâadapter naturellement. Il se peut quâils constituent, dans certaines situations, un stimulus nouveau qui, par consĂ©quent, provoque une rĂ©action dâĂ©vitement. Cela sâavĂšre particuliĂšrement dans le cas des feux clignotants, tournants et stroboscopiques. Dans lâobscuritĂ©, les feux peuvent aveugler ou dĂ©sorienter les individus des espĂšces nocturnes. Ils peuvent Ă©galement servir Ă avertir les oiseaux de lâapproche dâun danger, comme un avion, par exemple. RĂ©sultats de recherches - On a utilisĂ© des projecteurs pour dissuader des canards de se poser dans des champs de cĂ©rĂ©ales pour sây nourrir, et des essais ont dĂ©montrĂ© que certains migrateurs nocturnes font des manoeuvres dâĂ©vitement lorsquâils sont Ă©clairĂ©s par des faisceaux lumineux voir Koski et Richardson 1976. Bien que les projecteurs soient des Ă©lĂ©ments dissuasifs efficaces dans certaines situations, ils attirent parfois les oiseaux, la nuit, spĂ©cialement par temps nuageux ou brumeux. La plupart des renseignements sur lâutilisation de feux stroboscopiques pour effaroucher les oiseaux proviennent de cas oĂč les oiseaux prĂ©sentaient un risque grave Ă la sĂ©curitĂ© des avions et des terrains dâaviation. Les informations rĂ©centes sur lâutilisation de feux stroboscopiques sur des terrains dâaviation font Ă©tat de rĂ©sultats inĂ©gaux. Lawrence et coll. 1975, aprĂšs avoir examinĂ© divers types de donnĂ©es non scientifiques, statistiques et expĂ©rimentales, ont conclu que les feux stroboscopiques avaient un certain effet dissuasif. Une Ă©tude effectuĂ©e au R. U. en 1976 a rĂ©vĂ©lĂ© que lâutilisation des feux dâatterrissage des aĂ©ronefs pendant le jour entraĂźnait une rĂ©duction du nombre de collisions avec des oiseaux. Lâutilisation simultanĂ©e des feux Ă Ă©clats anticollision a permis de rĂ©duire encore plus le nombre de collisions avec des oiseaux. Les feux stroboscopiques semblaient plus efficaces pour effaroucher les pluviers que les goĂ©lands et les mouettes. Toutefois, Zur 1982 nâa pas constatĂ© de rĂ©duction importante du nombre de collisions avec des DC 9 Ă©quipĂ©s de feux stroboscopiques par comparaison Ă dâautres appareils qui nâen possĂ©daient pas. Briot 1986 a observĂ© la maniĂšre dont des corneilles, des pies bavardes et des geais des chĂȘnes rattachĂ©s au sol rĂ©agissaient Ă des survols Ă faible altitude dâaĂ©ronefs Ă©quipĂ©s ou non de feux stroboscopiques blancs de 100 000 candela clignotant Ă 4 Hz. On a enregistrĂ© la distance sĂ©parant lâoiseau de lâaĂ©ronef au moment oĂč lâoiseau essayait de sâenvoler. Aucune diffĂ©rence importante nâa Ă©tĂ© observĂ©e dans la distance Ă laquelle la rĂ©action apparaissait entre les survols dâaĂ©ronefs munis de feux stroboscopiques et les autres. Par contre, on a notĂ© que la distance Ă laquelle les oiseaux Ă©taient effarouchĂ©s augmentait lĂ©gĂšrement Ă mesure quâaugmentait la frĂ©quence de clignotement. Toutefois, la procĂ©dure expĂ©rimentale utilisĂ©e peut avoir influĂ© sur les rĂ©sultats. Il se peut que les oiseaux rattachĂ©s au sol aient Ă©tĂ© hĂ©sitants Ă sâenvoler Ă mesure que lâaĂ©ronef approchait. Lors dâune Ă©tude portant sur les effets des feux stroboscopiques sur des mouettes atricilles et des crĂ©cerelles dâAmĂ©rique, Bahr et coll. 1992 ont constatĂ© que des feux stroboscopiques Ă une frĂ©quence de 50 Hz provoquaient des rĂ©actions plus rapides dans les battements cardiaques que des frĂ©quences de 5, 9 et de 15 Hz. En revanche, les frĂ©quences faibles semblaient dĂ©terminer les augmentations les plus fortes du rythme cardiaque. DâaprĂšs les rĂ©sultats dâune Ă©tude effectuĂ©e par Briot 1986, il semblerait que la distance dâeffarouchement sâaccroĂźt Ă mesure quâaugmente la frĂ©quence. Laty 1976 a proposĂ© quâon ne laisse pas cette frĂ©quence dĂ©passer 100 Hz. Gauthreaux 1988 a utilisĂ© une frĂ©quence de 1,3 Ă 2 Hz lors dâĂ©tudes en laboratoire menĂ©es avec des moineaux migrateurs. Dâautres Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que des frĂ©quences de 8 Ă 12 Hz provoquent du stress chef les goĂ©lands et les mouettes, les pigeons et les Ă©tourneaux Belton 1976; Solman 1976. Belton 1976 a constatĂ© que les goĂ©lands et les mouettes mettaient de 30 Ă 45 minutes de plus avant de sâapprocher dâune aire dâalimentation lorsque celle ci Ă©tait Ă©clairĂ©e par un feu stroboscopique blanc ou magenta Ă une frĂ©quence de 2 Hz. Les feux stroboscopiques nâont dĂ©montrĂ© aucun effet rĂ©pulsif Ă des frĂ©quences supĂ©rieures Ă 60 Hz. Lors dâune Ă©tude approfondie menĂ©e en laboratoire sur des mouettes atricilles et des crĂ©cerelles dâAmĂ©rique, Green et coll. 1993 ont examinĂ© les rĂ©actions des oiseaux Ă diverses longueurs dâondes couleurs et Ă diverses frĂ©quences. Les essais ont clairement dĂ©montrĂ© que les sujets Ă©taient conscients des stimulus offerts par les feux stroboscopiques et que ceux ci provoquaient chez eux des rĂ©actions physiologiques augmentation du rythme cardiaque. On nâa toutefois observĂ© aucune rĂ©action dâĂ©vitement manifeste. Selon les conclusions des auteurs, bien que les feux stroboscopiques puissent attirer lâattention des oiseaux, ils ne provoquent pas de rĂ©actions Ă©videntes dâeffroi, Ă tout le moins en lâabsence dâautres stimulus menaçants. Si les oiseaux associaient un feu stroboscopique Ă une menace, comme lâapproche dâun