pourles hommes comme la nature. faire tomber les barriĂšres, les murs, les vieux parapets d'Arthur . fallait voir. imagine notre espoir. on laissait nos cƓurs. au pouvoir des fleurs. jasmin, lilas, c'Ă©taient nos divisions nos soldats. pour changer tout ça. changer le monde. changer les choses avec des bouquets de roses. changer les femmes. changer les RĂ©sumĂ© Index Plan Texte Notes Citation Auteur RĂ©sumĂ©s La formule de Ga 3,28 
Il y a ni esclave ni libre, il n’y a pas l’homme et la femme
 » est souvent citĂ©e pour justifier une vision Ă©galitaire de la communautĂ© chrĂ©tienne, notamment par des thĂ©ologiennes fĂ©ministes. La majoritĂ© des exĂ©gĂštes limite pourtant l’effet de ces paroles de Paul au domaine spirituel ou eschatologique ; s’agirait-il, au fond, d’une simple utopie ? Pour tenter de rĂ©pondre Ă  cette interrogation, Ga 3,28 est resituĂ© dans le contexte de l’épĂźtre, puis dans celui d’une Ă©ventuelle formule de foi prĂ©-paulinienne. Les rĂ©sultats sont ensuite comparĂ©s au texte de Mc 10,6-8 qui comporte lui aussi l’expression l’homme et la femme », dans le contexte du divorce. L’ensemble de ce dossier permettra d’esquisser quelques modestes repĂšres pour une interprĂ©tation de Ga 3,28, qui ne se cantonne pas uniquement au constat de l’utopie. The words of Ga 328 
There is neither bond nor free, there is neither male nor female
 » is often quoted to justify an egalitarian view of the Christian community, especially by feminist theologians. Most exegetes restrict the impact of those words to the spiritual or eschatological field ; basically shouldn’t it be a piece of utopia ? To try and answer that question, Ga 3,28 is reset into the context of the epistle, then into the context of a possible formulation of pre-paulinian faith. The results are compared to Mc 106-8 which also bears the words “man and woman” in the context of a divorce. The whole article will make it possible to find a few markers for an interpretation of Ga 328 which will not stick only to the utopian de page EntrĂ©es d'index Haut de page Texte intĂ©gral 1 G. Fraisse, La diffĂ©rence des sexes, Paris, PUF, Philosophies », 1996, p. 53. 1 La diffĂ©rence des sexes Ă©voque le jeu du furet qui court entre les textes comme entre les mains » afïŹrme GeneviĂšve Fraisse, Ă  propos de la diffĂ©rence des sexes dans le champ philosophique1. La comparaison vaut pour le champ biblique, la distinction homme-femme » n’y est pas un sujet et elle fait plus souvent partie du contexte que du texte biblique. Elle y apparaĂźt alors comme une donnĂ©e naturelle ou sociale certes Ă©vidente, mais le plus souvent Ă©voquĂ©e au service d’une thĂ©matique plus centrale. 2 Voir par exemple, W. G. E. Watson, Traditional Techniques in Classical Hebrew Verse, Sheffield, Jso ... 2Elle forme ainsi une ressource d’images ou de mĂ©taphores et autorise des effets de style au rhĂ©teur ou au poĂšte biblique. L’étude des rĂšgles de la poĂ©sie sĂ©mitique permet, par exemple, de mettre Ă  jour un bipolarisme masculin-fĂ©minin, prĂ©sents dans les expressions mythiques des cultures proche-orientales antiques et donc aussi dans les textes poĂ©tiques de l’Ancien Testament2. 3 Fricker, La femme, la famille et la communautĂ© dans la source des logia » Revue des sciences reli ... 3La diffĂ©rence des sexes est gĂ©nĂ©ralement bien dĂ©limitĂ©e dans l’ordre Ă©conomique et social antique ; de ce point de vue, les textes bibliques Ă©voquent la rĂ©partition des tĂąches entre hommes et femmes et, surtout, les conditions et la rĂ©gulation du mariage et du divorce. La sociologie historique, l’anthropologie culturelle ou structurale, selon le cas, dĂ©ïŹnissent des cadres socio-culturels ou des invariants du vivre ensemble humain qui laissent apparaĂźtre ou, au moins, mettent en perspective des Ă©lĂ©ments issus de la diffĂ©rence sexuelle, qui peuvent Ă©chapper aux mĂ©thodes plus classiques de l’exĂ©gĂšse3. 4 Nous utilisons la Traduction ƒcumĂ©nique de la Bible TOB mais prenons comme rĂšgle l’usage courant ... 4Quelques rares textes de la Bible abordent cependant plus directement la diffĂ©rence sexuelle. Ainsi le passage, souvent citĂ©, oĂč Paul exprime cette distinction parmi d’autres, pour mieux les nier Il n’y a pas de juifs ni de Grecs4, il n’y a pas d’esclave ni d’homme libre, il n’y a pas l’homme et la femme » Ga 3,28. L’interprĂ©tation de ce passage au parfum d’émancipation dĂ©pend souvent des convictions des exĂ©gĂštes. 