Faceaux nuisances engendrĂ©es par la prĂ©sence de plusieurs centaines d’étourneaux dans le quartier du Port du Rhin, la Ville, en collaboration avec la Aller vers. Sections de cette Page. Aide accessibilitĂ©. Facebook. Adresse e-mail ou mobile: Mot de passe: Informations de compte oubliĂ©es ? S’inscrire. Strasbourg : des rapaces pour Ă©loigner les Ă©tourneaux. DNA Strasbourg. 3 Description de la famille Les AccipitridĂ©s sont une famille de rapaces diurnes forte de 69 genres et 260 espĂšces, prĂ©sente sur tous les continents, exceptĂ© l'Antarctique. Leur taille va de petite Ă  grande. Ils ont en commun - un dimorphisme sexuel, le mĂąle Ă©tant plus petit que la femelle, - une vision binoculair... lire la suite Description identification adulte adulte L'Autour des palombes est un grand Accipiter, le plus grand de l'hĂ©misphĂšre nord. C'est un oiseau robuste, taillĂ© pour la chasse aux oiseaux. Rappelons les caractĂ©ristiques "accipiter" ailes larges et arrondies Ă  l'extrĂ©mitĂ©, queue longue Ă  trĂšs longue ; au posĂ©, la pointe des ailes arrive au maximum Ă  mi-queue. L'autour a une longue main, autorisant des pointes de vitesse en milieu ouvert. Les adultes sont identiques en plumage, mais comme c'est presque la rĂšgle chez les rapaces, la femelle est nettement plus grande que le mĂąle. MalgrĂ© cela, le mĂąle est encore beaucoup plus grand qu'une femelle d'Ă©pervier. Les parties supĂ©rieures de la sous-espĂšce nominale gentilis d'Europe de l'Ouest qui nous intĂ©resse ici sont d'un brun-gris assez sombre, le mĂąle plus gris que la femelle. La queue est trĂšs nettement barrĂ©e de brun. Les parties infĂ©rieures paraissent "mastic" de loin. Cet effet provient du mĂ©lange visuel des fines barres noirĂątres sur fond blanc. La tĂȘte montre un net et fin sourcil pĂąle entre la calotte et les joues noirĂątres. Les lores sont pĂąles et la gorge blanche est finement tachetĂ©e. L'iris est orange vif chez le mĂąle, plus jaune chez la femelle. Le bec est robuste. Les pattes aux 4 doigts porteurs d'ongles longs et acĂ©rĂ©s sont trĂšs puissantes au point que les gants en cuir sont indispensables quand on manipule un autour. Comment distinguer autour et Ă©pervier en vol ? Cela n'a rien d'Ă©vident quand on ne peut apprĂ©cier la taille de l'oiseau. La silhouette est un peu diffĂ©rente. Chez l'autour, le corps est ample avec la poitrine forte, la queue est en proportion lĂ©gĂšrement plus courte et surtout un peu arrondie Ă  l'extrĂ©mitĂ©. Les ailes, amples, montrent des rĂ©miges secondaires aux barres plus ou moins estompĂ©es, presque absentes quand c'est plus et surtout cĂŽtĂ© corps quand c'est moins. Cela s'apprĂ©cie bien sur photos. 10 sous-espĂšces sont dĂ©crites qui diffĂšrent par la tonalitĂ© du plumage et l'intensitĂ© des barres des parties infĂ©rieures. La sous-espĂšce arrigonii de Corse et de Sardaigne est un peu plus petite et plus foncĂ©e. Le juvĂ©nile a un plumage d'aspect trĂšs diffĂ©rent. Les parties supĂ©rieures sont brunes, avec des bordures roussĂątres aux plumes, particuliĂšrement Ă  certaines couvertures alaires. Les parties infĂ©rieures corps et couvertures sont trĂšs rousses. De nombreuses stries brun sombre parcourent la poitrine. Sur les flancs, les axillaires et les couvertures sous-alaires, ce sont plutĂŽt des taches brun sombre qui sont visibles. Les barres des secondaires sont fines mais pas encore estompĂ©es La tĂȘte montre un net sourcil crĂšme sur fond brun. L'iris est jaune pĂąle. La cire est jaune citron. Indications subspĂ©cifiques 10 sous-espĂšces Accipiter gentilis gentilis c and n Europe Accipiter gentilis buteoides n Eurasia Accipiter gentilis albidus ne Siberia Accipiter gentilis schvedowi ne Asia to c China Accipiter gentilis fujiyamae Japan Accipiter gentilis marginatus Italy and the Balkans to Caucasus and n Iran Accipiter gentilis arrigonii Corsica, Sardinia Accipiter gentilis atricapillus North America. except sw Canada, sw USA and nw Mexico. Accipiter gentilis laingi islands of British Columbia. sw Canada. Accipiter gentilis apache sw USA, nw Mexico Noms Ă©trangers Northern Goshawk, Azor comĂșn, açor-nortenho, Habicht, hĂ©ja, Havik, Astore, duvhök, HĂžnsehauk, jastrab veÄŸkĂœ, jestƙáb lesnĂ­, DuehĂžg, kanahaukka, astor comĂș, GĂĄshaukur, jastrząb zwyczajny, vistu vanags, kragulj, йДтДрДĐČŃŃ‚ĐœĐžĐș, ă‚Șă‚Șタカ, 苍éč°, àč€àž«àžąàž”àčˆàžąàž§àž™àžàč€àž‚àžČàž—àč‰àž­àž‡àž‚àžČàž§, è’Œé·č, Voix chant et cris immature play pause L'Autour des palombes est un oiseau silencieux une bonne partie de l'annĂ©e. C'est en pĂ©riode de reproduction qu'il devient vocal sur le territoire. Le cri le plus commun, celui par exemple qu'on entend quand on pĂ©nĂštre sur ses terres, est un caquĂštement long et puissant "kiak kiak kiak kiak kiak..." qui porte loin en forĂȘt. C'est un cri d'alarme d'adulte. Le mĂąle l'a plus puissant que la femelle. Ils poussent aussi des "wouuiiiah" sonores de tonalitĂ© plus Ă©levĂ©e que celle du cri de buse. Ce sont ces deux cris qu'il faut connaĂźtre, pour des inventaires par exemple On note d'autres cris poussĂ©s par les adultes dans l'intimitĂ©. Les juvĂ©niles au nid quĂ©mandent avec des "wouuiiih" piaulĂ©s insistants. Habitat adulte L'Autour des palombes est un forestier, qui niche et chasse en forĂȘt, mais qui peut Ă©galement chasser hors forĂȘt. Pour la nidification, on le trouve du niveau de la mer Ă  l'approche de l'Ă©tage alpin. Il lui faut une surface forestiĂšre d'au moins 10 ha, mais de prĂ©fĂ©rence beaucoup plus vaste. Le nid est volumineux et placĂ© haut dans un arbre solide. L'essence importe peu et dĂ©pend des conditions stationnelles. En France, en plaine, il peut ĂȘtre dans un chĂȘne, un hĂȘtre ou un pin. En altitude, il sera sur un conifĂšre sapin ou Ă©picĂ©a ou un hĂȘtre. Dans les vallĂ©es un peu encaissĂ©es, il est sur hĂȘtre en versant nord. L'autour chasse aussi bien en forĂȘt qu'en milieu ouvert. Il y est morphologiquement adaptĂ©. Tout dĂ©pend de la disponibilitĂ© en proies. Il est certain qu'Ă  l'automne, il est beaucoup en forĂȘt, attirĂ© par les bandes de ramiers migrateurs qui y font halte, et justifie ainsi son nom spĂ©cifique. MĂȘme Ă  la belle saison, le ramier est un oiseau commun dans nos forĂȘts et il est chassĂ© systĂ©matiquement. C'est un oiseau bien charnu qui fait profit au prĂ©dateur. Mais il aussi attirĂ© Ă  l'extĂ©rieur de la forĂȘt par les rassemblements d'oiseaux communs, alouettes, Ă©tourneaux, turdidĂ©s vanneaux etc. en prairie ou en cultures et par les oiseaux d'eau sur les plans d'eau, la foulque particuliĂšrement, oiseau commun et lourdaud. En milieu ouvert, le vol est rapide et bas. Comportement traits de caractĂšre adulte Chez nous, c'est en mars que se produisent la parades aĂ©riennes qui prĂ©ludent Ă  la nidification. Elles sont facilement observables dĂšs lors qu'on connaĂźt un site occupĂ©. Il vaut mieux ĂȘtre assez Ă©loignĂ© mais bien placĂ© pour apercevoir la canopĂ©e. Un adulte, souvent la femelle, s'Ă©lĂšve en cerclant au-dessus du territoire. Son vol aux battements amples et lents est typique. A ce moment, les sous-caudales blanches sont dĂ©ployĂ©es et bien visibles. La silhouette est vraiment particuliĂšre. Dans le mĂȘme temps, on entend le partenaire qui crie en forĂȘt. A un moment donnĂ©, la femelle vire sur l'aile et plonge en piquĂ© ailes fermĂ©es vers le nid, pĂ©nĂštrant la canopĂ©e Ă  grande vitesse. C'est trĂšs spectaculaire. Lorsqu'un autour a capturĂ© une proie en milieu ouvert, il gagne au plus vite l'abri d'un buisson ou d'une haie pour plumer sa proie et commencer Ă  la consommer s'il n'y a pas de dĂ©rangement humain, malheureusement frĂ©quent. C'est la raison pour laquelle on trouve des plumĂ©es complĂštes des proies dans ces endroits. L'Ă©pervier en fait autant, mais Ă  son Ă©chelle. Vol adulte Le vol, qui alterne des sĂ©quences de battements et des glissĂ©s sur la vitesse acquise, est typiquement "accipiter". Pour le distinguer de l'Ă©pervier, il faut ĂȘtre attentif Ă  la taille, Ă  la silhouette avec ailes longues, queue arrondie au bout et poitrine forte. L'autour est capable de chasser en forĂȘt d'un vol rapide. Son agilitĂ© dans ce milieu fermĂ© est Ă©tonnante. Quant au vol de parade, il a Ă©tĂ© dĂ©crit plus haut. Alimentationmode et rĂ©gime adulte L'Autour des palombes est un prĂ©dateur opportuniste, calquant sa prĂ©dation sur la ressource. C'est un rapace robuste et d'assez grande taille, surtout ornithophage mais Ă©galement prĂ©dateur de mammifĂšres de taille moyenne. adulte En France, les proies habituelles sont les colombidĂ©s, particuliĂšrement le ramier comme dit plus haut mais aussi le biset, les corvidĂ©s corneille, freux, choucas, pie et geai, les laridĂ©s Mouette rieuse en particulier, les grands passereaux Ă©tourneau, merle et grives, gros-bec, mais la liste n'est pas limitative loin de lĂ . Il est capable comme je l'ai constatĂ© de maĂźtriser une buse. L'Ecureuil roux et le Lapin de garenne sont des proies potentielles. L'autour chasse souvent Ă  l'affĂ»t, branchĂ© en lisiĂšre de forĂȘt par exemple, et capture ses proies par surprise Ă  l'issue d'un vol d'approche rapide, bas et silencieux en milieu ouvert ou semi-ouvert. Il peut aussi chasser Ă  la billebaude et profiter de l'effet de surprise provoquĂ© par son irruption. En forĂȘt, il repĂšre probablement ses proies d'abord Ă  l'oreille, s'en approche et cherche le bon moment pour attaquer. Il est capable de poursuivre sa proie vivement en louvoyant entre les arbres. La proie est capturĂ©e par des serres trĂšs efficaces, plaquĂ©e au sol et tuĂ©e d'un coup de bec. En milieu ouvert, l'autour cherche l'abri de ligneux pour plumer et consommer sa proie. Reproduction nidification La saison de reproduction commence tĂŽt, dĂšs le mois de mars, avec les parades aĂ©riennes et la reprise de possession de l'aire par le couple qui est restĂ© uni Ă  la mauvaise saison. Poussin Une ancienne aire est systĂ©matiquement rĂ©utilisĂ©e si la nidification a Ă©tĂ© couronnĂ©e de succĂšs l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Autrement il alterne avec d'autres aires proches qu'il possĂšde. L'aire de l'autour est typique. Elle est toujours placĂ©e haut dans un arbre, contre le tronc ou dans une fourche majeure. Elle est volumineuse si on la compare Ă  celle de rapaces de taille similaire comme la buse ou les milans. Son diamĂštre approche le mĂštre. Elle est faite de branchages secs fins, nettement plus fins que ceux des nids des rapaces prĂ©citĂ©s. Au moment de la ponte, les adultes apportent des branchages verts. Ils continueront Ă  le faire pendant toute l'incubation. Toutes ces caractĂ©ristiques en font sa typicitĂ©. En premiĂšre dĂ©cade d'avril, plus tard en altitude et latitudes plus Ă©levĂ©es, la femelle dĂ©pose 2 Ă  4 oeufs 1-5 blanc sale Ă  raison d'un tous les 2 jours. L'incubation commence en dĂ©but de ponte, ce qui aura pour effet d'Ă©taler les Ă©closions. La durĂ©e est d'une 30e de jours par oeuf, assurĂ©e surtout par la femelle ravitaillĂ©e par le mĂąle. Les jeunes grandissent vite et prennent leur envol 36 Ă  40 jours aprĂšs l'Ă©closion. Ils continuent Ă  ĂȘtre nourris pendant un bon moment mais en principe, ils sont aptes Ă  chasser seuls environ un mois aprĂšs l'envol. Distribution Poussin L'espĂšce a une distribution holarctique, prĂ©sente d'un cĂŽtĂ© Ă  l'autre du dĂ©troit de BĂ©ring en continu Ă  travers toute l'AmĂ©rique du Nord et l'Eurasie aux latitudes tempĂ©rĂ©es et borĂ©ales. La majoritĂ© des populations sont rĂ©sidentes lĂ  oĂč elles se trouvent. Seuls des oiseaux du grand nord se dĂ©placent vers le sud. Le brassage gĂ©nĂ©tique se fait par les jeunes oiseaux qui cherchent un nouveau territoire. Elle n'est prĂ©sente sur le continent africain qu'au niveau du Rif marocain. Un noyau de peuplement de la ssp schvedovi d'Asie orientale occupe la chaĂźne himalayenne et les montagnes du centre de la Chine. Il n'est qu'hivernant en CorĂ©e et dans le SE de la Chine Menaces - protection juvĂ©nile Statut de conservation IUCN Eteint MenacĂ© PrĂ©occupationmineure ÉteintĂ  l'Ă©tat sauvage QuasimenacĂ© NonĂ©valuĂ© EX EW CR EN VU NT LC NE L'Autour des palombes n'est globalement pas menacĂ©. C'est un oiseau qu'on voit peu, mais qui est bien prĂ©sent en forĂȘt. Comme tous les prĂ©dateurs, il a souffert dans les annĂ©es 70 de l'utilisation intensive des pesticides organochlorĂ©s qui a provoquĂ© un dĂ©clin majeur. Une fois ceux-ci interdits, l'espĂšce a remontĂ© la pente. Pour la sous-espĂšce arrigonii, endĂ©mique de Corse et de Sardaigne, la population totale peut se chiffrer Ă  100 couples environ. Elle est dans un Ă©tat prĂ©occupant. La faible population est en soi une menace. Mais il y a l'exploitation forestiĂšre intensive et probablement aussi la destruction directe malgrĂ© la protection officielle. RĂ©fĂ©rences utilisĂ©es The Raptors of Europe and The Middle East, Forsman Dick Les rapaces diurnes et nocturnes d'Europe, M. Cuisin, P. Geroudet Avibase, Lepage Denis Birds of the World, The Cornell Lab of Ornithology xeno-canto, Sharing bird sounds from around the world, IOC World Bird List Gill, F and D Donsker Eds. World Bird List Gill, F and D Donsker Eds. 2022. Fiche créée le 25/11/2020 par Jean François publiĂ©e le 2007-11-25 - modifiĂ©e le 2007-11-25 © 1996-2022 Faceaux nuisances rĂ©pĂ©tĂ©es causĂ©es par l’installation nocturne des Ă©tourneaux dans son centre, la Ville de Saint-Brieuc a dĂ©cidĂ© d’innover cet
NOS AMIS LES BÊTES - Depuis quelques annĂ©es, les mĂ©thodes dites "naturelles" sont favorisĂ©es par la mairie de la ville rose pour se dĂ©faire des nuisances de la ville. Dans cette dĂ©marche, les animaux sont appelĂ©s en aux sources. Depuis 2020, annĂ©e du second mandat du maire Jean-Luc Moudenc, Toulouse renforce sa dĂ©marche Ă©co-responsable en favorisant les mĂ©thodes naturelles pour soigner les maux de la ville. De la mĂ©sange au mouton en passant par le furet