avion, par exemple, ils sâĂ©loigneraient peut ĂȘtre du danger. On a recommandĂ© que des essais soient effectuĂ©s quant Ă la frĂ©quence, Ă la couleur, Ă lâintensitĂ© et au mouvement des feux. Selon les rĂ©sultats de quelques Ă©tudes effectuĂ©es au moyen de feux stroboscopiques, de feux de barriĂšre jaunes et les feux rotatifs sur les installations aquacoles Salmon et coll. 1986; Nomsen 1989; Littauer 1990a ces feux repoussent effectivement les oiseaux qui sâalimentent la nuit par exemple, les hĂ©rons. Les feux aveuglent probablement les oiseaux; ceux ci, confus, Ă©prouvent ensuite de la difficultĂ© Ă attraper le poisson. Dans certains cas, les oiseaux sâhabituaient aux feux et apprenaient mĂȘme Ă les Ă©viter en se posant le dos tournĂ© aux sources lumineuses. Andelt et coll. 1997 ont constatĂ© que les feux rotatifs vifs nâĂ©loignaient pas les bihoreaux gris, qui se nourrissent la nuit, et les grands hĂ©rons dâune Ă©closerie de truites. Les hĂ©rons se rendaient dans la zone non Ă©clairĂ©e de lâĂ©closerie, mais ils attrapaient tout aussi bien le poisson, que la zone soit Ă©clairĂ©e ou non. Mossler 1979 a menĂ© des expĂ©riences Ă lâaide de feux clignotants Ă une dĂ©charge. On a construit un panneau lumineux Ă©quipĂ© de feux dâautomobiles clignotants 0,75 Hz en sĂ©quence dans un mouvement allant du centre vers lâextĂ©rieur du panneau. On voulait ainsi reproduire un battement dâaile. Une personne portait le panneau lumineux tout en sâavançant vers les goĂ©lands et les mouettes et on surveillait les rĂ©actions des oiseaux. Le rouge et le bleu provoquaient les rĂ©actions les plus vives. Toutefois, lâutilisation du panneau de feux clignotants nâa entraĂźnĂ© aucun changement dans la rĂ©action de fuite des oiseaux comparativement Ă lâapproche par une personne non munie dâun panneau. Lâutilisation du mĂȘme panneau montĂ© sur une automobile a provoquĂ© encore moins de rĂ©actions chez les goĂ©lands et les mouettes que celle dâune automobile non munie dâun panneau. Lefebvre et Mott 1983, in Krzysik 1987 ont remarquĂ© que des feux clignotants de couleur jaune, utilisĂ©s de concert avec des leurres en forme de hibou, avaient rĂ©ussi Ă chasser une volĂ©e dâĂ©tourneaux. Gauthreaux 1988 a observĂ© que des bruants des prĂ©s gardĂ©s dans des cages Ă lâextĂ©rieur avec une vue sur lâhorizon sâĂ©taient orientĂ©s en sens diamĂ©tralement opposĂ© Ă un feu stroboscopique rouge. Toutefois, ils ne montraient aucune rĂ©action Ă un feu stroboscopique blanc ou Ă une lumiĂšre rouge ou blanche constante. Les lumiĂšres nâont rĂ©ussi quâen partie Ă tenir les oiseaux Ă©loignĂ©s des dĂ©versement de pĂ©trole. GrĂące Ă des feux clignotants, on rĂ©ussissait Ă effaroucher de 50 Ă 60 % de tous les oiseaux des sites de dĂ©versement de pĂ©trole Dept. Interior 1977, in DeFusco et Nagy 1983. Certains essais ont dĂ©montrĂ© que lâon pouvait effaroucher sauvagines, Ă©chassiers, moineaux, goĂ©lands et mouettes ainsi que dâautres espĂšces au moyen de lumiĂšres DeFusco et Nagy 1983. Dâautres essais ont toutefois dĂ©montrĂ© que des lumiĂšres nâavaient pas rĂ©ussi Ă chasser sauvagines Boag et Lewin 1980, goĂ©lands et mouettes, carouges, quiscales et Ă©tourneaux DeFusco et Nagy 1983. Au cours des annĂ©es 1970, Syncrude Canada a effectuĂ© des essais avec des feux Ă lâĂ©preuve des intempĂ©ries, utilisĂ©s de concert avec des figures humaines, dans le but de chasser la sauvagine en migration de bassins de rĂ©sidus prĂšs de la riviĂšre Athabasca. Des problĂšmes de fonctionnement et les coĂ»ts Ă©levĂ©s de ce systĂšme ont menĂ© Ă son abandon Ă la fin des annĂ©es 1970 T. Van Meer, comm. pers.. SUNCOR Inc. a Ă©galement procĂ©dĂ© Ă des expĂ©riences avec des feux clignotants afin dâĂ©loigner la sauvagine en migration de bassins de rĂ©sidus semblables, mais plus petits. On a ajoutĂ© des balises lumineuses Ă un systĂšme de protection existant constituĂ© dâeffigies et de canons au propane. DâaprĂšs lâĂ©valuation subjective effectuĂ©e, les feux ne rendaient pas le systĂšme plus efficace; on a donc mis un terme Ă lâutilisation de balises J. Gulley, comm. pers.. Ă©valuation - Les feux clignotants et stroboscopiques pourraient sâavĂ©rer utiles pour effaroucher les oiseaux dans les aĂ©roports pendant la nuit et au crĂ©puscule. Une lumiĂšre constante, comme un projecteur, nâest pas aussi efficace que des feux clignotants ou rotatifs et pourrait mĂȘme attirer les oiseaux dans certaines conditions mĂ©tĂ©o. On pourrait installer des feux clignotants ou stroboscopiques autour de lâaĂ©roport. Ces feux serait trĂšs probablement utiles conjuguĂ©s Ă dâautres dispositifs comme des canons, des Phoenix Wailers et des effigies. Lâutilisation de feux clignotants pourrait accroĂźtre lâefficacitĂ© de ces autres techniques pendant la nuit. Avantages Les feux sont faciles Ă installer et ils exigent trĂšs peu dâentretien. Les feux pourraient sâavĂ©rer efficaces pour effaroucher certaines espĂšces dâoiseaux pendant la nuit. InconvĂ©nients Les feux peuvent ĂȘtre utilisĂ©s Ă un aĂ©roport uniquement dans des circonstances trĂšs particuliĂšres. Ils ne doivent aucunement nuire Ă la vision des Ă©quipages dâaĂ©ronefs et des contrĂŽleurs de la circulation aĂ©rienne et terrestre. Les feux peuvent ĂȘtre inutiles pour certaines espĂšces pendant les heures diurnes. Les feux peuvent