5 E. SchĂŒssler-Fiorenza, En MĂ©moire d’elle. Essai de reconstruction des origines chrĂ©tiennes selon la ... 6 P. Bonnard, L’épĂźtre de Saint Paul aux Galates, NeuchĂątel, Delachaux et NiestlĂ©, Commentaire du N ... 5Si une fĂ©ministe comme Elisabeth SchĂŒssler-Fiorenza voit dans ce texte un plaidoyer pour une abolition de toute domination dans la communautĂ© chrĂ©tienne, y compris celle fondĂ©e sur les distinctions sexuelles »5, la majoritĂ© des auteurs y perçoit plutĂŽt des distinctions dĂ©passĂ©es et non supprimĂ©es », pour reprendre une formulation de Pierre Bonnard6. L’abolition des diffĂ©rences entre hommes et femmes est alors cantonnĂ©e Ă  des domaines bien dĂ©limitĂ©s telles les expĂ©riences de la vie communautaire, du salut, de l’espĂ©rance eschatologique ou de la vie spirituelle. 7 S. LĂ©gasse, L’épĂźtre de Paul aux Galates, Paris, Le Cerf, Commentaires » 9, 2000, p. 284. 6Pour ce qui est de la dimension communautaire, le rattachement Ă  une mĂȘme Ă©glise permettrait une certaine forme d’égalitĂ© car tous sont membres dĂ©pouillĂ©s de toute dignitĂ© propre », explique le thĂ©ologien protestant citĂ© Ă  l’instant. Pour un exĂ©gĂšte catholique comme Simon LĂ©gasse7, une solidaritĂ© entre sexes Ă©tait essentiellement vĂ©cue par les premiĂšres communautĂ©s chrĂ©tiennes oĂč la charitĂ© attĂ©nuait les diffĂ©rences. 8 LĂ©gasse, ibid., voir aussi F. Mussner, Der Galaterbrief, Freiburg, Herder, Herders theologischer ... 7Ce dernier auteur insiste Ă©galement sur l’abolition des diffĂ©rences devant le salut, qui est proposĂ© Ă  tout ĂȘtre humain. Les distinctions n’ont donc plus de valeur salviïŹque8, bien qu’elles demeurent effectives et rĂ©elles dans la vie courante. 9 E. Cuvillier, Le temps messianique’ rĂ©flexion sur la temporalitĂ© chez Paul », dans A. Dettwill ... 10 Beaude, Le jugement et l’esthĂ©tique paulinienne » dans C. Coulot, D. Fricker, Le jugement d ... 8Dans des Ă©tudes rĂ©centes, la dimension eschatologique de Ga 3,28 est dĂ©crite comme une introduction du temps messianique dans l’existence de l’individu et de la communautĂ© »9, en attente d’ un kairos qui fait toute chose nouvelle » et qui peut donner lieu Ă  un chant d’espĂ©rance et d’utopie »10des premiĂšres communautĂ©s chrĂ©tiennes. 11 Lagrange, Saint Paul, EpĂźtre aux Galates, Paris, Gabalda, Etudes Bibliques » 1918, p. 93. 9Pour clore ce bref rappel de lectures de Ga 3,28, citons encore le PĂšre Lagrange. Au dĂ©but du siĂšcle dernier, il afïŹrmait lapidairement que l’abolition des diffĂ©rences se cantonnait au domaine de la vie spirituelle des chrĂ©tiens11. Si depuis l’époque de ce pionnier des Ă©tudes bibliques catholiques le contexte social a Ă©voluĂ©, force est de reconnaĂźtre que sur l’interprĂ©tation de il n’y a pas l’homme et la femme » les positions des exĂ©gĂštes n’ont Ă©voluĂ© que dans l’art de la nuance. Pour la plupart d’entre eux, une abolition des diffĂ©rences ne se vivrait ïŹnalement que partiellement, spirituellement ou en espĂ©rance. Le terme d’ utopie » revient souvent dans les propos. Des dĂ©fenseurs des droits de la femme ou plus gĂ©nĂ©ralement des partisans des droits de l’homme de confession chrĂ©tienne doivent-ils alors renoncer Ă  se rĂ©clamer de cette formule ? Nous n’aurons pas la prĂ©tention de rĂ©pondre Ă  cette question, mais elle mĂ©rite que l’on s’efforce au moins de dĂ©limiter le champ des interprĂ©tations possibles de ce texte. 10Il nous a donc semblĂ© judicieux de reconsidĂ©rer cette question Ă  partir de trois points de vue dont certains sont parfois nĂ©gligĂ©s dans la discussion. 11Il est d’abord utile de rappeler le contexte littĂ©raire du passage Ga 3,28 et de le resituer dans l’argumentation d’ensemble de l’épĂźtre. Il faudra donc interroger le texte de l’épĂźtre Ă  partir de ce passage et plus particuliĂšrement de cette expression il n’y a plus l’homme et la femme ». 12 Il faut Ă©galement citer Col 3,11 qui est un produit de la tradition deutĂ©ro-paulinienne et dont les ... 13 Nous nous conformons Ă  la chronologie Ă©tablie par J. Becker qui situe la rĂ©daction de 1 Co en 54 ap ... 