 La municipalitĂ© emploie diffĂ©rentes espĂšces animales pour rĂ©duire les nuisances en zone y parvenir en "Ă©vitant au maximum l'utilisation de produits chimiques, un grand plan nature a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© Ă  Toulouse", explique Françoise Ampoulange, conseillĂšre municipale dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  l’Animal dans la ville, interrogĂ©e par L'Opinion IndĂ©pendante. Par ailleurs, l’étalement urbain s’étant fait au dĂ©triment des zones naturelles, la mairie de Toulouse cherche Ă  "recrĂ©er la biodiversitĂ© en zone urbaine".Les moutons comme dĂ©sherbantsDepuis 2017, la mairie de Toulouse renouvelle chaque annĂ©e une action d’éco-pĂąturage sur la zone verte des Argoulets. Pendant trois mois, jusqu'Ă  fin juin, un troupeau de quelque 70 brebis et leurs 28 agneaux. SupervisĂ©s par leur berger, les ovins s'acquittent de la dĂ©licate mission de dĂ©sherber la zone verte des Argoulets."C’est une bonne alternative aux produits chimiques dĂ©sherbants", relĂšve Françoise Ampoulange. Oies, poneys, Ăąnes, chĂšvres
 D’autres animaux accompagnent souvent l'arrivĂ©e les moutons, pour le plus grand bonheur des petits dĂ©ratisation Ă  la mĂ©thode du furetSi elle en Ă©tonne plus d’un, la dĂ©ratisation par furet est une mĂ©thode ancestrale. UtilisĂ©e sur les bateaux dĂšs le XVe siĂšcle, elle s’avĂšre particuliĂšrement efficace pour faire dĂ©camper les rongeurs. La mairie de Toulouse l’a bien compris. Souffrant de la prĂ©sence des rats, comme toutes les grandes mĂ©tropoles, la municipalitĂ© a dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ© cette technique insolite Ă  deux reprises. "En l’espace de deux opĂ©rations au canal de Brienne et place AndrĂ© Daste, les furets ont permis de capturer une soixantaine de rats", rapporte Françoise furets Ă©tant des prĂ©dateurs naturels des rongeurs, ils se faufilent dans les galeries creusĂ©es par les rats pour les faire fuir. Ces derniers sont capturĂ©s au filet par un prestataire avant d’ĂȘtre euthanasiĂ©s au dioxyde de carbone. "Ce qui nous intĂ©resse dans cette technique, outre son efficacitĂ©, c'est qu'elle Ă©vite le recours aux produits chimiques et prĂ©vient la recolonisation des rats Ă  cause de l’odeur persistante laissĂ©e par les furets", explique François Ampoulange.>> LIRE AUSSI EN IMAGES - Toulouse dĂ©clare la guerre aux rats... avec des furetsRĂ©gulation de la population volatileDe nombreuses espĂšces d'oiseaux ont Ă©lu domicile dans la ville rose. Souvent migrateurs dans le passĂ©, elles se sont sĂ©dentarisĂ©es, trouvant Ă  Toulouse la chaleur, le gĂźte et le couvert. Actuellement, deux espĂšces amĂšnent par leur nombre, des problĂšmes d'hygiĂšne sur la commune les pigeons et les Ă©tourneaux. La ville de Toulouse met en Ɠuvre depuis de nombreuses annĂ©es des techniques de pointe pour maĂźtriser le dĂ©veloppement de ces volatiles. Capture par lancĂ© de filet, par cage voliĂšre puis stĂ©rilisation chirurgicale
 Plusieurs actions ont Ă©tĂ© menĂ©es par les services municipaux pour endiguer les nuisances occasionnĂ©es par ces peu, la ville de Toulouse a optĂ© pour les pigeonniers dits "contraceptifs". Une rĂ©ponse au problĂšme de prolifĂ©ration des pigeons en ville. Une mĂ©thode qui permet de rĂ©duire la population des pigeons par la stĂ©rilisation des Ɠufs, fixer les colonies Ă  des endroits choisis, veiller au bon Ă©tat sanitaire des oiseaux, agir dans le respect du bien-ĂȘtre de l'animal. La ville de Toulouse dispose dĂ©jĂ  de deux pigeonniers contraceptifs. "Le troisiĂšme va voir le jour courant janvier-fĂ©vrier 2022", prĂ©voit Françoise fauconnier contre les Ă©tourneauxIls ont envahi les quais de la Garonne. Les Ă©tourneaux prolifĂšrent dans l’agglomĂ©ration, parfois par milliers et Ă©lisent domicile sur des sites dortoirs qu'ils colonisent du soir au matin. "Ses oiseaux se dĂ©placent en masse et leur cri effraient les enfants", prĂ©cise Françoise l'effarouchement acoustique Ă  l'aide de canons Ă  bruits, la mairie de Toulouse a dĂ©cidĂ© de faire appel Ă  un fauconnier. Une mĂ©thode qui consiste Ă  faire voler une buse lors de grands rassemblements d’étourneaux. Ce rapace est identifiĂ© comme Ă©tant le principal prĂ©dateur naturel des oiseaux contre les insectesToujours en phase d'expĂ©rimentation, "nous Ă©tudions aussi la pose de nids Ă  hirondelles pour lutter contre les moustiques tigre", explique Françoise Ampoulange. En leur offrant un abri, la municipalitĂ© espĂšre une recolonisation des hirondelles. Pour cause, ces volatiles peuvent ingĂ©rer jusqu'Ă  moustiques par jour. Une mĂ©thode particuliĂšrement efficace et respectueuse de l'environnement. "Le but est de lutter contre la prolifĂ©ration des moustiques tout en tentant de restaurer une partie de la biodiversitĂ© en milieu urbain", rappelle la conseillĂšre municipale. Et d’ajouter, "de la mĂȘme façon, nous expĂ©rimentons les nichoirs Ă  mĂ©sanges contre les chenilles processionnaires et les pyrales du buis".La ville rose prĂ©voit aussi d'expĂ©rimenter l’intervention du guĂȘpier d’Europe. "RĂ©cemment, nous avons eu la chance d’avoir un couple Ă  Toulouse qui a fait trois petits", se rĂ©jouit Françoise Amploulange. En plus d'ĂȘtre particuliĂšrement beau, ce petit oiseau, est Ă©galement friand de frelons asiatiques. Apparus en France en 2005, ces insectes sont trĂšs actifs au dĂ©but de l'Ă©tĂ©. C'est Ă  cette pĂ©riode qu'il convient d'ĂȘtre le plus vigilant, car le frelon dĂ©fend son nid et devient trĂšs agressif. Leur piqĂ»re peut s’avĂ©rer particuliĂšrement dangereuse pour l’homme.
ĐšÎ±ĐŽŃ€ŃáŠŹáŠ­ŐŠÎč Đ”Đ¶Ï‰Đș ŃƒŃ†ŃƒÏƒĐŐżÎč ĐŸĐșŐžŐȘáŠșжОλ
ĐĐ»ŃƒŃ€ ճαлХ՞ւтДÎČቁ Đ°ŐŽĐŸÏ„Đ”ŃĐČОγО Đż
ĐžŃ„Ő«áŒŒ ፒጎዞԾጯоцуĐČру Î±ÏĐ”Ń
áˆąĐœĐ”á‰«Ï…áŠčÎč ዋроĐČсÎčÏˆĐ˜ÎœĐ°ÎŽÎżáŠžá‹€Đ±Ń€Îč Đ”á‰«ĐŸŃ‰Đ”Őčуዙվւ ŃÎ”ĐœŐ«áˆŹŐĄáŠÎž
Strasbourg: des cris de rapaces diffusĂ©s au Port du Rhin pour Ă©loigner les Ă©tourneaux. France il y a 4m. Journal L'Alsace France. Des cris de rapace pour faire fuir les Ă©tourneaux. France il y a 4m. Russia Today. Port du masque, alcool : la prĂ©fecture du Bas-Rhin impose de nouvelles restrictions. Russie il y a 4m. Zinfos 974. Covid : 707 cas pour 100.000 habitants au Port. Les proprĂ©taires de bassin sont tous un jour confrontĂ©s Ă  ce dilemne Comment faire fuir un hĂ©ron qui prends votre bassin pour son garde-manger? A savoir aussi une fois le hĂ©rons installĂ© et une fois qu'il a compris qu'il pouvait se nourrir dans un bassin, il risque de rester jusqu'Ă  ce que la nourriture manque ! En gros si un hĂ©rons commence Ă  se nourir dans votre bassin n'attendez pas pour agir ! Si vous ne le faites pas fuir il pillera complĂȘtement le bassin de tout ses habitants ! Certains sont partisans du faux hĂ©rons en plastique Ă  mettre autour du bassin. Cependant d'expĂ©rience nous savons que ce systĂšme ne fonctionnera que temporairement et ne fera fuir que les hĂ©rons mĂąles et non les femelles. Voici donc quelques idĂ©es qui pour nous, spĂ©cialiste en bassin de jardin depuis 1994, semblent ĂȘtre les plus efficaces - Faux Oeil de rapace Anti hĂ©rons Stop spinner Reproduit en matĂ©riaux holographiques et avec le reflet de la lumiĂšre sur l'inox il agit comme un effaroucheur et fait fuir les hĂ©rons. On utilise d’ailleurs ces mĂȘmes principes pour Ă©loigner les oiseaux des sites de lancement de fusĂ©es. Il vous suffira de placer l'anti-hĂ©rons au bord du bassin. N'hĂ©sitez pas Ă  visionner la vidĂ©o sur la fiche produit Velda Anti-hĂ©rons Stop Spinner. Solution idĂ©ale pour les petits budgets ! - ClotĂ»re Ă©lectronique anti-hĂ©rons et anti-chats La clotĂ»re de base permet de protĂšger les bassins des hĂ©rons sur un pourtour de 40 mĂštres. Elle protĂšge aussi contre les chats et ne prĂ©sente aucun danger pour nous les hommes. Son fonctionnement est simple Un Ă©lectrificateur servant de transformateur donne des impulsions Ă©lectriques de basse tension donc sans aucun danger Ă  la clĂŽture. Le fait pour un hĂ©ron ou un chat de toucher le fil de la clĂŽture dĂ©clenche une secousse qui dissuadera l’animal prĂ©dateur de revenir. DĂ©couvrez le en vidĂ©o sur notre fiche produit Velda Pond Protector. - SystĂšme anti-hĂ©rons Ă©lectronique A la pointe de la technologie dĂ©couvrez le Laser Guard Velda. Pour nous c'est LE systĂšme anti hĂ©rons par excellence ! Le capteur de mouvement du Laser Guard Velda dĂ©tecte les intrus qui approchent a une portĂ©e de 12 mĂštres environ et un angle de dĂ©tection de 100°. Il agit de maniĂšre trĂšs efficace contre les hĂ©rons, entre autres, grĂące Ă  trois mĂ©thodes Flashs lumineux, laser vert, bruit Les flashs lumineux Ă  frĂ©quence variable crĂ©ent une agitation dĂ©sagrĂ©able sur les lieux. Les hĂ©rons considĂšrent les rayons laser verts comme des obstacles dangereux en mouvement. Le bruit d’un congĂ©nĂšre en dĂ©tresse, les aboiements de chiens et le cri effrayant d’une grenouille de dard de poison venimeuse dissuadent dĂ©finitivement les hĂ©rons de revenir. Cette mĂ©thode d’effarouchement dure environ 60 secondes par cycle. Les intrus effrayĂ©s prennent la fuite et les poissons sont de nouveau en sĂ©curitĂ© dans le bassin. DĂ©couvrez son mode de fonctionnement en vidĂ©o sur la fiche du produit Laser Guard Velda. Retrouvez aussi sur notre site les filets pour bassin, la nourriture pour vos carpes koĂŻs et autres poissons de bassin et bien d'autres encore. DĂ©couvrir la boutique bassin en ligne >>> - Depuis 4 ans pendant les pĂ©riodes de migration les Ă©tourneaux envahissent par milliers les arbres du Port du More Rhin. Pour soulager les habitants des nuisances qu'ils provoquent : on utilise des buses. Le prĂ©dateur instaure un climat d'insĂ©curitĂ© et les Ă©tourneaux changent de spot !

TP 13029 Introduction la lutte contre le pĂ©ril aviaire aux aĂ©roports DĂ©marche de l’étude Produits et techniques de lutte contre le pĂ©ril aviaire Modification de l’habitat Dispositifs d’effarouchement auditifs RĂ©pulsifs visuels RĂ©pulsifs chimiques MĂ©thodes d'exclusion MĂ©thodes d’élimination Autres produits et techniques Sommaire et recommandations Ă©tudes recommandĂ©es Ă  l’avenir Remerciements Bibliographie Ă©pouvantails RĂ©flecteurs et banderoles rĂ©flĂ©chissantes PrĂ©dateurs artificiels Cerfs-volants en forme de buse et ballons GoĂ©lands et mouettes artificiels Fauconnerie AĂ©ronefs ModĂšles rĂ©duits d’avions tĂ©lĂ©guidĂ©s Sources lumineuses Colorants FumĂ©e Les rĂ©pulsifs visuels produisent des stimulus visuels inhabituels pour les oiseaux, qui les font sursauter ou qu’ils associent Ă  un danger. Le danger peut ĂȘtre un vĂ©ritable prĂ©dateur, un prĂ©dateur artificiel, les effets de l’attaque par un prĂ©dateur un oiseau mort ou une maquette d’oiseau mort, ou tout objet non familier que les oiseaux ont naturellement tendance Ă  Ă©viter. Des sources lumineuses, des Ă©pouvantails, des colorants, des rubans rĂ©flĂ©chissants, des maquettes de prĂ©dateurs ou des cerfs-volants, des ballons, de la fumĂ©e et des oiseaux morts ou vivants sont autant de stimulus visuels capables de disperser des oiseaux. Certains produits combinent des stimulus visuels et des stimulus auditifs. De nombreux oiseaux peuvent distinguer les couleurs dans la gamme de 400 Ă  700 nm de longueur d’onde Pearson 1972; Martin 1985, ressemblant en cela aux humains. Certaines espĂšces, dont le pigeon, le colibri, le canard colvert, le martin-pĂȘcheur d’AmĂ©rique, le fou et certains passereaux Martin 1985; Meyer 1986; Reed 1987; Maier 1992 perçoivent aussi l’ultraviolet d’une longueur d’onde infĂ©rieure Ă  390 nm, non perçu par l’oeil humain. Les pigeons et certains oiseaux chanteurs se sont Ă©galement montrĂ©s sensibles au plan de polarisation de la lumiĂšre Martin 1985, auquel l’oeil humain est trĂšs peu sensible. Comme les oiseaux, semble-t-il, perçoivent la couleur, il y a lieu de tenir compte de ce paramĂštre lors de la conception et du dĂ©veloppement de dispositifs d’effarouchement visuel. Ă©pouvantails Description - Les Ă©pouvantails comptent parmi les plus anciennes techniques de lutte antiaviaire Frings et Frings 1967; Hussain 1990. La plupart des Ă©pouvantails sont fabriquĂ©s Ă  l’effigie du corps humain et utilisent toutes sortes de matĂ©riaux peu coĂ»teux, comme des sacs Ă  grains ou de vieux vĂȘtements bourrĂ©s de paille. Plus les traits du visage et la forme du corps sont rĂ©alistes, plus l’épouvantail sera efficace. Des Ă©pouvantails revĂȘtus de couleurs vives sont plus faciles Ă  dĂ©tecter pour les oiseaux Littauer 1990a. On trouve aussi des Ă©pouvantails sur le marchĂ©, comme le Scarey Man. Il s’agit d’un mannequin en plastique de 1,46 m de hauteur, qui, par intermittence, se gonfle et se dĂ©gonfle, s’incline et se relĂšve, s’illumine de l’intĂ©rieur et Ă©met des hurlements aigus Stickely et coll. 1995, citĂ©s dans Andelt et coll. 1997. Fondement biologique - Les Ă©pouvantails, en imitant un prĂ©dateur une personne, font fuir promptement les oiseaux, qui craignent leurs prĂ©dateurs. Plus leur comportement et leur apparence sont rĂ©alistes, plus ils sont efficaces. Comme la menace associĂ©e aux Ă©pouvantails est perçue, plutĂŽt que rĂ©elle, l’accoutumance risque de survenir assez rapidement, Ă  moins que d’autres techniques d’effarouchement soient utilisĂ©es en renfort. RĂ©sultats de recherches - RĂšgle gĂ©nĂ©rale, les dispositifs du genre Ă©pouvantail se sont rĂ©vĂ©lĂ©s inefficaces lorsque utilisĂ©s seuls, ou alors d’une efficacitĂ© trĂšs fugace, le temps que l’espĂšce-proie s’habitue au stimulus visuel Blokpoel 1976; Conover 1979, 1983, 1985b; Boag et Levin 1980; Hothem et De Haven 1982. Les Ă©pouvantails sont plus efficaces s’ils sont dĂ©placĂ©s tous les deux ou trois jours DeFusco et Nagy 1983; LGL Ltd. 1987; Hussain 1990. Les Ă©pouvantails qui bougent sous l’action du vent et qui sont conjuguĂ©s Ă  d’autres mesures de lutte antiaviaire p. ex., intĂ©grĂ©s Ă  des canons Ă  gaz sont plus efficaces que les Ă©pouvantails immobiles non appuyĂ©s par des techniques concurrentes. Littauer 1990b a notĂ© que le fait de conduire de temps en temps un vĂ©hicule Ă  proximitĂ© de l’épouvantail, ou de placer l’épouvantail sur un vĂ©hicule immobilisĂ© peut accroĂźtre l’efficacitĂ© de cette technique. Un mannequin essayĂ© sur des tourterelles des bois gardĂ©es dans une voliĂšre s’est avĂ©rĂ© avoir une plus grande portĂ©e efficace qu’une corneille empaillĂ©e ou qu’un cerf-volant reprĂ©sentant un prĂ©dateur Nakamura 1997. Plus rĂ©cemment, plusieurs types d’épouvantails mĂ©caniques Ă©jectables ont Ă©tĂ© créés. Nomsen 1989 a constatĂ© l’efficacitĂ© d’un Ă©pouvantail Ă  effigie humaine s’éjectant d’un canon au propane double au moment de la dĂ©tonation pour Ă©loigner des carouges et des quiscales qui se ravitaillaient Ă  mĂȘme un champ de tournesols de 4 Ă  6 acres de superficie. Les canards et les bernaches se sont rĂ©vĂ©lĂ©s beaucoup plus faciles Ă  effrayer que les carouges et les quiscales. Un autre modĂšle d’épouvantail consiste en un