attirer les oiseaux la nuit, par temps brumeux. On nâa pas vĂ©rifiĂ© lâefficacitĂ© de cette mĂ©thode sur les grandes nappes dâeau. Recommandation - Le recours Ă des systĂšmes dâĂ©clairage est recommandĂ© uniquement pour des essais et certaines utilisations limitĂ©es. Ă ce jour, il sâagit encore dâune technique de lutte contre le pĂ©ril aviaire dont lâefficacitĂ© nâest pas dĂ©montrĂ©e; elle ne devrait donc pas servir dâĂ©lĂ©ment central Ă un programme de lutte contre le pĂ©ril aviaire aux aĂ©roports. Documents recensĂ©s - Andelt et coll. 1997; Bahr et coll. 1992; Belton 1976; Boag et Lewin 1980; Briot 1986; Gauthreaux 1988; Green et coll. 1993; Koski et Richardson 1976; Laty 1976; Lawrence et coll. 1975; Littauer 1990a; Lefebvre et Mott 1983; Mossler 1979; Nomsen 1989; Salmon et coll. 1986; Solman 1976; Thorpe 1977; Zur 1982. Colorants Description - Les documents consultĂ©s contiennent de nombreuses observations sur lâutilisation dâobjets de couleur comme des Ă©pouvantails, des banniĂšres et des ballons pour effaroucher les oiseaux ou les chasser des champs et des fermes ainsi que des installations aquacoles. Peu de recherches, toutefois, ont Ă©tĂ© faites sur lâutilisation de colorants comme mĂ©thode de lutte contre le pĂ©ril aviaire. Fondement biologique - Du point de vue biologique, on ne sait pas vraiment pourquoi les oiseaux Ă©vitent certaines couleurs. Tout comportement initial dâĂ©vitement peut ĂȘtre dĂ» Ă une rĂ©action Ă un stimulus nouveau et inusitĂ©. Les rĂ©actions dâĂ©vitement Ă lâeau colorĂ©e peuvent ĂȘtre associĂ©es Ă une expĂ©rience antĂ©rieure avec une eau ayant mauvais goĂ»t et/ou Ă des aires polluĂ©es ou contaminĂ©es par du pĂ©trole. RĂ©sultats de recherches - La coloration des pistes nâa eu aucun effet de dissuasion sur les oiseaux ACBHA 1963, mais on a signalĂ© que la coloration dâun Ă©tang dâune couleur jaune verdĂątre avait permis dâen Ă©loigner la sauvagine tant quâil y avait dâautres Ă©tangs non colorĂ©s dans les environs Richey 1964. Une fois tous les Ă©tangs colorĂ©s, lâeffet dissuasif a disparu et les canards se posaient sur les Ă©tangs colorĂ©s. Lipcius et coll. 1980 ont effectuĂ© des essais relativement Ă la rĂ©action de jeunes canards colverts Ă lâeau colorĂ©e. On a privĂ© les canards de nourriture pendant des pĂ©riodes de 24 et de 48 heures, puis on les a placĂ©s dans un enclos voisin dâun bassin. Une mangeoire avait Ă©tĂ© placĂ©e de lâautre cĂŽtĂ© du bassin. Les canards colverts ont Ă©tĂ© mis en prĂ©sence dâeau claire et dâeau colorĂ©e au moyen de colorants solubles; les couleurs utilisĂ©es Ă©taient le rouge, le jaune, lâorangĂ©, le vert, le bleu, lâindigo, le violet et le noir. LâorangĂ© Ă©tait la couleur qui rĂ©ussissait le plus souvent et le plus efficacement Ă retarder lâentrĂ©e des canards dans lâeau. Les autres couleurs Ă©taient, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, moins efficaces et tenaient les canards Ă lâĂ©cart dâune maniĂšre moins uniforme. Le noir dissuadait le moins les canards dâentrer dans lâeau ou retardait le moins leur entrĂ©e. Les rĂ©sultats obtenus portent Ă croire que le noir pourrait mĂȘme attirer les canards colverts. Lipcius et coll. 1980 ont laissĂ© entendre quâil pourrait valoir la peine de mener des recherches plus poussĂ©es sur ce point, notamment par des essais faisant appel Ă des colorants orangĂ©s et Ă des objets colorĂ©s comme moyen de chasser les oiseaux marins des eaux contaminĂ©es par des hydrocarbures. Ă©valuation - Les colorants, sâils Ă©taient efficaces, seraient utiles pour dissuader les oiseaux de se poser dans les mares et dans les Ă©tangs situĂ©s sur les terrains dâaviation. Les colorants sont dâapplication facile et ne nĂ©cessitent que peu de mesures dâentretien exception faite dâune nouvelle application Ă lâoccasion. Ils nâauraient aucune efficacitĂ© pendant la nuit. Les colorants demeurent une approche qui nâa pas encore fait ses preuves pour la lutte contre le pĂ©ril aviaire. Ils semblent prometteurs, mais nâont pas encore Ă©tĂ© mis Ă lâessai de maniĂšre adĂ©quate. Recommandation - MĂ©thode non recommandĂ©e dans les situations oĂč la lutte est essentielle. Acceptable pour des essais uniquement. Documents recensĂ©s - ACBHA 1963; Koski et Richardson 1976; Lipcius et coll. 1980; Maier 1992; Martin 1985; Meyer 1986; Pearson 1972; Reed 1987; Richey 1964; Salter 1979. FumĂ©e On a dĂ©jĂ utilisĂ© la fumĂ©e pour chasser les oiseaux dâaires de nidification et de repos voir Koski et Richardson 1976. Il nâest toutefois pas pratique dâutiliser cette mĂ©thode pour les aĂ©roports.