12Il faut ensuite tenir compte d’un autre passage paulinien12proche de Ga 3,28 par sa formulation Car nous avons tous Ă©tĂ© baptisĂ©s en un seul esprit, en un seul corps, juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres, et nous avons tous Ă©tĂ© abreuvĂ©s d’un seul esprit » 1 Co 12,13. Probablement Ă©crit quelque deux annĂ©es plus tĂŽt13, ce parallĂšle ignore la distinction homme-femme. La prĂ©sence de cette distinction uniquement en Ga 3,28 demande une explication, de mĂȘme que les hypothĂšses qui voient dans ces deux passages la trace d’une formule de foi baptismale qui aurait fait partie d’une tradition prĂ©-paulinienne. 13EnïŹn, la comparaison avec l’usage de la formule homme et femme » arsĂšn kai thĂšlu dans Mc 10,6-8, qui provient d’un autre pan de la tradition chrĂ©tienne primitive, permettra de prendre un peu de recul et de situer la question de la diffĂ©rence sexuelle dans une perspective qui dĂ©passe le champ paulinien. I. Ga 3,28 dans don contexte Ă©pistolaire 1. Les rapports lexicaux 14Nous limiterons la recherche des rapports lexicaux entre Ga 3,28 et le reste de l’épĂźtre Ă  l’usage des trois couples juifs-Grecs, esclave- libre, homme-femme. a Le couple juif-Grec ioudaios-hellĂšn 15Dans ses lettres, Paul emploie le couple juifs-Grecs ou juifs- paĂŻens assez indiffĂ©remment et surtout pour distinguer entre le peuple Ă©lu et les autres. Il distingue Ă  l’occasion Grecs et barbares Ro 1,14 et, en Ga, il emploie plutĂŽt le terme de paĂŻens ethnĂš que celui de Grecs, peut-ĂȘtre par Ă©gard envers ses destinataires. En effet, la Galatie surtout dans la partie Nord est une province de l’Empire possĂ©dant encore un certain particularisme ethnique. Il n’y a ïŹnalement que Tite qui sera nommĂ© Grec » par Paul en Ga 2,3 et, justement, il n’est pas Galate. Sous ces diffĂ©rentes dĂ©nominations, on devine cependant une distinction fondamentale entre circoncis et incirconcis, deux autres termes employĂ©s par Paul pour distinguer le monde juif du monde non-juif. Ainsi sera-t-il question d’une Ă©vangĂ©lisation des circoncis, avec Pierre comme ïŹgure emblĂ©matique, et d’une Ă©vangĂ©lisation des incirconcis avec Paul Ga 2,7. Sous cette forme, l’expression ni juifs, ni Grecs », apparaĂźt encore deux fois Car en Christ JĂ©sus, ni la circoncision, ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la foi agissant par amour » Ga 5,6. Ni la circoncision n’est quelque chose, ni l’incirconcision, mais seulement la crĂ©ature nouvelle » Ga 6,15. 14 Voir le relevĂ© de Becker, Paul
 129-130. 16Ces expressions minimisent la distinction entre circoncis et incirconcis –donc entre juifs et Grecs ou paĂŻens–, elle ne vaut plus pour ceux qui sont en Christ par la foi ou qui sont de nouvelles crĂ©atures ou crĂ©ations ktisis. Toutes ces expressions sont synonymes, avec d’autres encore14 de la condition de sauvĂ© », membre de la communautĂ© des derniers temps dans les Ă©crits de Paul. Cette condition rend l’autoritĂ© plĂ©niĂšre de la loi mosaĂŻque caduque, sans pour autant donner libre cours Ă  la licence comme le souligne Ga 5,6 la foi agit par l’amour. Des commandements Ă©thiques demeurent donc, comme le conïŹrme toute la partie de l’épĂźtre consacrĂ©e Ă  la vie communautaire Ga 5,13-6,10. 17En rĂ©sumĂ©, le couple juif-Grec employĂ© en 3,28 trouve sous la forme circoncis-incirconcis et juifs-paĂŻens de nombreux parallĂšles dans le reste de l’épĂźtre. Ce qui n’étonne guĂšre puisque le thĂšme central de l’écrit concerne la circoncision des croyants d’origine paĂŻenne et, par-delĂ  cette question, celle de leur rapport Ă  la Tora et au judaĂŻsme en gĂ©nĂ©ral. b Le couple esclave-libre doulos-eleutheros 18L’antithĂšse esclave-libre » est elle aussi employĂ©e Ă  diverses reprises dans Ga. Mais alors qu’en Ga 3,28 elle est employĂ©e de maniĂšre absolue et signiïŹe deux conditions sociales rĂ©elles, elle est toujours utilisĂ©e de maniĂšre mĂ©taphorique dans le reste de l’épĂźtre et selon diffĂ©rents sens. 15 Voir par exemple Ph 1,1. 19Elle prend ainsi le sens, frĂ©quent chez Paul15, d’esclave ou de serviteur du Christ 1,10 ; une signiïŹcation voisine se trouve dans l’expression appelĂ©s Ă  la libertĂ© eleutheria, asservis douleuĂŽ par amour mutuel » en 5,13. Dans ces deux passages, l’esclavage est perçu positivement comme un service rendu au Christ ou au prochain. 