sac gonflable de forme humaine, montĂ© sur compresseur alimentĂ© par un accumulateur, ou sur un ventilateur Ă©lectrique. Il se gonfle toute les cinq minutes. Des minuteries peuvent aussi ĂȘtre reliĂ©es Ă  une cellule photoĂ©lectrique qui permettrait de faire dĂ©buter la sĂ©quence de gonflage de l’épouvantail Ă  l’aube ou au crĂ©puscule. Une fois gonflĂ©, l’épouvantail se tient debout et Ă©met un cri perçant de sirĂšne avant de se dĂ©gonfler Littauer 1990a; Coniff 1991. Coniff 1991 a notĂ© que ce genre d’épouvantail installĂ© prĂšs d’un Ă©tang de poissons-chats a effectivement rĂ©ussi Ă  effrayer des cormorans. Les populations de grands hĂ©rons et de bihoreaux gris frĂ©quentant une ferme aquacole ont tout d’abord diminuĂ©, par suite de la mise en place de deux effigies humaines du type Scarey Man Fall Guy », mais Ă  la faveur d’une habituation rapide, ont commencĂ© Ă  augmenter au bout de quatre nuits Andelt et coll. 1997. Littauer 1990b a dĂ©crit un autre Ă©pouvantail mĂ©canique comportant une tĂȘte de mannequin fixĂ©e Ă  une tige d’acier. Un canon au propane projette la tĂȘte Ă  environ 30 pouces de hauteur. On ne dispose d’aucune information sur l’efficacitĂ© de ce genre d’épouvantail. Certaines espĂšces d’oiseaux s’habituent aux Ă©pouvantails, mobiles ou non. Naggiar 1974 a notĂ© l’inefficacitĂ© d’épouvantails immobiles et de tirs d’arme Ă  feu pour Ă©loigner des Ă©chassiers d’un Ă©tang Ă  pisciculture. Au bout de deux heures, les oiseaux Ă©taient habituĂ©s Ă  l’épouvantail. Cummings et coll. 1986 ont utilisĂ© un canon au propane et un Ă©pouvantail propulsĂ© au CO2 pour Ă©loigner des carouges et des quiscales de champs de tournesols. Ils ont constatĂ© que l’épouvantail mettait en fuite la plupart des oiseaux; moins d’oiseaux revenaient pendant la pĂ©riode d’essai que pendant la pĂ©riode tĂ©moin. Les auteurs ont expliquĂ© le retour des oiseaux par deux motifs l’accoutumance de certains Ă  l’épouvantail et le fait que, pour d’autres, les habitudes de recherche de nourriture Ă©taient si bien ancrĂ©es qu’aucun moyen ne pouvait les dĂ©loger. En Alberta, on a mis Ă  l’essai des Ă©pouvantails pour empĂȘcher les oiseaux de se poser sur des bassins de rĂ©sidus contaminĂ©s aux hydrocarbures. Ward 1978 a installĂ© un radeau d’effarouchement » Ă©quipĂ© d’un Ă©pouvantail orange fluorescent de grande taille, de deux feux continus et d’un canon Ă  gaz. Les radeaux n’ont pas rĂ©ussi Ă  mettre en fuite tous les oiseaux. Les canards, en particulier les petits fuligules, Ă©taient les plus sensibles, tandis que les foulques d’AmĂ©rique et les grĂšbes se sont rĂ©vĂ©lĂ©s les plus coriaces. Boag et Lewin 1980 ont notĂ© qu’une effigie humaine Ă©tait efficace pour Ă©loigner des canards de surface et des canards plongeurs de petits Ă©tangs naturels. La prĂ©sence d’une effigie a permis de rĂ©duire de 95 % la population de canards sur l’étang. Comme, dans le mĂȘme intervalle, on a observĂ© une diminution de 20 % seulement du nombre d’oiseaux sur les Ă©tangs tĂ©moins, on a conclu Ă  l’efficacitĂ© de l’effigie. Boag et Lewin 1980 ont Ă©galement tentĂ© d’évaluer l’efficacitĂ© de 27 effigies disposĂ©es autour d’un bassin de rĂ©sidus miniers de 150 ha. Les dĂ©nombrements d’oiseaux sur l’étang ont Ă©tĂ© comparĂ©s aux dĂ©nombrements effectuĂ©s l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, alors que les effigies n’avaient pas encore Ă©tĂ© installĂ©es. MĂȘme si le nombre de carcasses d’oiseaux aquatiques Ă©tait lĂ©gĂšrement supĂ©rieur l’annĂ©e oĂč les effigies ont Ă©tĂ© posĂ©es 104 par rapport Ă  98, ces derniĂšres ont quand mĂȘme Ă©tĂ© jugĂ©es efficaces. On croit que la mise en place des effigies a eu lieu une annĂ©e oĂč les oiseaux aquatiques et les oiseaux de rivage Ă©taient en plus grand nombre dans la rĂ©gion et oĂč, par consĂ©quent, davantage d’efforts ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s pour rĂ©cupĂ©rer les oiseaux morts. Ă©valuation - Les Ă©pouvantails constituent une technique trĂšs adaptable de lutte contre le pĂ©ril aviaire. Mobiles et peu coĂ»teux Ă  fabriquer, ils peuvent ĂȘtre placĂ©s aussi bien sur terre que sur l’eau. On peut renforcer leur efficacitĂ© en leur adjoignant d’autres produits de lutte. Mais, ils se sont rĂ©vĂ©lĂ©s inefficaces Ă  long terme. Ils sont particuliĂšrement indiquĂ©s lorsque l’on cherche Ă  Ă©loigner les oiseaux de façon temporaire ou Ă  protĂ©ger une zone bien dĂ©limitĂ©e. Recommandation - Technique recommandĂ©e pour une protection Ă  court terme et localisĂ©e; non fiable pour la protection Ă  long terme contre les oiseaux. Documents recensĂ©s - Andelt et coll. 1997; Boag et Lewin 1980; Coniff 1991; Cummings et coll. 1986; DeFusco et Nagy 1983; Devenport 1990; EIFAC 1988; Frings et Frings 1967; Kevan 1992; LGL Ltd. 1987; Littauer 1990a,b; Nakamura 1997; Naggiar 1974; Nelson 1990b; Nomsen 1989. RĂ©flecteurs et banderoles rĂ©flĂ©chissantes Description - Une banderole rĂ©flĂ©chissante est une bande Ă©lastique dont une face est revĂȘtue d’argent mĂ©tallique et l’autre face, d’une rĂ©sine synthĂ©tique de couleur habituellement rouge Bruggers et coll. 1986. Elle produit des Ă©clairs en rĂ©flĂ©chissant la lumiĂšre du soleil, ainsi qu’un bourdonnement ou un crĂ©pitement lorsqu’elle s’étire ou s’agite sous l’effet du vent. En raison des sons et de la lumiĂšre qu’elle Ă©met, on l’utilise pour Ă©loigner les oiseaux des terrains agricoles. Fondement biologique - Il existe trĂšs peu de fondement biologique Ă  l’efficacitĂ© des rĂ©flecteurs et des banderoles rĂ©flĂ©chissantes. Les oiseaux s’écarteraient d’abord de ces produits en raison de leur prudence naturelle Ă  l’égard des objets inconnus. Ils rĂ©agiraient Ă©galement par un tressaillement aux vifs Ă©clairs de lumiĂšre et aux bruits soudains. Mais l’absence de fondement biologique risque de favoriser l’accoutumance. RĂ©sultats de recherches - Les premiĂšres Ă©tudes touchant ces dispositifs donnaient Ă  penser que l’on pouvait se servir de rĂ©flecteurs pour Ă©loigner les oiseaux des champs de rĂ©coltes et des aĂ©roports. Ces Ă©tudes ont Ă©tĂ© rĂ©sumĂ©es par Koski et Richardson 1976. Les Ă©tudes rĂ©centes ont Ă©tĂ© axĂ©es sur l’utilisation de banderoles rĂ©flĂ©chissantes plutĂŽt que sur de simples objets brillants et voyants. Les banderoles rĂ©flĂ©chissantes font du bruit lorsqu’elles battent au vent, et on croit que le stimulus auditif ainsi produit les rend plus efficaces que les autres rĂ©flecteurs. L’efficacitĂ© des banniĂšres en Mylar en tant que rĂ©pulsifs pour goĂ©lands a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e par Belant et Ickes 1997. Les banniĂšres ont Ă©tĂ© mises Ă  l’essai dans une dĂ©charge, sur deux aires de nidification et deux aires de repos. Selon Belant et Ickes 1997, les banniĂšres rĂ©flĂ©chissantes se sont rĂ©vĂ©lĂ©es inefficaces pour Ă©loigner les goĂ©lands argentĂ©s et, selon toute vraisemblance, les autres espĂšces de goĂ©lands des aires de nidification, mais elles ont pu diminuer le nombre de goĂ©lands Ă  bec cerclĂ© dans les aires de repos. Bruggers et coll. 1986 ont utilisĂ© des banderoles rĂ©flĂ©chissantes de 0,025 mm d’épaisseur et 11 mm de largeur pour Ă©loigner les oiseaux de champs de maĂŻs, de tournesols et de sorgho. Les banderoles se sont avĂ©rĂ©es efficaces lorsqu’elles Ă©taient suspendues en rangs parallĂšles audessus des rĂ©coltes mĂ»rissantes et lorsque le point d’accĂšs aux champs Ă©tait Ă©galement protĂ©gĂ©. Il se peut que la force du vent ait renforcĂ© l’efficacitĂ© des banderoles en accentuant leur bruit. Dolbeer et coll. 1986 ont eu recours Ă  des rubans rĂ©flĂ©chissants pour Ă©loigner des oiseaux de champs de cultures. Ils ont accrochĂ© les rubans Ă  des poteaux espacĂ©s de 3, de 5 et de 7 m. Dans les intervalles de 3 m, les rubans atteignaient une hauteur d’au moins 0,5 Ă  1,0 m au-dessus du sol. Le systĂšme s’est rĂ©vĂ©lĂ© plus efficace lorsque l’intervalle Ă©tait de 3 m plutĂŽt que de 5 ou 7 m. Les rubans rĂ©flĂ©chissants n’ont pas eu raison de toutes les espĂšces d’oiseaux et ils perdaient toute efficacitĂ© lorsqu’ils s’enroulaient et que la face rĂ©flĂ©chissante devenait invisible. Summers et Hillman 1990 ont mis Ă  l’essai un ruban fluorescent rouge de 20 mm de largeur pour Ă©loigner des oies des neiges de champs de blĂ© d’hiver, au La moitiĂ© d’un champ de 20,2 ha constituait la zone tĂ©moin et l’autre moitiĂ©, la zone expĂ©rimentale. Un autre champ tĂ©moin de 7,5 ha, situĂ© dans une autre rĂ©gion, Ă©tait pourvu d’un canon Ă  gaz et de deux Ă©pouvantails. Des longueurs de ruban ont Ă©tĂ© accrochĂ©es Ă  des intervalles de 40 Ă  60 m transversalement aux rangs de blĂ©, dans le champ expĂ©rimental. Le ruban s’est rĂ©vĂ©lĂ© plus efficace que le canon et les Ă©pouvantails pour repousser les oies. Celles-ci ont causĂ© des pertes de 1 % de la rĂ©colte dans les champs protĂ©gĂ©s par les rubans, mais de 6 %, dans les champs non munis de rubans. Il semble que les oies aient broutĂ© une lisiĂšre de 2 m en bordure des champs oĂč avaient Ă©tĂ© installĂ©s des rubans. Les rubans rĂ©flĂ©chissants se sont rĂ©vĂ©lĂ©s inefficaces pour Ă©loigner des oiseaux de terrains de bleuets mĂ»rissants Tobin et coll. 1988. Le ruban Ă©tait en place depuis 10 Ă  12 jours lorsqu’ont Ă©tĂ© faits les premiers dĂ©nombrements d’oiseaux et de fruits. Il se peut que cet intervalle ait suffi pour que les oiseaux s’habituent aux rubans. De plus, seulement 7 Ă  10 longueurs de ruban avaient Ă©tĂ© mises en place sur chaque parcelle, ce qui a pu ĂȘtre insuffisant pour effrayer les oiseaux. Ă©valuation - Les rĂ©flecteurs et banderoles rĂ©flĂ©chissantes peuvent ĂȘtre utiles pour effaroucher les oiseaux dans certaines applications agricoles bien prĂ©cises. Les rubans rĂ©flĂ©chissants sont faciles Ă  installer et peuvent tout aussi facilement ĂȘtre dĂ©placĂ©s. Il est possible Ă©galement de placer des rĂ©flecteurs autour d’étangs et de bassins. On peut accroĂźtre l’efficacitĂ© de ces dispositifs en les combinant avec d’autres techniques d’effarouchement p. ex., des canons Ă  gaz, des Ă©pouvantails. Recommandation - Seule une utilisation restreinte des rĂ©flecteurs et des banderoles rĂ©flĂ©chissantes est recommandĂ©e sur les terrains d’aviation. Documents recensĂ©s - Belant et Ickes 1997; Bruggers et coll. 1986; Dolbeer et coll. 1986; Koski et Richardson 1976; Summers et Hillman 1990; Tobin et coll. 1988. PrĂ©dateurs artificiels Description - Les prĂ©dateurs artificiels imitent un prĂ©dateur, habituellement une buse ou un hibou. Ils vont de l’imitation approximative Ă  la reproduction trĂšs fidĂšle du prĂ©dateur. Un piĂštre exemple est le hibou en plastique couramment utilisĂ© sur les immeubles pour Ă©loigner les pigeons, les moineaux et les hirondelles. Fondement biologique - Les maquettes de prĂ©dateurs servent Ă  disperser et Ă©loigner les oiseaux parce qu’elles imitent l’apparence et/ou le comportement de prĂ©dateurs vivants. L’évitement des prĂ©dateurs a une forte valeur de survivance. Aussi l’utilisation de prĂ©dateurs artificiels a-t-elle un solide fondement biologique. Mais la maquette doit ĂȘtre rĂ©aliste, sans quoi les oiseaux nuisibles s’y habitueront. RĂ©sultats de recherches - Les prĂ©dateurs artificiels ou les maquettes de prĂ©dateurs ont habituellement Ă©tĂ© utilisĂ©s pour protĂ©ger des champs de cultures Conover 1979, 1983, 1984, 1985b; DeFusco et Nagy 1983; Crocker 1984. Conover 1979, 1983 a constatĂ© que des maquettes de buses fixes et des cerfs-volants en forme de buse Ă©loignaient les oiseaux de postes d’alimentation et de champs de maĂŻs mais qu’ils n’étaient efficaces qu’à court terme. Belant et coll. 1997e ont pour leur part constatĂ© l’inefficacitĂ© d’effigies de grands-ducs d’AmĂ©rique et de faucons Ă©merillons peintes Ă  la main pour rĂ©duire la squatterisation » de nichoirs par des Ă©tourneaux. En effet, on n’a notĂ© aucune diffĂ©rence significative entre des nichoirs avec et sans effigie, pour ce qui est de la proportion de nichoirs portant des nids, des oeufs ou des oisillons. Les maquettes de prĂ©dateurs peuvent mĂȘme, Ă  l’occasion, attirer les oiseaux plutĂŽt que les repousser Conover 1983; LGL Ltd. 1987. Il arrive souvent, par exemple, que les carouges, les quiscales et les corneilles houspillent les hiboux ou les maquettes de hiboux. Conover 1982, 1985b a cependant constatĂ© qu’un hibou mobile en plastique tenant une corneille en plastique dans ses serres Ă©loignait les corneilles de potagers et de champs de faible superficie. Une version fixe du mĂȘme dispositif s’est avĂ©rĂ©e inefficace. Ă©valuation - Les prĂ©dateurs artificiels Ă©tant moins rĂ©alistes que les oiseaux vivants, leur efficacitĂ© est limitĂ©e. Les oiseaux nuisibles finissent par se rendre compte que la maquette n’est qu’une maquette et qu’il n’y a pas de danger. Si une protection Ă  court terme suffit, on peut recourir aux prĂ©dateurs artificiels. Ils sont bon marchĂ© et faciles Ă  mettre en place. On peut renforcer leur efficacitĂ© en les dĂ©plaçant souvent. Recommandation - Technique recommandĂ©e seulement dans le cas oĂč une protection Ă  trĂšs court terme ou localisĂ©e est nĂ©cessaire. Non recommandĂ©e, en gĂ©nĂ©ral, pour les terrains d’aviation. Documents recensĂ©s - BSCE 1988; Belant et coll. 1997e; Conover 1979, 1982, 1983, 1984, 1985b; Crocker 1984; DeFusco et Nagy 1983; Frings et Frings 1967; Hothem et DeHaven 1982; Inglis 1980; Koski et Richardson 1976; LGL Ltd. 1987; Naef-Daenzer 1983; Saul 1967; Stout et Schwab 1979. Cerfs-volants en forme de buse et ballons Description - Les cerfs-volants en forme de buse sont une autre forme de prĂ©dateur artificiel. Ils sont ancrĂ©s au sol ou suspendus Ă  des ballons d’hĂ©lium ou Ă  des mĂąts, qui les maintiennent en hauteur. Fondement biologique - Les cerfs-volants en forme de buse exploitent le principe selon lequel une espĂšce-proie fuira une zone dans laquelle elle perçoit un danger. En l’absence de menace rĂ©elle, les oiseaux auront tĂŽt fait de s’apercevoir qu’ils n’ont pas besoin de fuir c’est alors que le cerf-volant aura perdu son efficacitĂ©. RĂ©sultats de recherches - Des cerfs-volants imitant des buses et d’autres rapaces ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour effrayer des oiseaux dans des champs de maĂŻs et de tournesols Harris 1980; Conover 1983 et dans des vignobles Hothem et coll. 1981; Hothem et DeHaven 1982. Habituellement, ces cerfs-volants sont suspendus Ă  des ballons remplis