LĂpervier d'Europe est une petite espĂšce d'oiseaux de proie de la famille des accipitridĂ©s. Si vous avez des vieux CD ou DVD, câest un bon moyen de faire fuir les corbeaux, les corneilles et autres oiseaux. Accrochez-les dans les arbres avec une corde, sur votre balcon ou votre terrasse. Dâune part, OĂč vont les corbeaux le soir ? En hiver, donc, les corbeaux il sâagit en fait des plusieurs espĂšces de la famille des corvidĂ©s, comme le Corbeau freux, la Corneille noire, le Choucas des tours ou la Pie bavarde se rassemblent pour la nuit dans des dortoirs », le plus souvent Ă la cime de grands arbres par exemple, dans une haie de peupliers. Dâautre part Comment faire pour faire fuir les corbeaux ? 14 trucs pour Ă©loigner les corbeaux de la maison Utiliser un ruban rĂ©pulsif. ⊠Utiliser des CD pour les dissuader de sâapprocher. ⊠Utiliser des assiettes en aluminium. ⊠Installer des pics anti- corbeaux . ⊠Utiliser un gel transparent. ⊠Utiliser des faux corbeaux . ⊠Faire fuir les oiseaux avec un laser. ⊠Faire du bruit. Comment se dĂ©barrasser des corneilles ? Pour se dĂ©barrasser des corbeaux et corneilles de façon efficace, il faut alors le passage rĂ©pĂ©tĂ© de plusieurs rapaces. Plusieurs rapaces sont nĂ©cessaires sâil y a beaucoup dâoiseaux Ă effaroucher. Ainsi, les volatiles les moins courageux fuiront les premiers, rapidement suivis par les autres individus de leur groupe. Pourquoi les corbeaux crient le soir ? Face au mĂȘme groupe ou Ă la famille les croassements sont frĂ©quents et rĂ©pĂ©titifs mais pas stridents, comme un salut amical. Le croassement des corbeaux sert Ă©galement Ă alerter leurs homologues dâun danger imminent. Une des façons dont les corbeaux perçoivent le danger est quand ils voient un autre corbeau mort. Est-ce que le corbeau porte malheur ? Le corbeau, annonciateur de mauvaises nouvelles, liĂ© Ă la mort et aux tĂ©nĂšbres, est considĂ©rĂ© dĂšs lâantiquitĂ© comme un animal extrĂȘmement futĂ©. MalgrĂ© tout, il reste un mal-aimĂ© notoire hĂŽte des cimetiĂšres et amateur de cadavres, son cri lugubre fait frissonner et, dit-on, porte malheur. Quand tu vois un corbeau ? Signe de chance, il est Ă©galement associĂ© Ă lâarchĂ©type de lâescroc et de la tromperie. Si le corbeau ou la corneille vous a choisi comme animal totem, il vous accompagne dans le dĂ©veloppement de votre capacitĂ© Ă observer, prendre de la perspective, ainsi que de votre connexion avec la magie de la vie. Comment faire pour se dĂ©barrasser des corbeaux ? Ces oiseaux voient aussi bien que le pigeon ramier ! On couvrira donc lâovale blafard du visage dâune cagoule camouflĂ©e et on Ă©vitera de trop remuer au poste. Ă courte distance â et mĂȘme si le corbeau est rĂ©putĂ© robuste â un plomb N° 7 fait parfaitement lâaffaire. Pourquoi autant de corbeaux ? Car ils y trouvent des arbres hauts, des ressources alimentaires et pas trop de dangers. Qui est le prĂ©dateur du corbeau ? Ces oiseaux nâhĂ©sitent pas Ă houspiller les rapaces, dont leurs prĂ©dateurs, lâAutour des palombes, le Faucon pĂšlerin et le hibou grand duc. Quâest-ce qui attire les corneilles ? Les Johannais le savent bien les corneilles sont attirĂ©es par les ordures. ⊠Dâabord, lâutilisation du bac sur roues pour disposer de ses ordures est le moyen le plus efficace de dĂ©jouer les oiseaux. Son couvercle rĂ©sistant est Ă lâĂ©preuve des corneilles, mais aussi des chats, chiens et moufettes, entre autres. Comment se dĂ©barrasser des oiseaux noirs ? Comment Ă©loigner les oiseaux noirs de mes mangeoires? En gros, remplacez vos grains de maĂŻs ou votre mĂ©lange de graines par des graines de tournesol. Vous pouvez aussi placer un grillage autour des mangeoires ou utiliser une mangeoire Ă balancier pour que seuls les petits oiseaux puissent y accĂ©der. Comment tuer un corbeaux ? Ces oiseaux voient aussi bien que le pigeon ramier ! On couvrira donc lâovale blafard du visage dâune cagoule camouflĂ©e et on Ă©vitera de trop remuer au poste. Ă courte distance â et mĂȘme si le corbeau est rĂ©putĂ© robuste â un plomb N° 7 fait parfaitement lâaffaire. OĂč dorment les corbeaux la nuit ? Les corbeaux, les Ă©tourneaux et les moineaux passent la nuit en groupe. Ils se rassemblent le soir et se posent dans des parcs sur des arbres ou dans des buissons. Pourquoi les corneilles se rassemblent le soir ? La fonction exacte de ces attroupements nocturnes demeure un mystĂšre, mais la quĂȘte de nourriture ne serait pas en cause. Ces rassemblements constitueraient plutĂŽt une stratĂ©gie pour rĂ©duire le risque de prĂ©dation, suggĂšre lâornithologue. Pourquoi des corbeaux dans mon jardin ? Mais le corbeau permet aussi de dĂ©barrasser du jardin les vers, les insectes et autres nuisibles qui font partie de son alimentation. Pourquoi les corbeaux attaquent ? La plupart de ces incidents surviennent lorsque les oiseaux sont en pĂ©riode de nidification. Les oiseaux sont particuliĂšrement sur la dĂ©fensive lorsquâils craignent pour leurs poussins », explique-t-elle. Quel est la symbolique du corbeau ? Dans plusieurs cultures occidentales, les corbeaux ont aussi Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme Ă©tant de mauvais augure, en partie Ă cause du symbolisme nĂ©gatif de leur plumage noir. Ainsi, en SuĂšde, les corbeaux reprĂ©sentent les fantĂŽmes des personnes assassinĂ©es et, en Allemagne, ils reprĂ©sentent les Ăąmes des damnĂ©s. Quel est le symbole du corbeau ? Symbolique du corbeau Pour ceci, le corbeau est gĂ©nĂ©ralement associĂ© Ă la sagesse mais aussi au mystĂšre. Comme tout le monde le sait, le corbeau se caractĂ©rise par sa couleur noire. En fait, cette couleur symbolise la profondeur, le secret et lâinconnu. Quelle est la symbolique du corbeau ? Dans plusieurs cultures occidentales, les corbeaux ont aussi Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme Ă©tant de mauvais augure, en partie Ă cause du symbolisme nĂ©gatif de leur plumage noir. Ainsi, en SuĂšde, les corbeaux reprĂ©sentent les fantĂŽmes des personnes assassinĂ©es et, en Allemagne, ils reprĂ©sentent les