20Sinon, dans le reste de l’épĂźtre, l’esclavage est mentionnĂ© en mauvaise part, en opposition Ă  la libertĂ©, avant tout pour signiïŹer le rap- port Ă  la loi. La libertĂ© est alors du cĂŽtĂ© du Christ, le libĂ©rateur, et l’es- clavage du cĂŽtĂ© de la soumission aveugle Ă  la Loi et, dans le cas des Galates ou de Tite, de l’obligation de la circoncision 2,4 ; 5,1-2. L’obĂ©issance Ă  la loi est ainsi rapportĂ©e Ă  celle que l’enfant doit Ă  son tuteur ; l’enfant est, en effet, comparable Ă  l’esclave jusqu’à sa majoritĂ© 4,1-3. EnïŹn dans la mise en scĂšne de ce que Paul appelle une allĂ©gorie, Agar, IsmaĂ«l et la JĂ©rusalem terrestre reprĂ©sentent des ïŹgures de l’esclavage, alors que Sarah, Isaac et la JĂ©rusalem d’en haut sont qualiïŹĂ©s de libres 5,21-31. c Homme et femme arsĂšn kai thĂšlu 16 Voir, entre autres, LĂ©gasse, L’épĂźtre
, p. 282 ou Becker/Luz, Die Briefe an die Galater, Epheser un ... 17 Cette derniĂšre pourrait d’ailleurs se traduire par mĂąle et femelle » puisqu’en grec ancien elle e ... 21En Ga 3,28, le couple homme-femme se diffĂ©rencie des deux autres binĂŽmes par une formulation lĂ©gĂšrement diffĂ©rente. On passe, en effet de il n’y a ni
 ni
 » par deux fois Ă  il n’y a pas 
 et 
 ». L’ensemble des commentateurs16explique cet accroc stylistique par l’inïŹ‚uence de Gn 1,27 LXX oĂč apparaĂźt Ă©galement l’expression arsĂšn kai thĂšlu17. Ce lien au texte de la crĂ©ation suscite deux remarques. 22Dans le contexte de Gn 1,27 l’évocation de la diffĂ©rence des sexes se rattache Ă  l’ordre de procrĂ©er, de se multiplier. Il est alors intĂ©ressant de relever qu’elle ne se rencontre qu’une fois ailleurs dans l’épĂźtre, pour Ă©voquer le mariage dans la citation d’Is 54,1 en Ga 4,27 oĂč la stĂ©rile et la dĂ©laissĂ©e » auront une descendance plus nombreuse que celle qui a un mari ». Dans le contexte de Ga 4,27, cette citation permet de montrer que la descendance par l’adoption et la promesse surpasse la descendance biologique. Cette afïŹrmation est en phase avec la nĂ©gation de la distinction des sexes en 3,28. Cette primautĂ© d’une ïŹliation spirituelle sur la descendance biologique est, par ailleurs, largement exploitĂ©e dans l’épĂźtre. Les croyants sont, entre autres, ïŹls de Dieu » 3,26, hĂ©ritiers de la promesse » 3,23, descendance d’Abraham » 3, enfants de la femme libre » 4,25-27 et mĂȘme enfants » de Paul 4,19. 23L’autre aspect suggĂ©rĂ© par l’évocation de Gn 1,27 est liĂ© Ă  la condition de crĂ©ature qui, dans l’ensemble de l’épĂźtre, est relativisĂ©e. Ainsi Paul ne met pas sur le mĂȘme plan une rĂ©vĂ©lation accordĂ©e par Dieu et les dĂ©cisions liĂ©es Ă  une autoritĂ© humaine 1,1 ; 1,10 ; 1,11-12 ; 2,6, car il dĂ©fend son statut d’apĂŽtre non par les hommes, ni par un homme, mais par JĂ©sus-Christ » 1,1. En opposition Ă  cette condition de crĂ©ature, on trouve la valorisation de l’Esprit par opposition Ă  la chair en 3,2-3 et de la crĂ©ature nouvelle » 6,15. 24Si l’expression il n’y a pas l’homme et la femme » n’a que peu de contact explicite avec l’ensemble de la lettre, elle s’inscrit cependant dans une conception gĂ©nĂ©rale qui relativise la condition de crĂ©a- ture et l’importance de la descendance biologique, face au salut par la foi et Ă  la ïŹliation par la promesse. 25Le bilan de ce sondage des Ă©chos de Ga 3,28 dans l’ensemble de l’épĂźtre montre, Ă  l’évidence, que le couple juif-Grec est l’afïŹrmation la plus adaptĂ©e Ă  la question centrale de Ga faut-il passer par l’observance stricte de la loi et la circoncision pour bĂ©nĂ©ïŹcier du salut ? DĂ©clarer qu’il n’y plus ni juifs ni Grecs, c’est donner une rĂ©ponse sans Ă©quivoque Ă  l’ interrogation des Galates il n’y a pas besoin de devenir un prosĂ©lyte juif pour accĂ©der au salut. 26Le couple esclave-libre tel qu’il est prĂ©sentĂ© en Ga 3,28 n’apporte rien de plus sur le plan strict de l’argumentation. Cette distinction sociale sert essentiellement de mĂ©taphore en Ga pour opposer la libertĂ© du croyant en Christ Ă  l’esclavage de la Loi. 18 Voir W. Litke, Beyond Creation Galatian 3 28, Genesis and the Hermaphrodite Myth », Studies in ... 27Le couple homme-femme s’inscrit de maniĂšre un peu plus marquĂ©e dans l’ensemble de l’argumentation de Paul, car dĂ©clarer la diffĂ©rence sexuelle comme dĂ©passĂ©e conforte la disqualiïŹcation de la descendance biologique comme facteur d’élection. La rĂ©fĂ©rence Ă  Gn 1,27 donne du relief Ă  l’expression nouvelle crĂ©ature18 et conïŹrme la vision de l’histoire du salut de Paul qui aboutit en une nouvelle crĂ©ation en Christ. En ce qui concerne la question de la nĂ©cessitĂ© de circoncire tous les croyants, il faut relever que l’abolition de la diffĂ©rence sexuelle enlĂšve tout sens Ă  un rituel qui marquerait le corps de seulement une moitiĂ© des membres de la communautĂ©. 2. L’argumentation de Paul a Les protagonistes du dĂ©bat 19 Voir le point rĂ©cent chez LĂ©gasse, L’épĂźtre