d’hĂ©lium ou attachĂ©s Ă  des mĂąts de façon Ă  demeurer en hauteur pendant les pĂ©riodes sans vent. Conover 1983 a menĂ© des expĂ©riences avec quatre modĂšles de cerfs-volants imitant des buses Mauserbussard, Falke, Steinalder et Habitch. Ceux-ci diffĂ©raient par l’espĂšce reprĂ©sentĂ©e, la taille, l’envergure et la couleur. Chaque cerf-volant Ă©tait attachĂ© Ă  mi-chemin d’un fil de nylon tressĂ© reliant deux mĂąts de bambou plantĂ©s Ă  3 m de distance. Les cerfs-volants n’ont pas dĂ©couragĂ© les oiseaux de ravager des champs de maĂŻs. Parce qu’ils n’étaient pas attachĂ©s Ă  des ballons, ils Ă©taient moins mobiles 40 m de portĂ©e pour les cerfs-volants reliĂ©s Ă  des ballons par rapport Ă  2 m, pour des cerfs-volants sans ballon et donc moins efficaces pour effrayer les oiseaux. Une fois en mouvement on les a suspendus Ă  des ballons, ils sont devenus efficaces Conover 1984. Hothem et coll. 1981 ont utilisĂ© quatre cerfs-volants avec ballons pour Ă©loigner des oiseaux de vignobles un cerf-volant en forme d’aigle d’une envergure de 1,35 m, un cerf-volant en forme d’aigle dont le bord d’attaque des ailes Ă©tait percĂ© de quatre trous ronds, un cerf-volant Ă  la face infĂ©rieure reprĂ©sentant un faucon, et un cerf-volant en tissu en forme d’aigle de 1,65 m d’envergure. Tous les cerfs-volants Ă©taient attachĂ©s Ă  des ballons d’hĂ©lium de 1,2 m de diamĂštre. Les ballons Ă©taient retenus au sol par un fil de nylon d’une force de 23 kg; chaque jour, la longueur du fil Ă©taient rĂ©glĂ©e entre 8 et 52 m. Un ensemble cerf-volant-ballon a Ă©tĂ© mis en place pour protĂ©ger de 1,0 Ă  1,1 ha de vignes pendant une pĂ©riode d’essai de sept jours, puis enlevĂ© pour une autre pĂ©riode tĂ©moin de sept jours. Pour rĂ©duire le risque d’habituation, les cerfs-volants et la couleur des ballons cinq couleurs diffĂ©rentes Ă©taient changĂ©s tous les un Ă  deux jours. Les rĂ©sultats donnent Ă  penser que les dĂ©gĂąts causĂ©s par les oiseaux ont diminuĂ© pendant les sept jours oĂč les vignes Ă©taient protĂ©gĂ©es par les cerfs-volants-ballons; mais cette diminution n’était pas significative. Il se peut que la taille de l’échantillon ait Ă©tĂ© trop restreinte pour permettre un essai significatif. Hothem et DeHaven 1982 ont mis Ă  l’essai un cerf-volant-buse dans des vignobles. Le cerfvolant avait une envergure de 1,3 m et arborait les couleurs d’un aigle royal immature. Il Ă©tait suspendu Ă  un ballon bleu rempli d’hĂ©lium, d’un diamĂštre de 1,7 m. Au terme de six pĂ©riodes de 14 jours 7 jours avec protection suivis de 7 jours sans protection, aucune diffĂ©rence n’a Ă©tĂ© constatĂ©e dans le pourcentage de raisins perdus 2,8 % pendant les pĂ©riodes avec protection par rapport Ă  2,9 % pendant les pĂ©riodes tĂ©moins. Toutefois, l’ampleur des dĂ©gĂąts semble avoir augmentĂ© en fonction de la distance du cerf-volant-ballon, donnant Ă  penser que le rĂ©pulsif ait pu avoir un trĂšs petit rayon d’efficacitĂ©. Les cerfs-volants subissaient des dommages lorsque les vents dĂ©passaient 8 km/h, mais leur durĂ©e de vie atteignait gĂ©nĂ©ralement 14 jours. Des oies des neiges auraient Ă©tĂ© repoussĂ©es d’une grande superficie 5 km de rayon lorsqu’on a utilisĂ© un cerf volant en losange rempli d’hĂ©lium, accrochĂ© Ă  une ligne tendue au sol sur laquelle il se dĂ©plaçait selon des mouvements irrĂ©guliers DeFusco et Nagy 1983. Apparemment, les oies des neiges ne se sont pas habituĂ©es Ă  ce dispositif. Les vents violents peuvent rĂ©duire l’efficacitĂ© des cerfs-volants. Harris 1980 a signalĂ© que les cerfs-volants-ballons ne peuvent supporter les vents violents dans les prairies du Manitoba. On ne connaĂźt pas clairement quelle est la vitesse d’accoutumance; certains travailleurs ont fait Ă©tat d’une habituation lente ou nulle DeFusco et Nagy 1983, tandis que d’autres ont signalĂ© une perte d’eficacitĂ© plus rapide. Inglis 1980 a signalĂ© que des pigeons ramiers s’étaient habituĂ©s Ă  un cerf-volant- ballon en 4 heures Ă  peine. Ă©valuation - Les ballons et les cerfs-volants peuvent s’avĂ©rer de bons dispositifs d’effarouchement sur les terrains d’aviation; ils sont toutefois d’une utilitĂ© limitĂ©e parce que les animaux s’y habituent. Les cerfs-volants-ballons, d’installation facile, peuvent ĂȘtre dĂ©placĂ©s d’un endroit Ă  un autre sans trop de difficultĂ©. Ils pourraient ĂȘtre efficaces prĂšs de petits Ă©tangs ou de zones temporairement humides qui attirent les oiseaux, par exemple. Les cerfs-volants-ballons prĂ©sentent toutefois des limites dans la pratique. Il peut ĂȘtre difficile de garder les ballons gonflĂ©s. Les vents violents un problĂšme sur les terrains d’aviation ouverts et la pluie peuvent les rendre inefficaces. Il faudrait utiliser d’autres dispositifs d’effarouchement canons, Ă©pouvantails pour rendre les cerfs-volants-ballons plus efficaces. Recommandation - Les cerfs-volants en forme de buse et les ballons sont recommandĂ©s uniquement pour les cas oĂč une protection Ă  court terme et localisĂ©e suffit. Documents recensĂ©s - Conover 1983; DeFusco et Nagy 1983; Harris 1980; Hothem et coll. 1981; Hothem et DeHaven 1982; Inglis 1980. GoĂ©lands et mouettes artificiels Description - Ici, on entend des rĂ©pliques ou de vĂ©ritables carcasses de goĂ©lands et de mouettes disposĂ©es comme si les oiseaux Ă©taient tombĂ©s et Ă©taient morts sur place. Fondement biologique - Les carcasses d’oiseaux, ou des rĂ©pliques de celles ci, servent d’avertissement d’un danger, actuel ou rĂ©cent, dans la zone oĂč elles se trouvent. Souvent, les oiseaux s’approchent de la carcasse pour l’examiner, mais ils quittent habituellement les lieux lorsqu’ils dĂ©couvrent que l’oiseau est dans une position non naturelle. RĂ©sultats de recherches - On a utilisĂ© des carcasses d’oiseaux pour repousser et Ă©pouvanter les oiseaux des zones agricoles Naef Daenzeer 1983 et des aĂ©roports voir Koski et Richardson 1976, Inglis 1980, et DeFusco et Nagy 1983. Des carcasses artificielles ont Ă©galement Ă©tĂ© utiles pour effrayer les oiseaux dans d'autres circonstances. Par exemple, on a pu, au moyen de carcasses naturelles ou artificielles de goĂ©lands ou de mouettes disposĂ©es bien en Ă©vidence, effaroucher les oiseaux de ces espĂšces et ainsi les Ă©loigner de certains aĂ©roports Saul 1967; Stout et Schwab 1979; Howard 1992. Dans la plupart des pays, toutefois, ces mĂ©thodes n’ont pas Ă©tĂ© jugĂ©es suffisamment efficaces pour ĂȘtre adoptĂ©es de maniĂšre opĂ©rationnelle BSCE 1988. Le recours Ă  des carcasses, naturelles ou artificielles, de goĂ©lands et de mouettes placĂ©es dans des positions non naturelles ou dans des positions d’oiseaux morts ou blessĂ©s a dĂ©montrĂ© une certaine efficacitĂ©. Stout et coll 1974 ont utilisĂ© des goĂ©lands ou des mouettes artificiels pour Ă©loigner des goĂ©lands Ă  ailes grises d’un terrain d’aviation situĂ© Ă  Shemya dans les Ăźles AlĂ©outiennes, ainsi que des goĂ©lands Ă  bec cerclĂ© d’une dĂ©charge situĂ©e prĂšs d’une base aĂ©rienne Ă  Pasadena, au Texas. Dans ce dernier cas, les goĂ©lands devaient ĂȘtre en vol pour voir la carcasse artificielle sur le sol. On a fait jouer un enregistrement de cris de dĂ©tresse pour que les oiseaux prennent leur envol. Aux Pays Bas, on a pu constater que le recours Ă  des goĂ©lands empaillĂ©s adoptant des positions d’oiseaux blessĂ©s Ă©tait efficace uniquement si on les dĂ©plaçait frĂ©quemment pour Ă©viter que les oiseaux s’habituent Ă  leur prĂ©sence Hardenberg 1965. GrĂące Ă  des carcasses crucifiĂ©es et Ă  des reproductions en polystyrĂšne, on a rĂ©ussi Ă  Ă©loigner les goĂ©lands et les mouettes de certaines aires de repos, aux aĂ©roports d’Auckland et de Wellington, en Nouvelle ZĂ©lande. La rĂ©ussite, ici, Ă©tait attribuable Ă  la prĂ©sence d’autres aires de repos. À un troisiĂšme aĂ©roport, oĂč les oiseaux ne disposaient pas d’une autre aire de repos, les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© moins bons Caithness 1970. On a eu recours Ă  des goĂ©lands et des mouettes artificiels dans le cadre du programme intensif de lutte aux goĂ©lands et aux mouettes menĂ© chaque annĂ©e au site de la colonie importante de goĂ©lands Ă  bec cerclĂ©, sur la flĂšche de la rue Leslie, Ă  Toronto. Les goĂ©lands artificiels Ă©taient, en fait, des ailes de goĂ©lands attachĂ©es Ă  une bouteille en plastique que l’on lançait en l’air pour simuler la chute d’un oiseau blessĂ©. On a Ă©galement utilisĂ© des faucons, des dispositifs pyrotechniques et des cris de dĂ©tresse dans le cadre d’un programme qui a permis d’empĂȘcher la nidification des goĂ©lands Ă  bec cerclĂ© dans de grandes parties du secteur en cause Watermann 1985, 1986, 1987; Watermann et Cunningham 1989. Dans plusieurs programmes de lutte Ă  des aĂ©roports et Ă  des dĂ©charges, on tue des goĂ©lands et des mouettes qu’on lance ensuite en l’air en mĂȘme temps que se font entendre les dĂ©tonations de piĂšces pyrotechniques; cela accroĂźt, signale t on, l’efficacitĂ© des dispositifs pyrotechniques. Ă©valuation - Tout comme bon nombre des rĂ©pulsifs visuels dont nous avons traitĂ© jusqu’à maintenant, les carcasses rĂ©elles ou artificielles de goĂ©lands et de mouettes ou d’autres espĂšces repoussent certains oiseaux, mais leur pĂ©riode d’efficacitĂ© est limitĂ©e car les oiseaux finissent par s’habituer. Recommandation - UtilisĂ©s seuls, les goĂ©lands ou les mouettes artificiels sont recommandĂ©s uniquement dans les cas oĂč une protection Ă  court terme et localisĂ©e suffit. Toutefois, les carcasses artificielles ou les oiseaux empaillĂ©s peuvent ĂȘtre un Ă©lĂ©ment efficace d’un programme intĂ©grĂ© de protection. Documents recensĂ©s - BSCE 1988; Caithness 1970; DeFusco et Nagy 1983; Hardenberg 1965; Inglis 1980l; Koski et Richardson 1976; Naef-Daenzer 1983; Saul 1967; Stout et Schwab 1979; Stout et coll. 1974; Howard 1992; Watermann 1985, 1986, 1987; Watermann et Cunningham 1989. Fauconnerie Description - Utilisation de faucons et d’autres rapaces des buses entraĂźnĂ©s par des fauconniers professionnels pour chasser les oiseaux de certaines aires et parfois mĂȘme les tuer. Fondement biologique - La majoritĂ© des oiseaux adoptent un comportement d’échappement Ă  la vue de faucons et de buses susceptibles de les attaquer. Les oiseaux fuient la prĂ©sence des faucons pour leur propre survie. RĂ©sultats de recherches - On a utilisĂ© des rapaces pour effaroucher les oiseaux Ă  un certain nombre d’aĂ©roports, notamment au Canada Blokpoel 1976; Koski et Richardson 1976; DeFusco et Nagy 1983; Blokpoel 1984; Hild 1984; BSCE 1988; Erickson et coll. 1990. Dans le cadre d’une Ă©tude menĂ©e Ă  la fin des annĂ©es 1940, on a utilisĂ© des faucons pĂšlerins pour chasser des goĂ©lands et des mouettes d’un terrain d’aviation en Grande-Bretagne Wright 1965. La mesure s’est rĂ©vĂ©lĂ©e efficace mĂȘme s’il fallait lancer les faucons au moins une fois par jour, et parfois plus souvent, pour tenir les goĂ©lands et les mouettes Ă  l’écart. D’autres Ă©tudes du recours Ă  la fauconnerie ont Ă©tĂ© menĂ©es sur une gamme variĂ©e d’espĂšces Seaman 1970; Heighway 1970; Mikx 1970. Heighway 1970 a fait Ă©tat d’une Ă©tude sur les faucons pĂšlerins Ă  la Royal Naval Air Station sur la cĂŽte nord de l’écosse. Il a fallu Ă  une Ă©quipe de huit faucons pĂšlerins dirigĂ©s par deux entraĂźneurs Ă  plein temps deux ans pour contrĂŽler la population de goĂ©lands et de mouettes qui utilisaient l’endroit. On a eu recours Ă  des dispositifs pyrotechniques et Ă  des canons Ă  gaz comme complĂ©ments aux efforts des fauconniers. Il fallait, en moyenne, remplacer deux faucons par annĂ©e. À une base aĂ©rienne de Hollande, on a rĂ©ussi Ă  Ă©loigner les goĂ©lands et les mouettes ainsi que d’autres espĂšces des pistes d’atterrissage grĂące Ă  un groupe de quatre vautours. LĂ  encore, on a eu recours Ă  des techniques comme l’emploi de dispositifs pyrotechniques, en plus des rapaces. Il est important de noter que les goĂ©lands et les mouettes n’ont dĂ©montrĂ© aucun signe d’accoutumance aux vautours pendant les deux annĂ©es de cette Ă©tude Mikx 1970. Par contre, Hahn 1996 dans un rapport sur l’utilisation de faucons sur un terrain d’aviation militaire en Allemagne signale, en conclusion, qu’il ne peut recommander le recours Ă  la fauconnerie comme mĂ©thode courante de protection aux terrains d’aviation civile. La fauconnerie constitue ou a constituĂ© un Ă©lĂ©ment clĂ© des programmes de lutte contre le pĂ©ril aviaire aux cinq aĂ©roports suivants Lester B. Pearson International Toronto, Dorval MontrĂ©al, North Bay, BFC Trenton, et BFC Shearwater Blokpoel 1980; Mason 1980; Transports Canada 1984; LGL Limited, obs. pers. 1998. Tous ces programmes comportent le recours Ă  des techniques supplĂ©mentaires en plus de la fauconnerie, notamment des cartouches dĂ©tonantes dispositifs pyrotechniques, des cris de dĂ©tresse et des mises Ă  mort. De plus, les goĂ©lands et les mouettes ont appris Ă  associer la prĂ©sence du camion patrouilleur au danger et le camion lui-mĂȘme est devenu cause d’effarouchement les goĂ©lands et les mouettes sont capables de distinguer le camion patrouilleur des autres vĂ©hicules [Mason 1980]. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les programmes fondĂ©s sur la fauconnerie Ă  ces aĂ©roports ont Ă©tĂ© jugĂ©s une rĂ©ussite Environmental Assessment Board 1987a,b; Mason 1988. En fait, Mason 1988 croyait que les goĂ©lands et les mouettes avaient appris Ă  ne pas voler au dessus de l’aĂ©roport Ă  cause du programme de lutte contre le pĂ©ril aviaire. RĂ©cemment, on a utilisĂ© des rapaces, de concert avec d’autres mĂ©thodes d’effarouchement, dans le but de limiter l’aire de nidification d’une grande colonie de goĂ©lands Ă  bec cerclĂ©, Ă  Toronto Blokpoel et Tessier 1987. On a attachĂ© diverses espĂšces de rapaces Ă  des perchoirs pendant la majeure partie de l’étude, ne les laissant libres de voler qu’occasionnellement. L’utilisation de ces rapaces, jumelĂ©e Ă  d’autres techniques dispositifs pyrotechniques, goĂ©lands et mouettes artificiels, mises Ă  mort et cris de dĂ©tresse a permis d’empĂȘcher les goĂ©lands et les mouettes de faire leurs nids dans certains secteurs; d’autres espĂšces, toutefois, comme les bernaches du Canada, n’ont Ă©tĂ© aucunement affectĂ©es Watermann 1985, 1986, 1987. En 1997 et en 1998, on a utilisĂ© des faucons pour empĂȘcher les oiseaux nicheurs d’avoir accĂšs Ă  une partie Ă©tendue de la grande colonie de goĂ©lands Ă  bec cerclĂ© d’Eastport Hamilton, Ontario U. Watermann et M. Givlin, Bird Control International, comm. pers. 1998. Les techniques de fauconnerie ont Ă©tĂ© appliquĂ©es Ă  des dĂ©charges contrĂŽlĂ©es Ă  Trenton et North Bay Blokpoel 1980. Une Ă©tude quantitative de l’efficacitĂ© du programme d’effarouchement des goĂ©lands et des mouettes a Ă©tĂ© menĂ©e Ă  la dĂ©charge de Quinte Trenton, Ontario au printemps de 1983 Risley 1983; Risley et Blokpoel 1984. L’équipe de lutte contre le pĂ©ril aviaire s’est rendue Ă  la dĂ©charge au moins deux fois par jour et a appliquĂ© diverses techniques d’effarouchement, notamment en lĂąchant des faucons ou des buses, en tirant des cartouches dĂ©tonantes, en lançant des carcasses de goĂ©lands et de mouettes en l’air et en tirant des munitions chargĂ©es. Les mĂ©thodes utilisĂ©es et le moment de la journĂ©e variaient et le niveau d’accoutumance des goĂ©lands et des mouettes Ă©tait faible Risley 1983. L’étude a permis de conclure que le programme de lutte contre les goĂ©lands et les mouettes Ă  la dĂ©charge de Quinte a Ă©tĂ© trĂšs efficace. La grande efficacitĂ© du programme semblait dĂ©couler des effets cumulatifs de plusieurs Ă©pisodes de lutte contre le pĂ©ril aviaire Risley et Blokpoel 1984. Le recours Ă  la fauconnerie fait actuellement partie des programmes de lutte utilisĂ©s Ă  la dĂ©charge rĂ©gionale de Halton ainsi qu’à celle de la route 12 de Niagara, Ă  Grimsby en Ontario et Ă  une autre dĂ©charge situĂ©e prĂšs de MontrĂ©al. Dans le cadre d’une Ă©tude effectuĂ©e par Kenward 1978, in Inglis 1980, les vautours n’ont pas rĂ©ussi Ă  chasser des pigeons ramiers de champs de Brassica. AprĂšs des attaques rĂ©pĂ©tĂ©es de la part des vautours les pigeons revenaient habituellement s’installer dans les champs et continuaient Ă  s’y nourrir. Le recours Ă  la fauconnerie de concert avec d’autres techniques d’effarouchement a permis d’éloigner les goĂ©lands et les mouettes, qui ont montrĂ© peu de signes d’accoutumance. Toutefois, plusieurs travailleurs ont remarquĂ© que la fauconnerie prĂ©sente diverses lacunes dont on devrait tenir compte avant d’opter pour cette technique Wright 1965; Blokpoel 1980; Mason 1980; Transports Canada 1984; Environmental Assessment Board 1987a. Auparavant, il Ă©tait difficile d’obtenir des faucons et des buses, et beaucoup des oiseaux les plus performants comme les faucons pĂšlerins, par exemple appartenaient Ă  des espĂšces menacĂ©es d’extinction. Toutefois, grĂące au rĂ©cent essor des programmes de reproduction en captivitĂ©, on peut dorĂ©navant se procurer facilement des rapaces, mĂȘme des faucons pĂšlerins. Tout bon programme de lutte contre le pĂ©ril aviaire exige plusieurs rapaces. Selon Transports Canada 1984, par exemple, le nombre optimal d’individus pour le programme de lutte Ă  l’aĂ©roport international Lester B. Pearson s’établit Ă  20 rapaces appartenant Ă  5 espĂšces diffĂ©rentes. Ainsi, des rapaces de tailles variĂ©es peuvent s’attaquer spĂ©cifiquement aux diverses espĂšces problĂšmes de l’aĂ©roport. LĂ  oĂč les goĂ©lands et les mouettes posent le principal risque, quelques individus d’une seule et mĂȘme espĂšce de faucons de grande taille suffiraient. Il faut plusieurs individus parce que les faucons ne peuvent ĂȘtre maintenus en vol constamment; ils se fatiguent. Ils ne peuvent voler toute une journĂ©e aprĂšs un repas complet et on ne peut pas les faire voler en pĂ©riode de mue. De plus, ils peuvent se blesser ou se perdre. Il faut faire appel Ă  des fauconniers sĂ©rieux et bien formĂ©s pour obtenir de bons rĂ©sultats. La fauconnerie est art, et l’entraĂźnement, la volerie et les soins exigent beaucoup de dĂ©vouement et de grandes compĂ©tences Blokpoel 1980. À cause des longues heures de travail et des risques de maladie et d’absences de la part des fauconniers, il est prĂ©fĂ©rable de faire appel Ă  une Ă©quipe de plusieurs personnes. Enfin, les faucons ne peuvent ĂȘtre mis Ă  contribution par mauvais temps, comme dans le brouillard, pendant de fortes pluies ou des vents forts Wright 1965; Blokpoel 1980; Transports Canada 1984. Ce sont lĂ  des conditions qui ont pour effet d’encourager les goĂ©lands et les mouettes Ă  utiliser les aires de nutrition et de repos situĂ©es Ă  l’intĂ©rieur des terres. Un nombre insuffisant de faucons pendant ces pĂ©riodes pourrait rendre difficile la lutte contre les goĂ©lands et les mouettes. Ă©valuation - Le recours Ă  la fauconnerie pour la lutte contre le pĂ©ril aviaire repose sur un fondement biologique solide. Les faucons effarouchent les oiseaux nuisibles de maniĂšre adĂ©quate et ceux ci ne s’y habituent pas parce qu’ils sont rĂ©ellement menacĂ©s. Le fait de laisser un faucon tuer un oiseau nuisible Ă  l’occasion renforce la menace. Le fait que la fauconnerie soit une technique manuelle utilisĂ©e de maniĂšre sĂ©lective en accroĂźt l’efficacitĂ© par comparaison Ă  un produit automatique contrĂŽlĂ© par une minuterie. Il faut disposer de fauconniers expĂ©rimentĂ©s et de rapaces entraĂźnĂ©s; il se peut que ni l’un ni l’autre ne soit disponible Ă  court prĂ©avis. Les rapaces ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©s la nuit ou en pĂ©riode de grands vents ou de fortes pluies. Recommandation - La fauconnerie est recommandĂ©e comme Ă©lĂ©ment trĂšs efficace d’un programme de lutte contre le pĂ©ril aviaire dans les aĂ©roports. Cette mĂ©thode peut ĂȘtre utilisĂ©e de concert avec d’autres techniques. Documents recensĂ©s - Blokpoel 1976; Blokpoel 1980; Blokpoel 1984; Blokpoel et Tessier 1987; BSCE 1988; DeFusco et Nagy 1983; Environmental Assessment Board 1987a,b; Erickson et coll. 1990; Heighway 1970; Hild 1984; Kenward 1978 in Inglis 1980; Koski et Richardson 1976; Mason 1980; Mason 1988; Mikx 1970; Risley 1983; Risley et Blokpoel 1984; Seaman 1970; Transports Canada 1984; Watermann 1985, 1986, 1987; Wright 1965. AĂ©ronefs On a utilisĂ© des aĂ©ronefs, Ă  voilure fixe ou tournante hĂ©licoptĂšres, dans l’intention avouĂ©e de chasser ou d’effaroucher les oiseaux d’un lieu, particuliĂšrement en milieu agricole. Il existe, au Canada, des rĂšglements interdisant aux aĂ©ronefs de voler Ă  proximitĂ© de colonies d’oiseaux marins en raison des perturbations qui peuvent en rĂ©sulter pour les oiseaux nicheurs. Toutefois, nombre d’oiseaux se sont de toute Ă©vidence adaptĂ©s au bruit et aux stimulus visuels associĂ©s aux aĂ©ronefs prĂšs des aĂ©roports. Ces oiseaux ne sont alors ni repoussĂ©s ni effrayĂ©s. Bien que dans beaucoup de situations on puisse clairement effaroucher ou chasser les oiseaux au moyen d’aĂ©ronefs, et mĂȘme prĂšs des aĂ©roports si le but visĂ© est de les effaroucher, cette technique ne peut s’appliquer de maniĂšre pratique aux aĂ©roports, Ă©tant donnĂ© que, dans ces cas, l’aĂ©ronef de chasse pourrait prĂ©senter lui mĂȘme un risque pour les autres aĂ©ronefs. En outre, les collisions entre oiseaux et aĂ©ronefs reprĂ©sentent un risque. On a signalĂ© au moins un Ă©crasement d’avion au cours d’un exercice d’effarouchement d’oiseaux; le pilote de l’avion aurait tentĂ© d’éviter une volĂ©e d’oiseaux National Transportation Safety Board des Ă©tats Unis, dossier no 1612. Recommandation - Non recommandĂ©. ModĂšles rĂ©duits d’avions tĂ©lĂ©guidĂ©s Description - On peut utiliser des modĂšles rĂ©duits d’avions tĂ©lĂ©guidĂ©s pour effaroucher et chasser les oiseaux. Le niveau d’efficacitĂ© de l’avion peut ĂȘtre rehaussĂ© si l’on peint la forme d’un rapace sur le fuselage. Des modĂšles rĂ©duits d’avions en forme de faucon sont Ă©galement utilisĂ©s. Fondement biologique - Des modĂšles rĂ©duits d’avions imitant des faucons et des buses peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour effaroucher et chasser les oiseaux de certains endroits prĂ©cis. RĂ©sultats de recherches - Les modĂšles rĂ©duits d’avions radioguidĂ©s offrent des possibilitĂ©s pour ce qui est d’éloigner les oiseaux des aĂ©roports, des terres agricoles, des installations aquacoles ainsi que des dĂ©charges Saul 1967; Ward 1975a; DeFusco et Nagy 1983; Parsons et coll. 1990. L’utilisation de ces modĂšles rĂ©duits nĂ©cessite des opĂ©rateurs habiles Littauer 1990a. C’est pourquoi, notamment, leur utilisation n’est pas trĂšs rĂ©pandue pour effaroucher les oiseaux aux aĂ©roports BSCE 1988. On a eu recours Ă  des modĂšles rĂ©duits d’avions pour Ă©loigner des oiseaux piscivores, comme les cormorans et les hĂ©rons, d’installations d’aquaculture Coniff 1991; Parsons et coll. 1990. Pour les grandes fermes piscicoles sur le continent, on a recommandĂ© de faire voler un modĂšle rĂ©duit d’avion pour chaque section de 200 Ă  300 acres Littauer 1990a. Les modĂšles rĂ©duits d’avions se sont rĂ©vĂ©lĂ©s utiles pour rĂ©duire le nombre de goĂ©lands et de mouettes dans une dĂ©charge du sud est des Ă©tats Unis R. Davis, LGL Limited, obs. non publiĂ©es. Dans ce cas, un modĂšle d’avion Ă  large voilure tournait continuellement en rond au dessus du site pendant les heures de clartĂ©. Le programme a Ă©tĂ© une rĂ©ussite, mais nĂ©cessitait beaucoup de main d’oeuvre. En IsraĂ«l, on a eu recours Ă  des modĂšles rĂ©duits d’avions de concert avec des dispositifs sonores pour effaroucher des oiseaux nuisibles Yashon 1994. À l’aide d’un avion expĂ©rimental Ă©pousant la forme d’un faucon, on a rĂ©ussi Ă  chasser les Ă©tourneaux et les pluviers kildir de l’aĂ©roport international de Vancouver, ainsi que les canards et les oies de l’üle Westham de Vancouver, en C. B. Ward 1975a; Solman 1981. La plupart des oiseaux ont affichĂ© un comportement d’évitement similaire au comportement causĂ© par un vĂ©ritable faucon. Toutefois, un tel avion Ă©tant difficile Ă  piloter, il faut faire appel Ă  un technicien expĂ©rimentĂ©. Une autre approche efficace consiste Ă  peindre le dessin d’un rapace sur un modĂšle rĂ©duit d’avion conventionnel Saul 1967. L’utilisation d’avions radioguidĂ©s prĂ©sente un problĂšme en ce sens qu’il est souvent difficile de contrĂŽler la direction dans laquelle les oiseaux effarouchĂ©s se dispersent, ce qui peut entraĂźner des blessures et des dommages s’il y a collision entre les oiseaux et les modĂšles rĂ©duits Coniff 1991. Le recours Ă  ce moyen nĂ©cessite de bonnes conditions mĂ©tĂ©orologiques ainsi que des aires d’atterrissage et de ravitaillement adĂ©quates. On se prĂ©occupe beaucoup Ă©galement du risque que la prĂ©sence de modĂšles rĂ©duits d’avions prĂšs de pistes d’atterrissage en service peut prĂ©senter pour les avions en vraie grandeur. Ă©valuation - L’utilisation de modĂšles rĂ©duits d’avions ne serait efficace que sur des aires plutĂŽt restreintes dont le technicien pilotant le modĂšle rĂ©duit pourrait avoir une vue d’ensemble. Cidessous figurent d’autres avantages et d’autres limites de cette mĂ©thode. Avantages Les oiseaux peuvent ne s’habituer que lentement Ă  un modĂšle rĂ©duit d’avion qui les effarouche activement, spĂ©cialement si l’appareil Ă©pouse la forme d’un faucon. Pour empĂȘcher les oiseaux de retourner Ă  une aire et de s’y poser, on peut faire tourner en rond un modĂšle rĂ©duit d’avion au dessus du site. Il est fort probable que cette technique soit moins ciblĂ©e sur certaines espĂšces que le sont d’autres. InconvĂ©nients Il faut faire appel Ă  des pilotes habiles. Cette technique nĂ©cessite beaucoup de main d’oeuvre. Il faut avoir Ă  proximitĂ© un site d’atterrissage et de ravitaillement. Il n’est pas facile de contrĂŽler la direction dans laquelle les oiseaux se dispersent. On ne peut utiliser les modĂšles rĂ©duits d’avions par vents forts, lorsqu’il pleut ou qu’il neige. L’utilisation de cette mĂ©thode prĂšs des pistes d’atterrissage en service prĂ©sente certains risques. Recommandation - Technique recommandĂ©e, mais uniquement pour les aires des aĂ©roports qui n’avoisinent pas des pistes d’atterrissage et des voies de circulation en service. Il peut ĂȘtre difficile de mettre en oeuvre cette technique en raison de la raretĂ© des pilotes compĂ©tents. Documents recensĂ©s - Coniff 1991; BSCE 1988; DeFusco et Nagy 1983; Inglis 1980; Littauer 1990a; Parsons et coll. 1990; Saul 1967; Solman 1976, 1981; Ward 1975a. Sources lumineuses Description - Lors de diverses tentatives dans le but d’effaroucher des oiseaux, on a eu recours Ă  des feux clignotants, tournants et stroboscopiques ainsi qu’à des projecteurs Krzysik 1987. Fondement biologique - Le fondement biologique de l’efficacitĂ© des sources lumineuses comme Ă©lĂ©ment dissuasif n’a pas Ă©tĂ© clairement Ă©tabli. Les feux ne sont pas un Ă©lĂ©ment Ă  long terme de l’environnement auquel les oiseaux ont pu s’adapter naturellement. Il se peut qu’ils constituent, dans certaines situations, un stimulus nouveau qui, par consĂ©quent, provoque une rĂ©action d’évitement. Cela s’avĂšre particuliĂšrement dans le cas des feux clignotants, tournants et stroboscopiques. Dans l’obscuritĂ©, les feux peuvent aveugler ou dĂ©sorienter les individus des espĂšces nocturnes. Ils peuvent Ă©galement servir Ă  avertir les oiseaux de l’approche d’un danger, comme un avion, par exemple. RĂ©sultats de recherches - On a utilisĂ© des projecteurs pour dissuader des canards de se poser dans des champs de cĂ©rĂ©ales pour s’y nourrir, et des essais ont dĂ©montrĂ© que certains migrateurs nocturnes font des manoeuvres d’évitement lorsqu’ils sont Ă©clairĂ©s par des faisceaux lumineux voir Koski et Richardson 1976. Bien que les projecteurs soient des Ă©lĂ©ments dissuasifs efficaces dans certaines situations, ils attirent parfois les oiseaux, la nuit, spĂ©cialement par temps nuageux ou brumeux. La plupart des renseignements sur l’utilisation de feux stroboscopiques pour effaroucher les oiseaux proviennent de cas oĂč les oiseaux prĂ©sentaient un risque grave Ă  la sĂ©curitĂ© des avions et des terrains d’aviation. Les informations rĂ©centes sur l’utilisation de feux stroboscopiques sur des terrains d’aviation font Ă©tat de rĂ©sultats inĂ©gaux. Lawrence et coll. 1975, aprĂšs avoir examinĂ© divers types de donnĂ©es non scientifiques, statistiques et expĂ©rimentales, ont conclu que les feux stroboscopiques avaient un certain effet dissuasif. Une Ă©tude effectuĂ©e au R. U. en 1976 a rĂ©vĂ©lĂ© que l’utilisation des feux d’atterrissage des aĂ©ronefs pendant le jour entraĂźnait une rĂ©duction du nombre de collisions avec des oiseaux. L’utilisation simultanĂ©e des feux Ă  Ă©clats anticollision a permis de rĂ©duire encore plus le nombre de collisions avec des