Ăąmes des damnĂ©s. Est-ce que les corbeaux sont dangereux ? Selon eux, le corbeau ne montre pas de signes dâagressivitĂ© car une corneille peut se montrer beaucoup plus violent que ça. Elle peut, par exemple, sâattaquer aux yeux de lâhomme et tenter de les lui arracher. Comment chasser le corbeau ? Pour disposer efficacement votre affĂ»t, vous devez prendre en considĂ©ration le sens du vent et lâemplacement du soleil. Un soleil en plaine face vous transformera en Ă©pouvantail et rendra vos tirs difficiles. Autant que possible, positionnez votre affĂ»t de maniĂšre Ă avoir le soleil dans le dos et le vent de travers. Comment tuer corbeau Noir ? Pour le vaincre, câest trĂšs simple attendez quâil perde son Ă©tat invulnĂ©rable et attaquer le Corbeau Noir avec le personnage se trouvant dans lâĂ©tat Aventurier. Cette action mettra alors fin au combat. Pourquoi les corbeaux frappent aux vitres ? Ce comportement particulier sâexplique de la façon suivante au temps de la nidification, les oiseaux dĂ©fendent un territoire. ⊠Parfois, un oiseau dĂ©couvre son reflet ou sa silhouette dans une vitre ou dans le rĂ©troviseur dâune voiture. Nâoubliez pas de partager lâarticle !Pourfaire fuir les pigeons, nâhĂ©sitez pas Ă placer dans votre jardin des effaroucheurs, des objets qui rĂ©flĂ©chissent la lumiĂšre (comme de vieux CDs, de lâaluminium, etc.), des objets qui bougent (moulin, etc.) ou encore des rapaces en plastique, dont les pigeons ont trĂšs peur. Changez rĂ©guliĂšrement les objets de place, car les oiseaux les repĂšrent et
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Dessus gris ardoisĂ©, rayĂ© de - Femelle plus grande que le mĂąle. Plumage brun grisĂątre, dessous barrĂ© de brun et - Bec court mais crochu et - Serres doigts fins et longs, ongles trĂšs - Ćufs de 4 Ă 6 blanc bleutĂ© tachĂ© de brun. CouvĂ©s 33 Ă 35 jours par la Vol excellent voilier. Surgit Ă lâimproviste en surprenant ses dâEurope sâidentifie dâabord Ă son comportement et Ă sa silhouette typique en vol, lorsque ses ailes courtes et arrondies et sa longue queue bien visible le distinguent du faucon taille de ce rapace est plus faible quâon ne lâimagine gĂ©nĂ©ralement. Câest un rapace de petite taille, voire de trĂšs petite taille pour le mĂąle, lâĂ©pervier possĂšde des ailes courtes, larges et arrondies, et une longue queue, ce qui lui confĂšre une silhouette trĂšs chez beaucoup dâoiseaux de proie, le mĂąle est plus petit que la femelle et a un plumage plus Ă©clatant. Ce dimorphisme sexuel est marquĂ© le mĂąle environ 130 Ă 180 g est un tiers plus petit que la femelle environ 230 Ă 300 g, dâoĂč son nom de avec le dessus gris-bleu et le dessous blanchĂątre, fortement barrĂ© dâorange roussĂątre sur le corps et les couvertures lâexception dâune petite zone blanchĂątre Ă la nuque et au-dessus des yeux, le dessus du corps est gris ardoisĂ©, bleutĂ©, la gorge blanchĂątre finement striĂ©e longitudinalement de brun, le dessous blanc rayĂ© transversalement de brun blanches et queue pattes lâĂ©pervier dâEurope donne lâimpression gĂ©nĂ©rale dâun rapace Ă©lancĂ©, avec une queue trĂšs longue et une petite tĂȘte. La queue dĂ©passe largement des ailes. Le bec est petit. Les pattes et les tarses sont fins et longues. petite tĂȘte avec bec trĂšs courttrĂšs longue queue dĂ©passant trĂšs nettement des ailestarses et pattes fines et longuesLe dos du mĂąle et le dessus de ses ailes sont gris bleu sombre, gris ardoise vers le haut, blanc cassĂ©, roussĂątre vers le porte une tache blanchĂątre sur la sourcil du mĂąle est blanche avec du une taille de 30 cm de longueur en moyenne - guĂšre plus grand quâun merle - il est nettement plus petit que la femelle, quelque 7 cm plus mĂąle dâĂ©pervier, toujours plus difficile Ă observer que les femelles et les jeunes, se reconnaĂźt Ă sa poitrine blanche finement striĂ©e de rouge-orangĂ©, roux vif, Ă son dos et au dessus de ses ailes bleu 30 Ă 40 du mĂąle 140 de 59 Ă 65 de 100 Ă 200 jaune se recourbant dĂšs la jaune Ă pointe noire visible chez les deux de 13 mm de longueur, moins long que la moitiĂ© de la se fait surtout remarquer du grand public par ses incursions de chasse aux environs des habitations ; mais la rapiditĂ© de ses attaques permet rarement de distinguer les caractĂ©ristiques de son plumage le plumage du dos et des ailes est gris ardoise,la gorge blanchĂątre striĂ©e de brun,les flancs finement barrĂ©s sur les parties infĂ©rieures,le dessous blanc rayĂ© transversalement de brun queue est barrĂ©e de sombre pour les deux pattes jaunes. Cire jaune verdĂątre ; tarses et doigts et doigts grĂȘles, assez femelle est plutĂŽt dans des tons de bruns, tirant un peu sur le gris. Le haut est brun foncĂ©, plus pĂąle vers le dessous est blanchĂątre striĂ© de foncĂ© autour des blanchĂątres, plus marquĂ©s que chez le de la femelle femelle est un peu plus grosse que le mĂąle, dâune corpulence voisine de celle dâun ressemble Ă lâautour des palombes en plus petit, avec une silhouette plus Ă©lancĂ©e, une queue plus longue et carrĂ©e au bout, le dos brun-gris foncĂ©, des sous-caudales blanc teintes de la femelles sont moins rousses le dessus et les barres du dessous sont le plus souvent queue est barrĂ©e de sombre comme chez le de 14 mm chez la pattes femelle 170 68 - 80 180-350 silhouette du juvĂ©nile proche