, p. 36-41. 20 Becker/Luz, Die Briefe
, p. 37. 28S’il y a discussion19 parmi les commentateurs sur la structuration de Ga, il est gĂ©nĂ©ralement admis que, hormis la salutation et l’introduction Ga 1,1-10, les deux premiers chapitres forment une entitĂ© en soi. Elle introduit l’épĂźtre par un discours autobiographique et se termine sur un compte-rendu des reproches que Paul aurait adressĂ©s Ă  Pierre. Cette apostrophe se prolonge en un exposĂ© trĂšs travaillĂ© qui n’a plus rien d’une rĂ©primande orale 2,15-21. Ce morceau est par- fois distinguĂ© de la rĂ©ponse Ă  Pierre et rattachĂ© Ă  la suite de la lettre, comme prologue Ă  l’argumentation thĂ©ologique qui va suivre. Il a sans doute cette fonction, mais il prĂ©sente aussi l’intĂ©rĂȘt d’inscrire l’argumentation de Paul dans un contexte rĂ©el et un commentateur comme J. Becker20 l’a bien dĂ©celĂ© lorsqu’il traduit pĂ©dagogiquement et avec des guillemets nous les Juifs » 2,14-15 par nous les judĂ©o-chrĂ©tiens » Judenchristen et eux les paĂŻens » ibid. par eux les chrĂ©tiens des nations » Heidenchristen. Il met ainsi en scĂšne deux entitĂ©s se rĂ©fĂ©rant au Christ. Paul prend une position particuliĂšre dans cette opposition, comme le soulignera son passage au je » en 2,18. Il prend parti pour les paĂŻens, mais se dĂ©clare lui-mĂȘme juif. Nous sommes nous juifs de nature et non de ces pĂ©cheurs des nations » 2,15. Puis il dĂ©montre, avec Ă  partir du v. 18 l’exemple de son propre cas, qu’il n’est pas possible d’ĂȘtre Ă  la fois serviteur de la loi et serviteur du Christ, car ce serait rendre l’Ɠuvre salviïŹque du Christ inutile si la loi pouvait servir au salut. 29Les diverses positions des protagonistes de cette mise en scĂšne des enjeux du salut par la foi en Christ mĂ©ritent qu’on s’y attarde. La position de Paul tout particuliĂšrement, car en tant que juif, il se dĂ©clare mort Ă  la loi et cette mort est dĂ©crite comme une maniĂšre de partager la cruciïŹxion du Christ 2,19-20. La rĂ©fĂ©rence Ă  la croix traduit ainsi le drame intĂ©rieur de Paul en tant que juif il a renoncĂ© Ă  la loi. Selon son expression, il est mort Ă  la loi. Il a donc fait le deuil de sa vie juive antĂ©rieure et c’est ce qu’il demande Ă  Pierre et par extension Ă  tous les judĂ©o-chrĂ©tiens » de faire. A notre avis, il y a lĂ  une clĂ© de lecture qu’il faudra reprendre plus loin, car elle ajoute une dimension subjective et existentielle aux propos de Paul. 21 Depuis l’AntiquitĂ©, l’écrasante majoritĂ© des commentateurs, perçoit ainsi les opposants, voir Becke ... 22 Ce triangle est aussi dĂ©crit par H. D. Betz dans une Ă©tude novatrice en son temps. Il perçoit ainsi ... 30Tous les commentateurs le disent, Paul s’adresse aux Galates, bien sĂ»r, mais Ă  travers eux il s’adresse aussi Ă  ceux qui veulent les obliger Ă  la circoncision, on les appelle en gĂ©nĂ©ral les judaĂŻsants »21. Il est donc important de situer les trois positions celle de Paul qui est celle d’un juif saisi par le Christ qui renonce Ă  la pratique de la loi comme moyen de salut, celle des judaĂŻsants », partisans Ă©galement du Christ mais prĂŽnant une continuitĂ© sans faille dans l’application de la loi et celle des Galates d’origine paĂŻenne, apparemment disposĂ©s Ă  se faire circoncire et partagĂ©s entre les deux tendances22. b La structure de l’argumentation de Paul 31Dans sa rĂ©plique Ă  Pierre, Paul Ă©labore une structure de pensĂ©e qui reviendra Ă  plusieurs reprises dans le texte et plus prĂ©cisĂ©ment dans le contexte proche de Ga 3,27-28, en Ga 4,8-12. La comparaison des deux passages – l’un adressĂ© Ă  Pierre et aux croyants d’origine juive, l’autre aux Galates des croyants d’origine paĂŻennne – permettra de mettre en Ă©vidence cette structure. Ga 2,15-19 rĂ©plique Ă  Pierre Ga 4,8-12 adresse aux Galates I 15. Nous sommes, nous, des juifs de nature et non pas des paĂŻens, ces pĂ©cheurs. 8. Jadis quand vous ne connaissiez pas Dieu, vous Ă©tiez asservis Ă  des dieux qui, de leur nature, ne le sont pas. II 16. Nous savons cependant que l’homme n’est pas justiïŹĂ© par les Ɠuvres de la loi mais seulement par la foi en JĂ©sus-Christ. Nous avons cru nous aussi en JĂ©sus- Christ, aïŹn d’ĂȘtre justiïŹĂ©s par la foi en Christ 