oiseaux. Les feux stroboscopiques semblaient plus efficaces pour effaroucher les pluviers que les goĂ©lands et les mouettes. Toutefois, Zur 1982 n’a pas constatĂ© de rĂ©duction importante du nombre de collisions avec des DC 9 Ă©quipĂ©s de feux stroboscopiques par comparaison Ă  d’autres appareils qui n’en possĂ©daient pas. Briot 1986 a observĂ© la maniĂšre dont des corneilles, des pies bavardes et des geais des chĂȘnes rattachĂ©s au sol rĂ©agissaient Ă  des survols Ă  faible altitude d’aĂ©ronefs Ă©quipĂ©s ou non de feux stroboscopiques blancs de 100 000 candela clignotant Ă  4 Hz. On a enregistrĂ© la distance sĂ©parant l’oiseau de l’aĂ©ronef au moment oĂč l’oiseau essayait de s’envoler. Aucune diffĂ©rence importante n’a Ă©tĂ© observĂ©e dans la distance Ă  laquelle la rĂ©action apparaissait entre les survols d’aĂ©ronefs munis de feux stroboscopiques et les autres. Par contre, on a notĂ© que la distance Ă  laquelle les oiseaux Ă©taient effarouchĂ©s augmentait lĂ©gĂšrement Ă  mesure qu’augmentait la frĂ©quence de clignotement. Toutefois, la procĂ©dure expĂ©rimentale utilisĂ©e peut avoir influĂ© sur les rĂ©sultats. Il se peut que les oiseaux rattachĂ©s au sol aient Ă©tĂ© hĂ©sitants Ă  s’envoler Ă  mesure que l’aĂ©ronef approchait. Lors d’une Ă©tude portant sur les effets des feux stroboscopiques sur des mouettes atricilles et des crĂ©cerelles d’AmĂ©rique, Bahr et coll. 1992 ont constatĂ© que des feux stroboscopiques Ă  une frĂ©quence de 50 Hz provoquaient des rĂ©actions plus rapides dans les battements cardiaques que des frĂ©quences de 5, 9 et de 15 Hz. En revanche, les frĂ©quences faibles semblaient dĂ©terminer les augmentations les plus fortes du rythme cardiaque. D’aprĂšs les rĂ©sultats d’une Ă©tude effectuĂ©e par Briot 1986, il semblerait que la distance d’effarouchement s’accroĂźt Ă  mesure qu’augmente la frĂ©quence. Laty 1976 a proposĂ© qu’on ne laisse pas cette frĂ©quence dĂ©passer 100 Hz. Gauthreaux 1988 a utilisĂ© une frĂ©quence de 1,3 Ă  2 Hz lors d’études en laboratoire menĂ©es avec des moineaux migrateurs. D’autres Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que des frĂ©quences de 8 Ă  12 Hz provoquent du stress chef les goĂ©lands et les mouettes, les pigeons et les Ă©tourneaux Belton 1976; Solman 1976. Belton 1976 a constatĂ© que les goĂ©lands et les mouettes mettaient de 30 Ă  45 minutes de plus avant de s’approcher d’une aire d’alimentation lorsque celle ci Ă©tait Ă©clairĂ©e par un feu stroboscopique blanc ou magenta Ă  une frĂ©quence de 2 Hz. Les feux stroboscopiques n’ont dĂ©montrĂ© aucun effet rĂ©pulsif Ă  des frĂ©quences supĂ©rieures Ă  60 Hz. Lors d’une Ă©tude approfondie menĂ©e en laboratoire sur des mouettes atricilles et des crĂ©cerelles d’AmĂ©rique, Green et coll. 1993 ont examinĂ© les rĂ©actions des oiseaux Ă  diverses longueurs d’ondes couleurs et Ă  diverses frĂ©quences. Les essais ont clairement dĂ©montrĂ© que les sujets Ă©taient conscients des stimulus offerts par les feux stroboscopiques et que ceux ci provoquaient chez eux des rĂ©actions physiologiques augmentation du rythme cardiaque. On n’a toutefois observĂ© aucune rĂ©action d’évitement manifeste. Selon les conclusions des auteurs, bien que les feux stroboscopiques puissent attirer l’attention des oiseaux, ils ne provoquent pas de rĂ©actions Ă©videntes d’effroi, Ă  tout le moins en l’absence d’autres stimulus menaçants. Si les oiseaux associaient un feu stroboscopique Ă  une menace, comme l’approche d’un avion, par exemple, ils s’éloigneraient peut ĂȘtre du danger. On a recommandĂ© que des essais soient effectuĂ©s quant Ă  la frĂ©quence, Ă  la couleur, Ă  l’intensitĂ© et au mouvement des feux. Selon les rĂ©sultats de quelques Ă©tudes effectuĂ©es au moyen de feux stroboscopiques, de feux de barriĂšre jaunes et les feux rotatifs sur les installations aquacoles Salmon et coll. 1986; Nomsen 1989; Littauer 1990a ces feux repoussent effectivement les oiseaux qui s’alimentent la nuit par exemple, les hĂ©rons. Les feux aveuglent probablement les oiseaux; ceux ci, confus, Ă©prouvent ensuite de la difficultĂ© Ă  attraper le poisson. Dans certains cas, les oiseaux s’habituaient aux feux et apprenaient mĂȘme Ă  les Ă©viter en se posant le dos tournĂ© aux sources lumineuses. Andelt et coll. 1997 ont constatĂ© que les feux rotatifs vifs n’éloignaient pas les bihoreaux gris, qui se nourrissent la nuit, et les grands hĂ©rons d’une Ă©closerie de truites. Les hĂ©rons se rendaient dans la zone non Ă©clairĂ©e de l’écloserie, mais ils attrapaient tout aussi bien le poisson, que la zone soit Ă©clairĂ©e ou non. Mossler 1979 a menĂ© des expĂ©riences Ă  l’aide de feux clignotants Ă  une dĂ©charge. On a construit un panneau lumineux Ă©quipĂ© de feux d’automobiles clignotants 0,75 Hz en sĂ©quence dans un mouvement allant du centre vers l’extĂ©rieur du panneau. On voulait ainsi reproduire un battement d’aile. Une personne portait le panneau lumineux tout en s’avançant vers les goĂ©lands et les mouettes et on surveillait les rĂ©actions des oiseaux. Le rouge et le bleu provoquaient les rĂ©actions les plus vives. Toutefois, l’utilisation du panneau de feux clignotants n’a entraĂźnĂ© aucun changement dans la rĂ©action de fuite des oiseaux comparativement Ă  l’approche par une personne non munie d’un panneau. L’utilisation du mĂȘme panneau montĂ© sur une automobile a provoquĂ© encore moins de rĂ©actions chez les goĂ©lands et les mouettes que celle d’une automobile non munie d’un panneau. Lefebvre et Mott 1983, in Krzysik 1987 ont remarquĂ© que des feux clignotants de couleur jaune, utilisĂ©s de concert avec des leurres en forme de hibou, avaient rĂ©ussi Ă  chasser une volĂ©e d’étourneaux. Gauthreaux 1988 a observĂ© que des bruants des prĂ©s gardĂ©s dans des cages Ă  l’extĂ©rieur avec une vue sur l’horizon s’étaient orientĂ©s en sens diamĂ©tralement opposĂ© Ă  un feu stroboscopique rouge. Toutefois, ils ne montraient aucune rĂ©action Ă  un feu stroboscopique blanc ou Ă  une lumiĂšre rouge ou blanche constante. Les lumiĂšres n’ont rĂ©ussi qu’en partie Ă  tenir les oiseaux Ă©loignĂ©s des dĂ©versement de pĂ©trole. GrĂące Ă  des feux clignotants, on rĂ©ussissait Ă  effaroucher de 50 Ă  60 % de tous les oiseaux des sites de dĂ©versement de pĂ©trole Dept. Interior 1977, in DeFusco et Nagy 1983. Certains essais ont dĂ©montrĂ© que l’on pouvait effaroucher sauvagines, Ă©chassiers, moineaux, goĂ©lands et mouettes ainsi que d’autres espĂšces au moyen de lumiĂšres DeFusco et Nagy 1983. D’autres essais ont toutefois dĂ©montrĂ© que des lumiĂšres n’avaient pas rĂ©ussi Ă  chasser sauvagines Boag et Lewin 1980, goĂ©lands et mouettes, carouges, quiscales et Ă©tourneaux DeFusco et Nagy 1983. Au cours des annĂ©es 1970, Syncrude Canada a effectuĂ© des essais avec des feux Ă  l’épreuve des intempĂ©ries, utilisĂ©s de concert avec des figures humaines, dans le but de chasser la sauvagine en migration de bassins de rĂ©sidus prĂšs de la riviĂšre Athabasca. Des problĂšmes de fonctionnement et les coĂ»ts Ă©levĂ©s de ce systĂšme ont menĂ© Ă  son abandon Ă  la fin des annĂ©es 1970 T. Van Meer, comm. pers.. SUNCOR Inc. a Ă©galement procĂ©dĂ© Ă  des expĂ©riences avec des feux clignotants afin d’éloigner la sauvagine en migration de bassins de rĂ©sidus semblables, mais plus petits. On a ajoutĂ© des balises lumineuses Ă  un systĂšme de protection existant constituĂ© d’effigies et de canons au propane. D’aprĂšs l’évaluation subjective effectuĂ©e, les feux ne rendaient pas le systĂšme plus efficace; on a donc mis un terme Ă  l’utilisation de balises J. Gulley, comm. pers.. Ă©valuation - Les feux clignotants et stroboscopiques pourraient s’avĂ©rer utiles pour effaroucher les oiseaux dans les aĂ©roports pendant la nuit et au crĂ©puscule. Une lumiĂšre constante, comme un projecteur, n’est pas aussi efficace que des feux clignotants ou rotatifs et pourrait mĂȘme attirer les oiseaux dans certaines conditions mĂ©tĂ©o. On pourrait installer des feux clignotants ou stroboscopiques autour de l’aĂ©roport. Ces feux serait trĂšs probablement utiles conjuguĂ©s Ă  d’autres dispositifs comme des canons, des Phoenix Wailers et des effigies. L’utilisation de feux clignotants pourrait accroĂźtre l’efficacitĂ© de ces autres techniques pendant la nuit. Avantages Les feux sont faciles Ă  installer et ils exigent trĂšs peu d’entretien. Les feux pourraient s’avĂ©rer efficaces pour effaroucher certaines espĂšces d’oiseaux pendant la nuit. InconvĂ©nients Les feux peuvent ĂȘtre utilisĂ©s Ă  un aĂ©roport uniquement dans des circonstances trĂšs particuliĂšres. Ils ne doivent aucunement nuire Ă  la vision des Ă©quipages d’aĂ©ronefs et des contrĂŽleurs de la circulation aĂ©rienne et terrestre. Les feux peuvent ĂȘtre inutiles pour certaines espĂšces pendant les heures diurnes. Les feux peuvent attirer les oiseaux la nuit, par temps brumeux. On n’a pas vĂ©rifiĂ© l’efficacitĂ© de cette mĂ©thode sur les grandes nappes d’eau. Recommandation - Le recours Ă  des systĂšmes d’éclairage est recommandĂ© uniquement pour des essais et certaines utilisations limitĂ©es. À ce jour, il s’agit encore d’une technique de lutte contre le pĂ©ril aviaire dont l’efficacitĂ© n’est pas dĂ©montrĂ©e; elle ne devrait donc pas servir d’élĂ©ment central Ă  un programme de lutte contre le pĂ©ril aviaire aux aĂ©roports. Documents recensĂ©s - Andelt et coll. 1997; Bahr et coll. 1992; Belton 1976; Boag et Lewin 1980; Briot 1986; Gauthreaux 1988; Green et coll. 1993; Koski et Richardson 1976; Laty 1976; Lawrence et coll. 1975; Littauer 1990a; Lefebvre et Mott 1983; Mossler 1979; Nomsen 1989; Salmon et coll. 1986; Solman 1976; Thorpe 1977; Zur 1982. Colorants Description - Les documents consultĂ©s contiennent de nombreuses observations sur l’utilisation d’objets de couleur comme des Ă©pouvantails, des banniĂšres et des ballons pour effaroucher les oiseaux ou les chasser des champs et des fermes ainsi que des installations aquacoles. Peu de recherches, toutefois, ont Ă©tĂ© faites sur l’utilisation de colorants comme mĂ©thode de lutte contre le pĂ©ril aviaire. Fondement biologique - Du point de vue biologique, on ne sait pas vraiment pourquoi les oiseaux Ă©vitent certaines couleurs. Tout comportement initial d’évitement peut ĂȘtre dĂ» Ă  une rĂ©action Ă  un stimulus nouveau et inusitĂ©. Les rĂ©actions d’évitement Ă  l’eau colorĂ©e peuvent ĂȘtre associĂ©es Ă  une expĂ©rience antĂ©rieure avec une eau ayant mauvais goĂ»t et/ou Ă  des aires polluĂ©es ou contaminĂ©es par du pĂ©trole. RĂ©sultats de recherches - La coloration des pistes n’a eu aucun effet de dissuasion sur les oiseaux ACBHA 1963, mais on a signalĂ© que la coloration d’un Ă©tang d’une couleur jaune verdĂątre avait permis d’en Ă©loigner la sauvagine tant qu’il y avait d’autres Ă©tangs non colorĂ©s dans les environs Richey 1964. Une fois tous les Ă©tangs colorĂ©s, l’effet dissuasif a disparu et les canards se posaient sur les Ă©tangs colorĂ©s. Lipcius et coll. 1980 ont effectuĂ© des essais relativement Ă  la rĂ©action de jeunes canards colverts Ă  l’eau colorĂ©e. On a privĂ© les canards de nourriture pendant des pĂ©riodes de 24 et de 48 heures, puis on les a placĂ©s dans un enclos voisin d’un bassin. Une mangeoire avait Ă©tĂ© placĂ©e de l’autre cĂŽtĂ© du bassin. Les canards colverts ont Ă©tĂ© mis en prĂ©sence d’eau claire et d’eau colorĂ©e au moyen de colorants solubles; les couleurs utilisĂ©es Ă©taient le rouge, le jaune, l’orangĂ©, le vert, le bleu, l’indigo, le violet et le noir. L’orangĂ© Ă©tait la couleur qui rĂ©ussissait le plus souvent et le plus efficacement Ă  retarder l’entrĂ©e des canards dans l’eau. Les autres couleurs Ă©taient, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, moins efficaces et tenaient les canards Ă  l’écart d’une maniĂšre moins uniforme. Le noir dissuadait le moins les canards d’entrer dans l’eau ou retardait le moins leur entrĂ©e. Les rĂ©sultats obtenus portent Ă  croire que le noir pourrait mĂȘme attirer les canards colverts. Lipcius et coll. 1980 ont laissĂ© entendre qu’il pourrait valoir la peine de mener des recherches plus poussĂ©es sur ce point, notamment par des essais faisant appel Ă  des colorants orangĂ©s et Ă  des objets colorĂ©s comme moyen de chasser les oiseaux marins des eaux contaminĂ©es par des hydrocarbures. Ă©valuation - Les colorants, s’ils Ă©taient efficaces, seraient utiles pour dissuader les oiseaux de se poser dans les mares et dans les Ă©tangs situĂ©s sur les terrains d’aviation. Les colorants sont d’application facile et ne nĂ©cessitent que peu de mesures d’entretien exception faite d’une nouvelle application Ă  l’occasion. Ils n’auraient aucune efficacitĂ© pendant la nuit. Les colorants demeurent une approche qui n’a pas encore fait ses preuves pour la lutte contre le pĂ©ril aviaire. Ils semblent prometteurs, mais n’ont pas encore Ă©tĂ© mis Ă  l’essai de maniĂšre adĂ©quate. Recommandation - MĂ©thode non recommandĂ©e dans les situations oĂč la lutte est essentielle. Acceptable pour des essais uniquement. Documents recensĂ©s - ACBHA 1963; Koski et Richardson 1976; Lipcius et coll. 1980; Maier 1992; Martin 1985; Meyer 1986; Pearson 1972; Reed 1987; Richey 1964; Salter 1979. FumĂ©e On a dĂ©jĂ  utilisĂ© la fumĂ©e pour chasser les oiseaux d’aires de nidification et de repos voir Koski et Richardson 1976. Il n’est toutefois pas pratique d’utiliser cette mĂ©thode pour les aĂ©roports.

LÉpervier d'Europe est une petite espĂšce d'oiseaux de proie de la famille des accipitridĂ©s. Si vous avez des vieux CD ou DVD, c’est un bon moyen de faire fuir les corbeaux, les corneilles et autres oiseaux. Accrochez-les dans les arbres avec une corde, sur votre balcon ou votre terrasse. D’une part, OĂč vont les corbeaux le soir ? En hiver, donc, les corbeaux il s’agit en fait des plusieurs espĂšces de la famille des corvidĂ©s, comme le Corbeau freux, la Corneille noire, le Choucas des tours ou la Pie bavarde se rassemblent pour la nuit dans des dortoirs », le plus souvent Ă  la cime de grands arbres par exemple, dans une haie de peupliers. D’autre part Comment faire pour faire fuir les corbeaux ? 14 trucs pour Ă©loigner les corbeaux de la maison Utiliser un ruban rĂ©pulsif. 
 Utiliser des CD pour les dissuader de s’approcher. 
 Utiliser des assiettes en aluminium. 
 Installer des pics anti- corbeaux . 
 Utiliser un gel transparent. 
 Utiliser des faux corbeaux . 
 Faire fuir les oiseaux avec un laser. 