de celle de la femelle, le plumage dans des tons de bruns, mais plus brun roussĂątre que celui de la gris oisillons dâĂ©pervier ont un premier duvet blanc pur, seules les paupiĂšres sont foncĂ©es. Le deuxiĂšme duvet blanc est teintĂ© de gris brunĂątre sur le dos et les ailes, plus long et plus laineux que le plumage juvĂ©nile diffĂšre de celui de la femelle par le dessus brun foncĂ© avec des liserĂ©s roussĂątres notamment sus-caudales, les Ă©paules et le dessus du cou ; dessous crĂšme ou blanchĂątre avec des taches foncĂ©es bec des oisillons est gris bleu Ă pointe noire et base gris jaunĂątre. Cire jaune verdĂątre.PatteLes oisillons ont les pattes jaune de 13 Ă 14 semblablesEn vol, la longue queue de lâĂ©pervier, trĂšs nettement barrĂ©e de gris et de brun foncĂ©, et ses courtes ailes arrondies le diffĂ©rencient des faucons et du se diffĂ©rencie du faucon crĂ©cerelle, de taille analogue, par ses ailes courtes et arrondies, son plumage Ă dominante ardoisĂ©e barrĂ© de blanc, lavĂ© de roux vif chez le mĂąle, plus brun chez les juvĂ©niles. LâĂ©pervier nâa pas non plus lâhabitude de voler sur place comme le fait le faucon Ă©vitera, en rase campagne, de confondre, en automne et hiver, lâĂ©pervier avec un autre rapace ornithophage, le faucon Ă©merillon, assez rare, plus petit et aux ailes plus pointues. Il se distingue de lâĂ©merillon par des ailes courtes et proies plus grosses sont laissĂ©es Ă son grand cousin, lâautour. Lâautour des palombes, plus gros est plus infĂ©odĂ© aux milieux boisĂ©s. La silhouette caractĂ©ristique en vol planĂ© permet dâidentifier lâĂ©pervier ailes courtes et larges et queue longue et Ă©troite ne se retrouvent que chez lâautour des palombes avec lequel il peut ĂȘtre confondu bien que ce dernier soit plus gros et ait lâextrĂ©mitĂ© de la queue arrondie et non pas Ă angle droit. Cri et chantVolDescriptionLe vol de lâĂ©pervier est caractĂ©ristique, onduleux, composĂ© de battements dâailes rapides entrecoupĂ©s de courts vols planĂ©s en arc de cercle, les ailes Ă demi chasse, il vole au ras du sol, avec des battements intercalĂ©s, Ă©pousant le moindre relief, utilisant la moindre haie ou les lisiĂšres pour surprendre les qualitĂ©s de vol, au dĂ©marrage fulgurant et aux brusques changements de direction, lui sont facilitĂ©es par des ailes larges, courtes et arrondies, ainsi que par sa longue vitesse et lâacharnement que ce rapace met Ă poursuivre ses proies lui sont souvent fatals lâoiseau se heurte violemment et souvent mortellement Ă un obstacle inattendu verriĂšre, vĂ©hicule,âŠ.Le faucon Ă©merillon, hĂŽte uniquement hivernal dans nos rĂ©gions, a le mĂȘme comportement mais ses ailes extrĂȘmement pointues permettent de le en vol de lâĂ©pervier dâEuropeLongueur de 28 Ă 38 cm - Envergure de 60 Ă 75 dâEurope est un petit rapace la femelle est plus grande que le mĂąle lĂ©ger et agile. En vol, il montre des ailes courtes larges et arrondies avec une grande main », un bras » aile interne court et une longue queue prĂ©sente une base Ă©troite et est relativement carrĂ©e au bout. En gĂ©nĂ©ral, la longueur de la queue est supĂ©rieure Ă la celle de lâaile Ă sa profil latĂ©ral du corps est Ă©lancĂ© avec une petite tĂȘte et un cou dâEurope tient les ailes horizontales parfois lĂ©gĂšrement arquĂ©es en vol a un vol actif lĂ©gĂšrement ondulĂ©, avec de rapides battements alaires peu amples suivis de brĂšves glissades avec une lĂ©gĂšre perte dâaltitudeLes barres alaires infĂ©rieures des rĂ©miges sont bien relativement courtesqueue Ă base Ă©troitelargeur de lâaile Ă la base plus courte que la longueur de la queuelongueur de la queue supĂ©rieure Ă celle de lâaile Ă la baselongue queue Ă bout carrĂ©longue mainbras courtpetite tĂȘtedessous trĂšs finement rayĂ©rĂ©miges fortement marquĂ©esHabitudesDescriptionOiseau furtif et discret, souvent vu que briĂšvement, volant trĂšs vite Ă faible hauteur, lâĂ©pervier dâEurope ne fait pas partie des rapaces faciles Ă le voit survoler les lisiĂšres de forĂȘts dâun vol caractĂ©risĂ© par des battements dâailes rapides, entrecoupĂ©s de courts vols planĂ©s en arc de cercle. Il vole avec une trajectoire lĂ©gĂšrement onduleuse trĂšs souvent prĂšs du sol pour surprendre ses ailes pointues, une longue queue et des serres puissantes font de lâĂ©pervier dâEurope un chasseur impitoyable, tournant et se faufilant dans le feuillage Ă la recherche de ses proies, les oiseaux vol est gĂ©nĂ©ralement bas et lent, alternant battements dâailes et courts glissements, avant de plonger dans un fourrĂ© ou un arbre. Par beau temps, il va monter trĂšs haut dans le ciel, Ă coup de battements dâailes assez chasse toujours par surprise. la rapiditĂ© de son vol lui permet de fondre sur ses proies Ă une vitesse incroyable, parfois il attaque ses proies par dessous en les renversant totalement. LâĂ©pervier poursuit Ă toute vitesse les petits oiseaux le long des haies, entre les maisons ou mĂȘme entre se perche pour dĂ©pecer sa proie, quâil dĂ©plume avant de la manger. Les victimes sont rarement plus grosses quâun merle, encore quâon ait vu des femelles dâĂ©perviers capturer des ramiers, voire des jeunes dâEurope est un chasseur Ă©mĂ©rite au ras du sol, tĂ©mĂ©raire et agile, poursuivant ses proies dans la vĂ©gĂ©tation dense jusquâaux portes des maisons, surtout lorsque le nourrissage