 9. Mais maintenant que vous connaissez Dieu ou plutĂŽt que vous ĂȘtes connus de lui. III 17. Mais si en cherchant Ă  ĂȘtre justiïŹĂ© en Christ nous avons Ă©tĂ© trouvĂ©s pĂ©cheurs nous aussi 
 18 En effet, si je rebĂątis ce que j’ai dĂ©truit c’est moi qui me constitue transgresseur. Comment pouvez-vous retourner encore Ă  des Ă©lĂ©ments faibles et pauvres dans la volontĂ© de vous y asservir de nouveau ? 10 Vous observez religieusement les jours, les mois, les annĂ©es ! IV 19. Car moi c’est par la loi que je suis mort Ă  la loi aïŹn de vivre pour Dieu. Avec le Christ je suis un cruciïŹĂ© 20 Je vis, mais ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi
 11. Vous me faites craindre d’avoir travaillĂ© pour vous en pure perte ! 12. Comportez-vous comme moi puisque je suis devenu comme vous, frĂšres, je vous en prie
 32Ces deux sĂ©quences mises cĂŽte Ă  cĂŽte montrent que Paul adresse un message similaire aux judĂ©o-chrĂ©tiens » et aux paĂŻens, et qu’on pourrait rĂ©sumer ainsi I les uns Ă©taient juifs les autres asservis aux dieux paĂŻens ; II tous ont bĂ©nĂ©ïŹciĂ© d’une rĂ©vĂ©lation qui a changĂ© leur Ă©tat ; III Paul leur reproche de retourner vers une conduite passĂ©e ou de rebĂątir ce qu’ils ont laissĂ© ; IV Paul donne comme exemple sa propre dĂ©marche. 23 Notons qu’en Ph 3,4-8 Paul utilise un raisonnement similaire oĂč il met en Ă©vidence la qualitĂ© de so ... 33Paul s’adresse donc Ă  deux partis et Ă  chacun il propose son propre parcours en exemple il y quelque chose Ă  laisser en arriĂšre et il ne faut plus y retourner. Les deux partis sont perçus sur un plan identique et Paul assimile ainsi l’asservissement aux dieux 4,8 Ă  l’asservisse- ment au calendrier juif 4,10. Paul pousse son argumentation assez loin en assimilant pratique juive et pratique paĂŻenne, il semble y ĂȘtre poussĂ© par le contexte polĂ©mique23. En tout cas une troisiĂšme voie semble ici ouverte largement, elle dĂ©passe la simple opposition juif-paĂŻen car il s’agit de laisser les Ă©lĂ©ments de ce monde » 4,3, de vivre l’ensemble de cette vie dans la foi au Fils de Dieu », en somme d’ĂȘtre une nouvelle crĂ©ature » 6,15. 24 ParallĂšle mis en Ă©vidence par Becker/Luz, Die Briefe
, p. 58-59. 34En Ga 3,23-29, on retrouve une structure quelque peu similaire rĂ©pĂ©tĂ©e deux fois aussi, de maniĂšre plus dĂ©taillĂ©e et en parallĂšle avec 4,1-724. 25 Pour un point rĂ©cent et bien informĂ© sur la question des traditions prĂ©-pauliniennes », voir D. G ... 26 Becker/Luz, Die Briefe
, p. 61-62. 27 Voir la discussion des arguments LĂ©gasse, L’épĂźtre
, p. 273. 28 Nous nous appuyons sur l’étude exĂ©gĂ©tique de C. Focant, L’évangile selon Marc, Paris, Éd. du Cerf, ... Ga 3,23-29 Ga 4,1-7 I 23. Avant la venue de la foi nous Ă©tions gardĂ©s en captivitĂ© sous la loi, en vue de la foi qui devait ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©e 1. Aussi longtemps que l’hĂ©ritier est enfant, il ne diffĂšre en rien d’un es- clave, lui qui est le maĂźtre de tout. II 24. Ainsi donc, la loi a Ă©tĂ© notre surveillant, en attendant le Christ, aïŹn que nous soyons justiïŹĂ©s par la foi. 2. Mais il est soumis Ă  des tuteurs et Ă  des rĂ©gisseurs jusqu’à la date ïŹxĂ©e par son Nous de mĂȘme quand nous Ă©tions des enfants soumis aux Ă©lĂ©ments du monde, nous Ă©tions esclaves. III 25. Mais aprĂšs la venue de la foi nous ne sommes plus soumis Ă  ce surveillant. 4. Mais quand est venu l’accomplissement du temps IV 26. Car tous, vous ĂȘtes, par la foi, ïŹls de Dieu, en Oui, vous tous qui avez Ă©tĂ© baptisĂ©s en Christ, vous avez revĂȘtu Il n’y a plus ni juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni homme libre ; il n’y a plus l’homme et la femme ; car tous vous n’ĂȘtes qu’un en JĂ©sus-Christ. Dieu a envoyĂ© son Fils, nĂ© d’une femme et assujetti Ă  la loi,5. pour payer la libĂ©ration de ceux qui sont assujettis Ă  la loi, pour qu’il nous soit donnĂ© d’ĂȘtre ïŹls adoptifs. Fils vous l’ĂȘtes, Dieu a envoyĂ© dans nos cƓurs l’Esprit de son Fils qui crie Abba-PĂšre ! V 29. Et si vous appartenez au Christ c’est donc que vous ĂȘtes de la descendance d’Abraham ; selon la promesse vous ĂȘtes hĂ©ritiers. 