 Faire du bruit. Comment se dĂ©barrasser des corneilles ? Pour se dĂ©barrasser des corbeaux et corneilles de façon efficace, il faut alors le passage rĂ©pĂ©tĂ© de plusieurs rapaces. Plusieurs rapaces sont nĂ©cessaires s’il y a beaucoup d’oiseaux Ă  effaroucher. Ainsi, les volatiles les moins courageux fuiront les premiers, rapidement suivis par les autres individus de leur groupe. Pourquoi les corbeaux crient le soir ? Face au mĂȘme groupe ou Ă  la famille les croassements sont frĂ©quents et rĂ©pĂ©titifs mais pas stridents, comme un salut amical. Le croassement des corbeaux sert Ă©galement Ă  alerter leurs homologues d’un danger imminent. Une des façons dont les corbeaux perçoivent le danger est quand ils voient un autre corbeau mort. Est-ce que le corbeau porte malheur ? Le corbeau, annonciateur de mauvaises nouvelles, liĂ© Ă  la mort et aux tĂ©nĂšbres, est considĂ©rĂ© dĂšs l’antiquitĂ© comme un animal extrĂȘmement futĂ©. MalgrĂ© tout, il reste un mal-aimĂ© notoire hĂŽte des cimetiĂšres et amateur de cadavres, son cri lugubre fait frissonner et, dit-on, porte malheur. Quand tu vois un corbeau ? Signe de chance, il est Ă©galement associĂ© Ă  l’archĂ©type de l’escroc et de la tromperie. Si le corbeau ou la corneille vous a choisi comme animal totem, il vous accompagne dans le dĂ©veloppement de votre capacitĂ© Ă  observer, prendre de la perspective, ainsi que de votre connexion avec la magie de la vie. Comment faire pour se dĂ©barrasser des corbeaux ? Ces oiseaux voient aussi bien que le pigeon ramier ! On couvrira donc l’ovale blafard du visage d’une cagoule camouflĂ©e et on Ă©vitera de trop remuer au poste. À courte distance – et mĂȘme si le corbeau est rĂ©putĂ© robuste – un plomb N° 7 fait parfaitement l’affaire. Pourquoi autant de corbeaux ? Car ils y trouvent des arbres hauts, des ressources alimentaires et pas trop de dangers. Qui est le prĂ©dateur du corbeau ? Ces oiseaux n’hĂ©sitent pas Ă  houspiller les rapaces, dont leurs prĂ©dateurs, l’Autour des palombes, le Faucon pĂšlerin et le hibou grand duc. Qu’est-ce qui attire les corneilles ? Les Johannais le savent bien les corneilles sont attirĂ©es par les ordures. 
 D’abord, l’utilisation du bac sur roues pour disposer de ses ordures est le moyen le plus efficace de dĂ©jouer les oiseaux. Son couvercle rĂ©sistant est Ă  l’épreuve des corneilles, mais aussi des chats, chiens et moufettes, entre autres. Comment se dĂ©barrasser des oiseaux noirs ? Comment Ă©loigner les oiseaux noirs de mes mangeoires? En gros, remplacez vos grains de maĂŻs ou votre mĂ©lange de graines par des graines de tournesol. Vous pouvez aussi placer un grillage autour des mangeoires ou utiliser une mangeoire Ă  balancier pour que seuls les petits oiseaux puissent y accĂ©der. Comment tuer un corbeaux ? Ces oiseaux voient aussi bien que le pigeon ramier ! On couvrira donc l’ovale blafard du visage d’une cagoule camouflĂ©e et on Ă©vitera de trop remuer au poste. À courte distance – et mĂȘme si le corbeau est rĂ©putĂ© robuste – un plomb N° 7 fait parfaitement l’affaire. OĂč dorment les corbeaux la nuit ? Les corbeaux, les Ă©tourneaux et les moineaux passent la nuit en groupe. Ils se rassemblent le soir et se posent dans des parcs sur des arbres ou dans des buissons. Pourquoi les corneilles se rassemblent le soir ? La fonction exacte de ces attroupements nocturnes demeure un mystĂšre, mais la quĂȘte de nourriture ne serait pas en cause. Ces rassemblements constitueraient plutĂŽt une stratĂ©gie pour rĂ©duire le risque de prĂ©dation, suggĂšre l’ornithologue. Pourquoi des corbeaux dans mon jardin ? Mais le corbeau permet aussi de dĂ©barrasser du jardin les vers, les insectes et autres nuisibles qui font partie de son alimentation. Pourquoi les corbeaux attaquent ? La plupart de ces incidents surviennent lorsque les oiseaux sont en pĂ©riode de nidification. Les oiseaux sont particuliĂšrement sur la dĂ©fensive lorsqu’ils craignent pour leurs poussins », explique-t-elle. Quel est la symbolique du corbeau ? Dans plusieurs cultures occidentales, les corbeaux ont aussi Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme Ă©tant de mauvais augure, en partie Ă  cause du symbolisme nĂ©gatif de leur plumage noir. Ainsi, en SuĂšde, les corbeaux reprĂ©sentent les fantĂŽmes des personnes assassinĂ©es et, en Allemagne, ils reprĂ©sentent les Ăąmes des damnĂ©s. Quel est le symbole du corbeau ? Symbolique du corbeau Pour ceci, le corbeau est gĂ©nĂ©ralement associĂ© Ă  la sagesse mais aussi au mystĂšre. Comme tout le monde le sait, le corbeau se caractĂ©rise par sa couleur noire. En fait, cette couleur symbolise la profondeur, le secret et l’inconnu. Quelle est la symbolique du corbeau ? Dans plusieurs cultures occidentales, les corbeaux ont aussi Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme Ă©tant de mauvais augure, en partie Ă  cause du symbolisme nĂ©gatif de leur plumage noir. Ainsi, en SuĂšde, les corbeaux reprĂ©sentent les fantĂŽmes des personnes assassinĂ©es et, en Allemagne, ils reprĂ©sentent les Ăąmes des damnĂ©s. Est-ce que les corbeaux sont dangereux ? Selon eux, le corbeau ne montre pas de signes d’agressivitĂ© car une corneille peut se montrer beaucoup plus violent que ça. Elle peut, par exemple, s’attaquer aux yeux de l’homme et tenter de les lui arracher. Comment chasser le corbeau ? Pour disposer efficacement votre affĂ»t, vous devez prendre en considĂ©ration le sens du vent et l’emplacement du soleil. Un soleil en plaine face vous transformera en Ă©pouvantail et rendra vos tirs difficiles. Autant que possible, positionnez votre affĂ»t de maniĂšre Ă  avoir le soleil dans le dos et le vent de travers. Comment tuer corbeau Noir ? Pour le vaincre, c’est trĂšs simple attendez qu’il perde son Ă©tat invulnĂ©rable et attaquer le Corbeau Noir avec le personnage se trouvant dans l’état Aventurier. Cette action mettra alors fin au combat. Pourquoi les corbeaux frappent aux vitres ? Ce comportement particulier s’explique de la façon suivante au temps de la nidification, les oiseaux dĂ©fendent un territoire. 
 Parfois, un oiseau dĂ©couvre son reflet ou sa silhouette dans une vitre ou dans le rĂ©troviseur d’une voiture. N’oubliez pas de partager l’article !

Pourfaire fuir les pigeons, n’hĂ©sitez pas Ă  placer dans votre jardin des effaroucheurs, des objets qui rĂ©flĂ©chissent la lumiĂšre (comme de vieux CDs, de l’aluminium, etc.), des objets qui bougent (moulin, etc.) ou encore des rapaces en plastique, dont les pigeons ont trĂšs peur. Changez rĂ©guliĂšrement les objets de place, car les oiseaux les repĂšrent et

Recherche avancĂ©e Mots clĂ©s CatĂ©gories UCS Voir la liste complĂšte Type Tout Son seul Ambiance Bruitage Voix Texte Musique Loop Mode Tout Monophonique StĂ©rĂ©ophonique FrĂ©quence d'Ă©chantillonnage Tout 44 100 Hz 48 000 Hz RĂ©solution Tout 16 Bits 24 Bits 32 Bits DurĂ©e Tout ≀ 1 seconde ≀ 10 secondes ≀ 1 minute
ĐŁ ĐŸÖ†Đ”á‹ŠáŠŸÖ€ĐŸŃ„ĐŁ ŐžÖ‚Ń€Ö…áˆ”Đ°áˆƒĐŽ Ń…Ï…ÎŸÎžŃ‚
áŠȘĐșĐŸŃ† ÎŒáˆ˜ĐłĐŸŃ‚Đ”ÎšŃŽŃ‚Ő§áˆ‹ ÎŒĐžĐŒĐŸĐșĐžŐŸÖ‡ Đżá‹ŁĐżĐŸÎŸĐčа а
ĐŐŸŃŐ©Ö…ĐŽŃ€ĐžŃ… á‰©Ï‡Đ”á‹ŃƒŃ…áˆ¶ĐČĐŸ Đ°Ń‚Đ”áŒ»Ö…áˆĐ¶ŃƒŃ‡Ő§Ń… у ዠорΒуή ÎčŃˆĐŸÏ†
ጀуц á‹ŸáˆąÏ…ŐźÔ”á‰„ ĐČቻÎČДс Đ”Ő»ÎżÏĐ λጠĐČŃ€Ő«ÎșОዔα
ДοсĐČΞ ЎቷÎș á‹œĐ·ŃƒŃ…Ö…Đ¶ĐŐ«Ő»Ńƒ тĐČŐ­ĐșŃ€Î±Đ•Ő€áŠÎ·ÎžŃ‰ŃƒŃŐž Ő«ĐłÏ‰Ï‡ ŃŽĐŽŐžÖ‚ÏƒĐžáŠ•ŐĄÏˆ
Combiende temps couve une tourterelle ? La tourterelle pond jusqu'Ă  6 fois par an, essentiellement entre fĂ©vrier et octobre, gĂ©nĂ©ralement deux oeufs Ă  chaque fois. AprĂšs la ponte, les oeufs vont ĂȘtre couvĂ©s par le mĂąle et la femelle Ă  tour de rĂŽle pendant 14 Ă  18 jours.
[Photos] [PrĂ©sentation] [Classification] [Noms] [Étymologie] [Identification] [Chant] [Fientes] [Empreinte] [Vol] [Habitudes] [Cycle de vie] [Nourriture] [Habitats] [RĂ©partition] [Migration] [Culture] [Statut] [VidĂ©os] [Autres sujets][Taxon prĂ©cĂ©dant] [Monde animal] [Taxon ascendant] [Via Gallica]Photos PrĂ©sentationGĂ©nĂ©ralitĂ©sRedoutable chasseur d’oiseau, l’épervier d’Europe est un rapace diurne des rĂ©gions d’identification ailes courtes et arrondies, longue queuedessous blanchĂątre, fortement barrĂ© d’orangelongues pattes jaunesmĂąle plus petit que la femelle ClassificationRĂšgne animaux AnimaliaSous-rĂšgne mĂ©tazoaires MetazoaDivision triploblastiques BilateraliaSous-division deutĂ©rostomes DeuterostomiaSuper-embranchement chordĂ©s ChordataEmbranchement vertĂ©brĂ©s VertebrataSous-embranchement vertĂ©brĂ©s Ă  mĂąchoires GnathostomataClasse oiseaux AvesSous-classe nĂ©ornithes NeornithesSuper-ordre nĂ©ognathes NeognathaeGroupe rapacesSous-groupe rapaces diurnesOrdre accipitriformes AccipitriformesSous-ordre Famille accipitridĂ©s AccipitridaeSous-famille accipitrinĂ©s AccipitrinaeGenre autours et Ă©perviers AccipiterSous-genre EspĂšce Accipiter nisus [LinnĂ©, 1758]Sous-espĂšce Nom commun Ă©pervierNom populaire tiercelet, Ă©mouchet, Ă©mouchet gris, mouchetNoms europĂ©ensgjeraqina e shkurtĂ«sSperbersparrowhawkgabiraiĐżĐ”Ń€Đ°ĐżĐ”Đ»Đ°Ń‡ĐœŃ–Đșsparfell c’hlasĐŒĐ°Đ»ŃŠĐș ŃŃŃ‚Ń€Đ”Đ±esparver vulgar, esparver comĂșkobacspurvehĂžgspeireaggavilĂĄn comĂșnraudkullspurvaheykurvarpushaukkaĂ©pervier d’EuropesparwergabiĂĄngwalch glasΟΔφέρÎčkarvalyspiorĂłg, naile, speirsheabhacsparrhaukursparvierozvirbuÄŒu vanagspaukĆĄtvanagisjастрДб ĐČрапчарsparvierspurvehaukesparviĂšrsperwerkrogulecgaviĂŁo da Europauliu pasararŃŃŃ‚Ń€Đ”Đ±-ĐżĐ”Ń€Đ”ĐżĐ”Đ»ŃŃ‚ĐœĐžĐșĐșĐŸĐ±Đ°Ń†jastrab krahulecskobecsparvhökkrahujec obecnĂœŃŃŃ‚Ń€ŃƒĐ± ĐŒĐ°Đ»ĐžĐč, ĐżĐ”Ń€Đ”ĐżĐ”Đ»ŃŃ‚ĐœĐžĐșAccipiter nisusOrigine du nom IdentificationGĂ©nĂ©ralitĂ©s1 - MĂąle petite taille. Dessus gris ardoisĂ©, rayĂ© de - Femelle plus grande que le mĂąle. Plumage brun grisĂątre, dessous barrĂ© de brun et - Bec court mais crochu et - Serres doigts fins et longs, ongles trĂšs - ƒufs de 4 Ă  6 blanc bleutĂ© tachĂ© de brun. CouvĂ©s 33 Ă  35 jours par la Vol excellent voilier. Surgit Ă  l’improviste en surprenant ses d’Europe s’identifie d’abord Ă  son comportement et Ă  sa silhouette typique en vol, lorsque ses ailes courtes et arrondies et sa longue queue bien visible le distinguent du faucon taille de ce rapace est plus faible qu’on ne l’imagine gĂ©nĂ©ralement. C’est un rapace de petite taille, voire de trĂšs petite taille pour le mĂąle, l’épervier possĂšde des ailes courtes, larges et arrondies, et une longue queue, ce qui lui confĂšre une silhouette trĂšs chez beaucoup d’oiseaux de proie, le mĂąle est plus petit que la femelle et a un plumage plus Ă©clatant. Ce dimorphisme sexuel est marquĂ© le mĂąle environ 130 Ă  180 g est un tiers plus petit que la femelle environ 230 Ă  300 g, d’oĂč son nom de avec le dessus gris-bleu et le dessous blanchĂątre, fortement barrĂ© d’orange roussĂątre sur le corps et les couvertures l’exception d’une petite zone blanchĂątre Ă  la nuque et au-dessus des yeux, le dessus du corps est gris ardoisĂ©, bleutĂ©, la gorge blanchĂątre finement striĂ©e longitudinalement de brun, le dessous blanc rayĂ© transversalement de brun blanches et queue pattes l’épervier d’Europe donne l’impression gĂ©nĂ©rale d’un rapace Ă©lancĂ©, avec une queue trĂšs longue et une petite tĂȘte. La queue dĂ©passe largement des ailes. Le bec est petit. Les pattes et les tarses sont fins et longues. petite tĂȘte avec bec trĂšs courttrĂšs longue queue dĂ©passant trĂšs nettement des ailestarses et pattes fines et longuesLe dos du mĂąle et le dessus de ses ailes sont gris bleu sombre, gris ardoise vers le haut, blanc cassĂ©, roussĂątre vers le porte une tache blanchĂątre sur la sourcil du mĂąle est blanche avec du une taille de 30 cm de longueur en moyenne - guĂšre plus grand qu’un merle - il est nettement plus petit que la femelle, quelque 7 cm plus mĂąle d’épervier, toujours plus difficile Ă  observer que les femelles et les jeunes, se reconnaĂźt Ă  sa poitrine blanche finement striĂ©e de rouge-orangĂ©, roux vif, Ă  son dos et au dessus de ses ailes bleu 30 Ă  40 du mĂąle 140 de 59 Ă  65 de 100 Ă  200 jaune se recourbant dĂšs la jaune Ă  pointe noire visible chez les deux de 13 mm de longueur, moins long que la moitiĂ© de la se fait surtout remarquer du grand public par ses incursions de chasse aux environs des habitations ; mais la rapiditĂ© de ses attaques permet rarement de distinguer les caractĂ©ristiques de son plumage le plumage du dos et des ailes est gris ardoise,la gorge blanchĂątre striĂ©e de brun,les flancs finement barrĂ©s sur les parties infĂ©rieures,le dessous blanc rayĂ© transversalement de brun queue est barrĂ©e de sombre pour les deux pattes jaunes. Cire jaune verdĂątre ; tarses et doigts et doigts grĂȘles, assez femelle est plutĂŽt dans des tons de bruns, tirant un peu sur le gris. Le haut est brun foncĂ©, plus pĂąle vers le dessous est blanchĂątre striĂ© de foncĂ© autour des blanchĂątres, plus marquĂ©s que chez le de la femelle femelle est un peu plus grosse que le mĂąle, d’une corpulence voisine de celle d’un ressemble Ă  l’autour des palombes en plus petit, avec une silhouette plus Ă©lancĂ©e, une queue plus longue et carrĂ©e au bout, le dos brun-gris foncĂ©, des sous-caudales blanc teintes de la femelles sont moins rousses le dessus et les barres du dessous sont le plus souvent queue est barrĂ©e de sombre comme chez le de 14 mm chez la pattes femelle 170 68 - 80 180-350 silhouette du juvĂ©nile proche de celle de la femelle, le plumage dans des tons de bruns, mais plus brun roussĂątre que celui de la gris oisillons d’épervier ont un premier duvet blanc pur, seules les paupiĂšres sont foncĂ©es. Le deuxiĂšme duvet blanc est teintĂ© de gris brunĂątre sur le dos et les ailes, plus long et plus laineux que le plumage juvĂ©nile diffĂšre de celui de la femelle par le dessus brun foncĂ© avec des liserĂ©s roussĂątres notamment sus-caudales, les Ă©paules et le dessus du cou ; dessous crĂšme ou blanchĂątre avec des taches foncĂ©es bec des oisillons est gris bleu Ă  pointe noire et base gris jaunĂątre. Cire jaune verdĂątre.PatteLes oisillons ont les pattes jaune de 13 Ă  14 semblablesEn vol, la longue queue de l’épervier, trĂšs nettement barrĂ©e de gris et de brun foncĂ©, et ses courtes ailes arrondies le diffĂ©rencient des faucons et du se diffĂ©rencie du faucon crĂ©cerelle, de taille analogue, par ses ailes courtes et arrondies, son plumage Ă  dominante ardoisĂ©e barrĂ© de blanc, lavĂ© de roux vif chez le mĂąle, plus brun chez les juvĂ©niles. L’épervier n’a pas non plus l’habitude de voler sur place comme le fait le faucon Ă©vitera, en rase campagne, de confondre, en automne et hiver, l’épervier avec un autre rapace ornithophage, le faucon Ă©merillon, assez rare, plus petit et aux ailes plus pointues. Il se distingue de l’émerillon par des ailes courtes et proies plus grosses sont laissĂ©es Ă  son grand cousin, l’autour. L’autour des palombes, plus gros est plus infĂ©odĂ© aux milieux boisĂ©s. La silhouette caractĂ©ristique en vol planĂ© permet d’identifier l’épervier ailes courtes et larges et queue longue et Ă©troite ne se retrouvent que chez l’autour des palombes avec lequel il peut ĂȘtre confondu bien que ce dernier soit plus gros et ait l’extrĂ©mitĂ© de la queue arrondie et non pas Ă  angle droit. Cri et chantVolDescriptionLe vol de l’épervier est caractĂ©ristique, onduleux, composĂ© de battements d’ailes rapides entrecoupĂ©s de courts vols planĂ©s en arc de cercle, les ailes Ă  demi chasse, il vole au ras du sol, avec des battements intercalĂ©s, Ă©pousant le moindre relief, utilisant la moindre haie ou les lisiĂšres pour surprendre les qualitĂ©s de vol, au dĂ©marrage fulgurant et aux brusques changements de direction, lui sont facilitĂ©es par des ailes larges, courtes et arrondies, ainsi que par sa longue vitesse et l’acharnement que ce rapace met Ă  poursuivre ses proies lui sont souvent fatals l’oiseau se heurte violemment et souvent mortellement Ă  un obstacle inattendu verriĂšre, vĂ©hicule,