hivernal attire bon nombre de petits oiseaux prĂšs des habitations. La mangeoire hivernale est en effet un superbe site dâobservation de ce rapace ornithophage. Le rassemblement de plusieurs dizaines de mĂ©sanges, pinsons, verdiers et merles ne passe gĂ©nĂ©ralement pas longtemps inaperçu et, une fois quâil a compris le manĂšge de ces petits passereaux, il risque de venir tous les jours prĂ©lever sa dĂźme. Ses prĂ©lĂšvements concernent avant tout les oiseaux malades et cette prĂ©dation permet dâĂ©viter les Ă©pidĂ©mies chez les petits oiseaux. Cycle de vieSystĂšme reproductifEspĂšce visible toute lâannĂ©e dans nos rĂ©gions dâEurope de lâOuest, lâĂ©pervier entame sa pĂ©riode de reproduction relativement tard pour un oiseau en majoritĂ© sĂ©dentaire puisque les couples ne se forment quâen couples resteront alors liĂ©s souvent toute leur mĂąle est territorial et effectue des vols nuptiaux se dĂ©roulant bien au-dessus des arbres et font rapidement varier les vols Ă voile et les nidificationMaturitĂ© sexuelle Ă 2 de nidificationLa nidification Ă lieu au printemps et au dĂ©but de lâĂ©tĂ©, de mi-mai Ă dĂ©but aoĂ»t, lorsque les passereaux sont nuptialeLes parades nuptiales dĂ©butent en printemps, on peut avoir la chance dâapercevoir un mĂąle en vol nuptial au-dessus des bois. Ses qualitĂ©s exceptionnelles en vol font merveille lors des parades nuptiales. Des larges cercles nonchalants et des vol planĂ©s alternent avec leurs folles chutes en piquĂ© et leurs montĂ©es en silencieux, lâĂ©pervier glapit lors des parades nuptiales. Il se fait alors remarquer par de sonores kikikikiki » rapidement couples se forment en mars ou de nidificationLe nid est bĂąti prĂšs du tronc dâun conifĂšre ou dâun feuillu, parfois dans les buissons Ă©pais, surtout des conifĂšres, principalement dans les nid est placĂ© sur la fourche dâun arbre, Ă une hauteur variant entre 4 et 12 mĂštres, bien cachĂ© mais dâaccĂšs peut ĂȘtre installĂ©e ou sur lâancien nid dâune autre site est trĂšs souvent rĂ©occupĂ© dâune annĂ©e Ă lâ construit un nid de branchages, assez lĂąche, Ă lâenfourchure dâun arbre ou dâun buisson. Il le garnit de branchettes, de fines brindilles et dâ une assise en forme de coupe peu structurĂ©e, faite de brindilles cassĂ©es sur les arbres par les 2 nid est construit par les deux parents en mars-dĂ©but avril, mais câest principalement la femelle qui construit lâ est gĂ©nĂ©ralement rĂ©utilisĂ©e dâune annĂ©e Ă lâ Ă©perviers utilisent parfois de vieux nids de pigeons Ă la fourche dâun pas de de couvĂ©esUne couvĂ©e par femelle pond 4-6 Ćufs Ă 2-3 jours dâintervalle en femelle commence la couvaison au milieu de la pĂ©riode de par la femelle dure 33 Ă 35 jeunes naissent au bout de 5 semaines, soit au mois de des Ćufs est Ă©chelonnĂ©e et non simultanĂ©e. Les plus jeunes oisillons pĂ©rissent sâil nây a pas assez de a lieu aprĂšs 26 - 30 jours, entre le 20 juin et le 10 jeunes sont trĂšs bruyants lorsquâils vagabondent aux abords du parents les surveillent pendant encore un sevrage dure un petit la fin de lâĂ©tĂ©, les jeunes sâ juvĂ©nile a lieu Ă la fin de lâ juvĂ©nileLes jeunes acquiĂšrent leur plumage dĂ©finitif au milieu de lâĂ©tĂ©, au bout de 4 Ă 5 semaines et sâ de mueMaladiesTuberculose aviaire, des adultes60 %.Une pluviomĂ©trie abondante est trĂšs nĂ©faste aux nichĂ©es. NourritureDescriptionLâĂ©pervier dâEurope est un petit rapace ornithophage dont le rĂ©gime alimentaire est composĂ© quasi-exclusivement de petits oiseaux jusquâĂ la taille du geai, et occasionnellement Ă de grands oiseaux et Ă de petits Ă©perviers sâattaquent presque uniquement aux petits oiseaux comme les mĂ©sanges, les moineaux, les pinsons, moins souvent les Ă©tourneaux, les grives, les merles, quâil chasse avec une grande oiseaux reprĂ©sentent plus de 90 % de lâalimentation de lâĂ©pervier et le passereau est sa proie de prĂ©dilection. Les petits oiseaux tels que les pinsons, les moineaux et les Ă©tourneaux constituent les deux tiers de leur rĂ©gime alimentaire dĂ©pend du sexe le mĂąle 150 g environ, plus petit que la femelle, ne se nourrit que de petits passereaux jusquâĂ la taille des grives, par exemple des linottes, des femelle 250 g environ peut sâattaquer Ă des oiseaux de la taille dâun geai, dâune grive litorne, dâun pigeon colombin ou dâun pigeon ramier. AprĂšs avoir prĂ©cipitĂ© au sol une de ces grandes proies, la femelle la maĂźtrise puis la tue de ses puissantes serres et de son mode de chasse est dâailleurs diffĂ©rent pour les deux sexes le mĂąle est un partisan de lâattaque surprise et Ă lâintĂ©rieur des bois et jardins, tandis que la femelle pourchasse ses proies en vol et en terrain forĂȘt, il se dissimule dans un arbre ou un buisson puis fonce sur sa cible ; il la percute de ses serres, lâimpact seul suffisant souvent, Ă tuer sa la campagne bocagĂšre, lâĂ©pervier Ă©pouse les contours du terrain, vole prĂšs du sol frĂŽle les haies et les clĂŽtures, fonce sur une troupe de passereaux et plonge sur les proies, quâil attrape en volant trĂšs rapidement. Il poursuit sa victime Ă vive allure, ce qui le conduit parfois Ă sâĂ©craser sur un de ses attaques, lâĂ©pervier poursuit sa victime jusquâau bout et il nâest pas rare de le retrouver assommĂ© contre une baie vitrĂ©e ou plus rarement empalĂ© sur une branche au cĆur dâun