7. Tu n’es donc plus esclave mais ïŹls ; et comme ïŹls tu es aussi hĂ©ritier c’est l’Ɠuvre de Dieu. 35Paul dĂ©peint ici par deux fois le passage d’un Ă©tat de captivitĂ© ou d’esclavage I-II Ă  une libĂ©ration, introduit par l’avĂšnement de la foi d’un cĂŽtĂ©, du Christ de l’autre III. Puis des confessions de foi relient cette libĂ©ration Ă  l’Ɠuvre du Christ, par le baptĂȘme d’une part, par l’Ɠuvre de rĂ©demption d’autre part IV. A chaque fois la ïŹliation des Ă©lus est soulignĂ©e dans ces Ă©lĂ©ments, puis ils sont repris en conclusion V. 36Le contexte de Ga 3,28 est donc celui d’une afïŹrmation trĂšs forte d’un lien de ïŹliation avec Dieu, permis par l’Ɠuvre du Christ et obtenu dans le baptĂȘme. Ce lien relĂšgue dans le passĂ© les pratiques paĂŻennes et les pratiques juives, nous l’avons vu plus haut et cela est encore afïŹrmĂ© ici de maniĂšre plus forte par la nĂ©gation de la diffĂ©rence entre juifs et Grecs. Le contexte d’une gĂ©nĂ©ration comprise au sens spirituel facilite probablement la mention de la nĂ©gation de la diffĂ©rence entre homme et femme, de mĂȘme que le thĂšme de l’émancipation des Ă©lĂ©ments de ce monde favorise l’évocation de la ïŹn de la diffĂ©rence entre l’esclave et l’homme libre. On glisse bien Ă©videmment du sens ïŹgurĂ© vers le sens propre. Dans la vĂ©hĂ©mence du dĂ©bat, Paul aurait-il nĂ©gligĂ© la cohĂ©rence et dĂ©passĂ© quelque peu sa propre pensĂ©e ? Cite-t-il alors des Ă©lĂ©ments empruntĂ©s Ă  des traditions qu’il aurait lui-mĂȘme reçues et qui seraient dĂ©jĂ  connues de ses lecteurs ? Car si, dans les passages Ă©voquĂ©s, Paul cite, commente et interprĂšte l’Ecriture, pour prĂ©parer ces conclusions il est probable qu’il mette aussi en Ɠuvre des Ă©lĂ©ments traditionnels, issus sans doute de confessions ou de formules de foi qui se rapportent au Christ25. Il sera donc intĂ©ressant de comparer ce passage de Ga 3,27-28 avec celui de 1 Co 12,13 qui a une structure voisine, ce qui laisserait supposer une formule de foi Ă  l’origine de ces passages et que Paul aurait adaptĂ©e au contexte de sa lettre. II. Le lien entre 1 Co 12,13 et Ga 3,27-28. 1 Co 12,13 Ga 3,27-28 26. Car gar tous vous ĂȘtes, par la foi, ïŹls de Dieu en JĂ©sus Christ. 13. Car kai gar nous avons tous Ă©tĂ© baptisĂ©s en un seul Esprit, en eis un seul corps 27. Oui gar, vous tous qui avez Ă©tĂ© baptisĂ©s en eis Christ, vous avez revĂȘtu Christ. juifs ou Grecs, 28. Il n’y a plus ni juif ni Grec ; esclaves ou hommes libres il n’y a plus ni esclave ni homme libre ; Et nous avons tous Ă©tĂ© abreuvĂ©s d’un seul Esprit il n’y a plus l’homme et la femme ; car gar tous vous n’ĂȘtes qu’un en JĂ©sus-Christ. 37Les deux passages se distinguent assez nettement de leur contexte. 381 Co 12,13 dĂ©bute par la prĂ©position kai suivi d’un gar de causalitĂ© qui introduit une preuve dans l’argumentation. Si du vocabulaire du contexte proche est employĂ© corps », un seul » v. 12 c’est par analogie. Les mĂȘmes termes sont, en effet, rĂ©utilisĂ©s dans un contexte argumentatif diffĂ©rent ainsi l’image du corps et des membres voulant signiïŹer l’unitĂ© de l’Eglise malgrĂ© la diversitĂ© des dons est mise en rapport avec la participation de tous au mĂȘme baptĂȘme issu du mĂȘme esprit, malgrĂ© les diffĂ©rences sociales, ethniques ou culturelles. En termes actuels, on passe de l’ecclĂ©siologie Ă  la sotĂ©riologie. Au v. 14 la reprise de la mĂȘme formule causale kai gar introduit Ă  nouveau l’image du corps et des membres. Le v. 13 forme ainsi une incise qui rappelle l’unitĂ© du corps ecclĂ©sial par le baptĂȘme et ce malgrĂ© les identitĂ©s ethniques ou sociales diffĂ©rentes des baptisĂ©s alors que, dans le contexte, il est surtout question d’unitĂ© malgrĂ© la diversitĂ© de dons. 39Ga 3,27-28 est introduit par le v. 26 avec l’afïŹrmation que tous sont ïŹls de Dieu, en passant dans le raisonnement de Paul du nous » au vous » et avec un gar de causalitĂ© qui sera rĂ©pĂ©tĂ© au v. 27. Cette afïŹrmation est ensuite Ă©tayĂ©e par la rĂ©fĂ©rence au baptĂȘme, gage d’unitĂ© malgrĂ© les diffĂ©rences. Au v. 29 on repasse ensuite au thĂšme de la descendance d’Abraham par un autre gar de causalitĂ©. Dans la formule de Ga, l’insistance est mise sur la ïŹliation en Christ. 