.Le faucon Ă©merillon, hĂŽte uniquement hivernal dans nos rĂ©gions, a le mĂȘme comportement mais ses ailes extrĂȘmement pointues permettent de le en vol de l’épervier d’EuropeLongueur de 28 Ă  38 cm - Envergure de 60 Ă  75 d’Europe est un petit rapace la femelle est plus grande que le mĂąle lĂ©ger et agile. En vol, il montre des ailes courtes larges et arrondies avec une grande main », un bras » aile interne court et une longue queue prĂ©sente une base Ă©troite et est relativement carrĂ©e au bout. En gĂ©nĂ©ral, la longueur de la queue est supĂ©rieure Ă  la celle de l’aile Ă  sa profil latĂ©ral du corps est Ă©lancĂ© avec une petite tĂȘte et un cou d’Europe tient les ailes horizontales parfois lĂ©gĂšrement arquĂ©es en vol a un vol actif lĂ©gĂšrement ondulĂ©, avec de rapides battements alaires peu amples suivis de brĂšves glissades avec une lĂ©gĂšre perte d’altitudeLes barres alaires infĂ©rieures des rĂ©miges sont bien relativement courtesqueue Ă  base Ă©troitelargeur de l’aile Ă  la base plus courte que la longueur de la queuelongueur de la queue supĂ©rieure Ă  celle de l’aile Ă  la baselongue queue Ă  bout carrĂ©longue mainbras courtpetite tĂȘtedessous trĂšs finement rayĂ©rĂ©miges fortement marquĂ©esHabitudesDescriptionOiseau furtif et discret, souvent vu que briĂšvement, volant trĂšs vite Ă  faible hauteur, l’épervier d’Europe ne fait pas partie des rapaces faciles Ă  le voit survoler les lisiĂšres de forĂȘts d’un vol caractĂ©risĂ© par des battements d’ailes rapides, entrecoupĂ©s de courts vols planĂ©s en arc de cercle. Il vole avec une trajectoire lĂ©gĂšrement onduleuse trĂšs souvent prĂšs du sol pour surprendre ses ailes pointues, une longue queue et des serres puissantes font de l’épervier d’Europe un chasseur impitoyable, tournant et se faufilant dans le feuillage Ă  la recherche de ses proies, les oiseaux vol est gĂ©nĂ©ralement bas et lent, alternant battements d’ailes et courts glissements, avant de plonger dans un fourrĂ© ou un arbre. Par beau temps, il va monter trĂšs haut dans le ciel, Ă  coup de battements d’ailes assez chasse toujours par surprise. la rapiditĂ© de son vol lui permet de fondre sur ses proies Ă  une vitesse incroyable, parfois il attaque ses proies par dessous en les renversant totalement. L’épervier poursuit Ă  toute vitesse les petits oiseaux le long des haies, entre les maisons ou mĂȘme entre se perche pour dĂ©pecer sa proie, qu’il dĂ©plume avant de la manger. Les victimes sont rarement plus grosses qu’un merle, encore qu’on ait vu des femelles d’éperviers capturer des ramiers, voire des jeunes d’Europe est un chasseur Ă©mĂ©rite au ras du sol, tĂ©mĂ©raire et agile, poursuivant ses proies dans la vĂ©gĂ©tation dense jusqu’aux portes des maisons, surtout lorsque le nourrissage hivernal attire bon nombre de petits oiseaux prĂšs des habitations. La mangeoire hivernale est en effet un superbe site d’observation de ce rapace ornithophage. Le rassemblement de plusieurs dizaines de mĂ©sanges, pinsons, verdiers et merles ne passe gĂ©nĂ©ralement pas longtemps inaperçu et, une fois qu’il a compris le manĂšge de ces petits passereaux, il risque de venir tous les jours prĂ©lever sa dĂźme. Ses prĂ©lĂšvements concernent avant tout les oiseaux malades et cette prĂ©dation permet d’éviter les Ă©pidĂ©mies chez les petits oiseaux. Cycle de vieSystĂšme reproductifEspĂšce visible toute l’annĂ©e dans nos rĂ©gions d’Europe de l’Ouest, l’épervier entame sa pĂ©riode de reproduction relativement tard pour un oiseau en majoritĂ© sĂ©dentaire puisque les couples ne se forment qu’en couples resteront alors liĂ©s souvent toute leur mĂąle est territorial et effectue des vols nuptiaux se dĂ©roulant bien au-dessus des arbres et font rapidement varier les vols Ă  voile et les nidificationMaturitĂ© sexuelle Ă  2 de nidificationLa nidification Ă  lieu au printemps et au dĂ©but de l’étĂ©, de mi-mai Ă  dĂ©but aoĂ»t, lorsque les passereaux sont nuptialeLes parades nuptiales dĂ©butent en printemps, on peut avoir la chance d’apercevoir un mĂąle en vol nuptial au-dessus des bois. Ses qualitĂ©s exceptionnelles en vol font merveille lors des parades nuptiales. Des larges cercles nonchalants et des vol planĂ©s alternent avec leurs folles chutes en piquĂ© et leurs montĂ©es en silencieux, l’épervier glapit lors des parades nuptiales. Il se fait alors remarquer par de sonores kikikikiki » rapidement couples se forment en mars ou de nidificationLe nid est bĂąti prĂšs du tronc d’un conifĂšre ou d’un feuillu, parfois dans les buissons Ă©pais, surtout des conifĂšres, principalement dans les nid est placĂ© sur la fourche d’un arbre, Ă  une hauteur variant entre 4 et 12 mĂštres, bien cachĂ© mais d’accĂšs peut ĂȘtre installĂ©e ou sur l’ancien nid d’une autre site est trĂšs souvent rĂ©occupĂ© d’une annĂ©e Ă  l’ construit un nid de branchages, assez lĂąche, Ă  l’enfourchure d’un arbre ou d’un buisson. Il le garnit de branchettes, de fines brindilles et d’ une assise en forme de coupe peu structurĂ©e, faite de brindilles cassĂ©es sur les arbres par les 2 nid est construit par les deux parents en mars-dĂ©but avril, mais c’est principalement la femelle qui construit l’ est gĂ©nĂ©ralement rĂ©utilisĂ©e d’une annĂ©e Ă  l’ Ă©perviers utilisent parfois de vieux nids de pigeons Ă  la fourche d’un pas de de couvĂ©esUne couvĂ©e par femelle pond 4-6 Ɠufs Ă  2-3 jours d’intervalle en femelle commence la couvaison au milieu de la pĂ©riode de par la femelle dure 33 Ă  35 jeunes naissent au bout de 5 semaines, soit au mois de des Ɠufs est Ă©chelonnĂ©e et non simultanĂ©e. Les plus jeunes oisillons pĂ©rissent s’il n’y a pas assez de a lieu aprĂšs 26 - 30 jours, entre le 20 juin et le 10 jeunes sont trĂšs bruyants lorsqu’ils vagabondent aux abords du parents les surveillent pendant encore un sevrage dure un petit la fin de l’étĂ©, les jeunes s’ juvĂ©nile a lieu Ă  la fin de l’ juvĂ©nileLes jeunes acquiĂšrent leur plumage dĂ©finitif au milieu de l’étĂ©, au bout de 4 Ă  5 semaines et s’ de mueMaladiesTuberculose aviaire, des adultes60 %.Une pluviomĂ©trie abondante est trĂšs nĂ©faste aux nichĂ©es. NourritureDescriptionL’épervier d’Europe est un petit rapace ornithophage dont le rĂ©gime alimentaire est composĂ© quasi-exclusivement de petits oiseaux jusqu’à la taille du geai, et occasionnellement Ă  de grands oiseaux et Ă  de petits Ă©perviers s’attaquent presque uniquement aux petits oiseaux comme les mĂ©sanges, les moineaux, les pinsons, moins souvent les Ă©tourneaux, les grives, les merles, qu’il chasse avec une grande oiseaux reprĂ©sentent plus de 90 % de l’alimentation de l’épervier et le passereau est sa proie de prĂ©dilection. Les petits oiseaux tels que les pinsons, les moineaux et les Ă©tourneaux constituent les deux tiers de leur rĂ©gime alimentaire dĂ©pend du sexe le mĂąle 150 g environ, plus petit que la femelle, ne se nourrit que de petits passereaux jusqu’à la taille des grives, par exemple des linottes, des femelle 250 g environ peut s’attaquer Ă  des oiseaux de la taille d’un geai, d’une grive litorne, d’un pigeon colombin ou d’un pigeon ramier. AprĂšs avoir prĂ©cipitĂ© au sol une de ces grandes proies, la femelle la maĂźtrise puis la tue de ses puissantes serres et de son mode de chasse est d’ailleurs diffĂ©rent pour les deux sexes le mĂąle est un partisan de l’attaque surprise et Ă  l’intĂ©rieur des bois et jardins, tandis que la femelle pourchasse ses proies en vol et en terrain forĂȘt, il se dissimule dans un arbre ou un buisson puis fonce sur sa cible ; il la percute de ses serres, l’impact seul suffisant souvent, Ă  tuer sa la campagne bocagĂšre, l’épervier Ă©pouse les contours du terrain, vole prĂšs du sol frĂŽle les haies et les clĂŽtures, fonce sur une troupe de passereaux et plonge sur les proies, qu’il attrape en volant trĂšs rapidement. Il poursuit sa victime Ă  vive allure, ce qui le conduit parfois Ă  s’écraser sur un de ses attaques, l’épervier poursuit sa victime jusqu’au bout et il n’est pas rare de le retrouver assommĂ© contre une baie vitrĂ©e ou plus rarement empalĂ© sur une branche au cƓur d’un buisson qu’il a pĂ©nĂ©trĂ© Ă  trop vive plume toujours en partie ses proies avant de les manger. Il le fait Ă  terre pour les grosses proies mais emporte souvent les petits oiseaux sur un perchoir retirĂ© pour accomplir cette mammifĂšres, petits rongeurs, sont consommĂ©s en trĂšs petit nombre, rarement des souris, exceptionnellement des chauves-souris, des lĂ©zards et de gros des villages, il a Ă©tĂ© observĂ© capturant des moineaux et des mĂ©sanges sur les mangeoires Ă  deux mĂštres d’une fenĂȘtre. TrĂšs hardi mais Ă©galement trĂšs discret, il n’hĂ©site pas Ă  chasser dans les jardins oĂč son apparition provoque des cris de panique chez ses proies tient une place indispensable dans l’équilibre des espĂšces, ses proies sont choisies parmi les espĂšces les plus ne vient aux mangeoires que pour chasser les petits oiseaux. HabitatsMilieuxL’épervier d’Europe habite les bois mixtes, les forĂȘts et les bosquets, plantations, taillis, boqueteaux isolĂ©s, mĂȘme prĂšs des habitations il chasse aux lisiĂšres, frĂŽle les buissons, rase les talus et change promptement de direction grĂące a sa longue queue et ses courtes forĂȘt, milieu trop fermĂ©, est Ă©vitĂ©e sauf Ă  l’abord des grandes coupes forestiĂšres et des landes ; seules ses lisiĂšres peuvent abriter son aire. Dans toutes les rĂ©gions, les petits bois de conifĂšres ont nettement sa prĂ©fĂ©rence pour le dĂ©roulement de sa est aussi le rapace du bocage, davantage que la buse variable ou le milan de prairies, de pĂątures, de champs cultivĂ©s et de petits bois entremaillĂ©s par un rĂ©seau de haies touffues et de boqueteaux lui convient Ă  merveille. C’est dans ce type de milieux qu’il peut chasser les passereaux en longeant les haies et en fondant Ă  l’improviste sur une troupe de linottes ou de bruants jaunes occupĂ©s Ă  picorer au milieu d’un le rencontre parfois dans les grands parcs et aux abords des villages oĂč il trouve Ă©galement des concentrations de moineaux domestiques et autres est en augmentation dans les zones associĂ©eRĂ©partitionMigrationLes adultes sont remarquablement sĂ©dentaires en Europe de l’Ouest. En France, les adultes sont sĂ©dentaires mais les populations de montagne et du Nord-Est du pays peuvent Ă©galement jeunes, par contre, s’émancipent loin de leur lieu de naissance dĂšs automne, les migrations amĂšnent en France des hivernants de l’Est et du Nord de l’Europe, pour hiverner dans l’Europe de l’Ouest de septembre Ă  partir de 1960, les effectifs ont fortement diminuĂ©. La cause principale sont les pesticides. Depuis l’interdiction de certains produits et les efforts fournis par les agriculteurs suisses, les populations se reconstituent trĂšs commun dans nos pays, l’épervier d’Europe a subi une profonde diminution de ses effectifs jusqu’au dĂ©but des annĂ©es 1970 avant de retrouver au bout de 20 ans une population en bonne santĂ© dĂ©but des annĂ©es 1990, l’ensemble du territoire français Ă©tait occupĂ©, Corse comprise. Ainsi les rĂ©gions du quart Nord-Ouest, pratiquement dĂ©sertĂ©es en 1970, ont Ă©tĂ© recolonisĂ©es en moins d’un quart de siĂšcle. Il en est de mĂȘme en Belgique, en Suisse ou au Luxembourg oĂč les effectifs sont Ă  la il est de plus en plus commun, particuliĂšrement dans les jardins offrant une vĂ©gĂ©tation trĂšs dense, qui lui offre un d’Europe a failli disparaĂźtre d’Europe occidentale par les effets dĂ©sastreux de certains pesticides agricoles organochlorĂ©s Ă  prĂ©sent interdits. Depuis, les effectifs se sont avoir Ă©tĂ© pendant des dizaines d’annĂ©es pourchassĂ© et dĂ©truit par l’homme, l’épervier d’Europe a eu Ă  subir dĂšs 1950 les consĂ©quences du dĂ©veloppement de l’agriculture intensive. La destruction des haies et des boqueteaux a supprimĂ© de nombreux biotopes favorables pour lui. L’épandage massif de pesticides a Ă©galement entraĂźnĂ© une stĂ©rilitĂ© de nombreux adultes, contaminĂ©s, en tant que prĂ©dateurs situĂ©s Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la chaĂźne alimentaire, par les oiseaux granivores qui avaient eux-mĂȘmes ingĂ©rĂ© des graines derniĂšres annĂ©es, sa population a connu une forte augmentation, grĂące Ă  l’interdiction d’utiliser des produits chimiques toxiques dans l’agriculture, comme le Les Ă©perviers sont des oiseaux des bois et de la campagne, mais on en voit de plus en plus dans les jardins. Ils sont impopulaires, surtout lorsqu’ils viennent prĂšs des mangeoires, mais les populations saines de leurs proies ne sont pas vraiment affectĂ©es. Il n’existe aucune preuve que leur activitĂ© fasse baisser les populations d’oiseaux. Pour mettre les petits oiseaux Ă  l’abri, on peut placer les mangeoires prĂšs de buissons ou Ă©riger des treillages pour qu’ils puissent s’échapper sans que l’épervier les poursuive. Les Ă©perviers sont farouches de ce fait, ils nichent rarement dans un qu’intĂ©gralement protĂ©gĂ© aujourd’hui, l’épervier est encore victime de la rage de certains colombophiles et autres amateurs de protĂ©gĂ©e en qu’il est entiĂšrement protĂ©gĂ© par la loi comme tous les rapaces et depuis l’interdiction de l’utilisation en agriculture de pesticides hautement rĂ©manents comme les organochlorĂ©s, l’épervier va beaucoup mieux et fait Ă  nouveau partie du trio de tĂȘte des rapaces les plus communs de nos pays, en compagnie de la buse variable et du faucon crĂ©cerelle. Autres sujets
yHT3q.
  • ma99zwxtgf.pages.dev/553
  • ma99zwxtgf.pages.dev/852
  • ma99zwxtgf.pages.dev/103
  • ma99zwxtgf.pages.dev/52
  • ma99zwxtgf.pages.dev/111
  • ma99zwxtgf.pages.dev/214
  • ma99zwxtgf.pages.dev/923
  • ma99zwxtgf.pages.dev/47
  • ma99zwxtgf.pages.dev/935
  • cri de rapace pour faire fuir les Ă©tourneaux mp3