buisson quâil a pĂ©nĂ©trĂ© Ă trop vive plume toujours en partie ses proies avant de les manger. Il le fait Ă terre pour les grosses proies mais emporte souvent les petits oiseaux sur un perchoir retirĂ© pour accomplir cette mammifĂšres, petits rongeurs, sont consommĂ©s en trĂšs petit nombre, rarement des souris, exceptionnellement des chauves-souris, des lĂ©zards et de gros des villages, il a Ă©tĂ© observĂ© capturant des moineaux et des mĂ©sanges sur les mangeoires Ă deux mĂštres dâune fenĂȘtre. TrĂšs hardi mais Ă©galement trĂšs discret, il nâhĂ©site pas Ă chasser dans les jardins oĂč son apparition provoque des cris de panique chez ses proies tient une place indispensable dans lâĂ©quilibre des espĂšces, ses proies sont choisies parmi les espĂšces les plus ne vient aux mangeoires que pour chasser les petits oiseaux. HabitatsMilieuxLâĂ©pervier dâEurope habite les bois mixtes, les forĂȘts et les bosquets, plantations, taillis, boqueteaux isolĂ©s, mĂȘme prĂšs des habitations il chasse aux lisiĂšres, frĂŽle les buissons, rase les talus et change promptement de direction grĂące a sa longue queue et ses courtes forĂȘt, milieu trop fermĂ©, est Ă©vitĂ©e sauf Ă lâabord des grandes coupes forestiĂšres et des landes ; seules ses lisiĂšres peuvent abriter son aire. Dans toutes les rĂ©gions, les petits bois de conifĂšres ont nettement sa prĂ©fĂ©rence pour le dĂ©roulement de sa est aussi le rapace du bocage, davantage que la buse variable ou le milan de prairies, de pĂątures, de champs cultivĂ©s et de petits bois entremaillĂ©s par un rĂ©seau de haies touffues et de boqueteaux lui convient Ă merveille. Câest dans ce type de milieux quâil peut chasser les passereaux en longeant les haies et en fondant Ă lâimproviste sur une troupe de linottes ou de bruants jaunes occupĂ©s Ă picorer au milieu dâun le rencontre parfois dans les grands parcs et aux abords des villages oĂč il trouve Ă©galement des concentrations de moineaux domestiques et autres est en augmentation dans les zones associĂ©eRĂ©partitionMigrationLes adultes sont remarquablement sĂ©dentaires en Europe de lâOuest. En France, les adultes sont sĂ©dentaires mais les populations de montagne et du Nord-Est du pays peuvent Ă©galement jeunes, par contre, sâĂ©mancipent loin de leur lieu de naissance dĂšs automne, les migrations amĂšnent en France des hivernants de lâEst et du Nord de lâEurope, pour hiverner dans lâEurope de lâOuest de septembre Ă partir de 1960, les effectifs ont fortement diminuĂ©. La cause principale sont les pesticides. Depuis lâinterdiction de certains produits et les efforts fournis par les agriculteurs suisses, les populations se reconstituent trĂšs commun dans nos pays, lâĂ©pervier dâEurope a subi une profonde diminution de ses effectifs jusquâau dĂ©but des annĂ©es 1970 avant de retrouver au bout de 20 ans une population en bonne santĂ© dĂ©but des annĂ©es 1990, lâensemble du territoire français Ă©tait occupĂ©, Corse comprise. Ainsi les rĂ©gions du quart Nord-Ouest, pratiquement dĂ©sertĂ©es en 1970, ont Ă©tĂ© recolonisĂ©es en moins dâun quart de siĂšcle. Il en est de mĂȘme en Belgique, en Suisse ou au Luxembourg oĂč les effectifs sont Ă la il est de plus en plus commun, particuliĂšrement dans les jardins offrant une vĂ©gĂ©tation trĂšs dense, qui lui offre un dâEurope a failli disparaĂźtre dâEurope occidentale par les effets dĂ©sastreux de certains pesticides agricoles organochlorĂ©s Ă prĂ©sent interdits. Depuis, les effectifs se sont avoir Ă©tĂ© pendant des dizaines dâannĂ©es pourchassĂ© et dĂ©truit par lâhomme, lâĂ©pervier dâEurope a eu Ă subir dĂšs 1950 les consĂ©quences du dĂ©veloppement de lâagriculture intensive. La destruction des haies et des boqueteaux a supprimĂ© de nombreux biotopes favorables pour lui. LâĂ©pandage massif de pesticides a Ă©galement entraĂźnĂ© une stĂ©rilitĂ© de nombreux adultes, contaminĂ©s, en tant que prĂ©dateurs situĂ©s Ă lâextrĂ©mitĂ© de la chaĂźne alimentaire, par les oiseaux granivores qui avaient eux-mĂȘmes ingĂ©rĂ© des graines derniĂšres annĂ©es, sa population a connu une forte augmentation, grĂące Ă lâinterdiction dâutiliser des produits chimiques toxiques dans lâagriculture, comme le Les Ă©perviers sont des oiseaux des bois et de la campagne, mais on en voit de plus en plus dans les jardins. Ils sont impopulaires, surtout lorsquâils viennent prĂšs des mangeoires, mais les populations saines de leurs proies ne sont pas vraiment affectĂ©es. Il nâexiste aucune preuve que leur activitĂ© fasse baisser les populations dâoiseaux. Pour mettre les petits oiseaux Ă lâabri, on peut placer les mangeoires prĂšs de buissons ou Ă©riger des treillages pour quâils puissent sâĂ©chapper sans que lâĂ©pervier les poursuive. Les Ă©perviers sont farouches de ce fait, ils nichent rarement dans un quâintĂ©gralement protĂ©gĂ© aujourdâhui, lâĂ©pervier est encore victime de la rage de certains colombophiles et autres amateurs de protĂ©gĂ©e en quâil est entiĂšrement protĂ©gĂ© par la loi comme tous les rapaces et depuis lâinterdiction de lâutilisation en agriculture de pesticides hautement rĂ©manents comme les organochlorĂ©s, lâĂ©pervier va beaucoup mieux et fait Ă nouveau partie du trio de tĂȘte des rapaces les plus communs de nos pays, en compagnie de la buse variable et du faucon crĂ©cerelle. Autres sujetsyHT3q.