40Lorsque l’on compare les deux passages, une mĂȘme structure les ponctue avec comme Ă©lĂ©ments majeurs 411. le baptĂȘme est le fait de tous ;2. il crĂ©e une unitĂ© ;3. cette unitĂ© transcende des diffĂ©rences qui sont Ă©numĂ©rĂ©es ;4. l’unitĂ© est rĂ©afïŹrmĂ©e et rattachĂ©e Ă  l’élĂ©ment uniïŹcateur l’Esprit ou le Christ. 42Certains commentateurs, comme Becker26, voient ici la trace Ă©vidente d’une formule baptismale des communautĂ©s pauliniennes, d’autres sont plus rĂ©servĂ©s27. Il reste que 43– les formules ont une structure voisine, aisĂ©ment reconnaissable et qui est bien frappĂ©e ;– dans les deux passages, il y a un glissement de sens par rapport au contexte immĂ©diat. En 1 Co 12,13 la diversitĂ© des dons est mise en rapport avec la diversitĂ© des identitĂ©s ; en Ga 3,28 on passe, entre autres, de la mĂ©taphore de l’esclavage Ă  sa rĂ©alitĂ© sociale ;– dans les deux cas, les formules servent d’argument, on peut donc supposer qu’elles sont reconnues comme telles par des destinataires issus de deux contextes diffĂ©rents. 44Ces Ă©lĂ©ments nous paraissent insufïŹsants pour prouver qu’il s’agit de formules baptismales types, mais ils confortent l’idĂ©e que Paul a empruntĂ© assez librement une formulation Ă  des traditions qui sont antĂ©rieures Ă  sa rĂ©daction. Elle est reconnue par ses destinataires et bĂ©nĂ©ïŹcie d’une certaine autoritĂ© qui permet Ă  Paul de l’employer comme argument. Elle dĂ©crit de maniĂšre suggestive le baptĂȘme et l’unitĂ© communautaire qui en rĂ©sulte. 45La question de la prĂ©sence de la formule homme-femme seule- ment en Ga 3,28 peut, en dĂ©ïŹnitive, s’expliquer d’abord par la souplesse avec laquelle Paul cite la tradition qu’il emploie. Cette souplesse se met au service de l’argumentation et dans le cas de Ga nous avons vu que formuler l’abolition de la diffĂ©rence sexuelle Ă  partir de la citation de Gn 1,27 a le double avantage de relativiser la condition de crĂ©ature et la descendance biologique au proïŹt de la crĂ©ature nouvelle » et de la ïŹliation spirituelle. En outre, et c’est peut-ĂȘtre le point le plus important et en tout cas le plus concret, ne pas tenir compte de la diffĂ©rence sexuelle, c’est rendre impossible l’opĂ©ration de la circoncision. EnïŹn, il faut prendre la mesure de tout ce que Paul dĂ©clare caduc au nom de la foi au Christ, non seulement sur le plan des principes mais aussi sur le plan existentiel. Le judaĂŻsme comme le paganisme sont abandonnĂ©s avec tout ce que cela peut comporter comme dĂ©chirements internes pour les concernĂ©s. Cette perte d’une identitĂ© religieuse peut s’accompagner d’une relativisation de l’identitĂ© sociale et sexuelle, si tant est que ces dimensions puissent ĂȘtre sĂ©parĂ©es dans la conscience qu’a l’homme antique de lui-mĂȘme. Finalement, il semble que Paul veut s’adresser Ă  l’homme en entier et jusque dans ses retranchements les plus intimes. Les discussions autour de la circoncision font partie d’un monde qui pour Paul est rĂ©volu. Dans une telle perspective, il n’y a pas d’obstacle qui empĂȘche de dĂ©clarer rĂ©volue la diffĂ©rence entre l’homme et la femme. III. La formule Homme et femme » dans Mc 10,1-12 1. Les arguments de la controverse sur la rĂ©pudiation 46L’unique autre citation, dans le Nouveau Testament, de la formule de Gn 1,27 Dieu les ïŹt homme et femme » se retrouve en Mc 10,1-12, un rĂ©cit de controverse qui oppose des pharisiens Ă  JĂ©sus au sujet de la rĂ©pudiation28. Trois opinions diffĂ©rentes sur la question du divorce sont aisĂ©ment dĂ©celables dans ce passage de Mc. 29 L’interprĂ©tation de ce motif sera un sujet de discussion Ă  l’époque de JĂ©sus, l’école de ShammaĂŻ ... 30 Pour un aperçu des textes, voir l’excursus sur la condition fĂ©minine dans le livre de J. Jeremias, ... 47La premiĂšre opinion est celle des opposants de JĂ©sus, elle est fondĂ©e sur le texte de Dt 24,1 qui lĂ©gifĂšre sur les cas de rĂ©pudiation et permet Ă  tout homme de renvoyer sa femme avec un libellĂ© de divorce en raison d’une tare imputĂ©e ». Ce motif peu explicite sera interprĂ©tĂ© plus ou moins sĂ©vĂšrement selon les Ă©coles rabbiniques29. Une telle opinion est largement reprĂ©sentĂ©e dans les Ă©crits juifs de l’AntiquitĂ© et rĂ©pondait probablement Ă  une pratique courante30. 48Une opinion diffĂ©rente est donnĂ©e par JĂ©sus Ă  ses opposants. Elle se fonde sur une citation scripturaire qui met en relation Gn 1,27 et 2,24 homme et femme il les ïŹt, c’est pourquoi l’homme quittera son pĂšre et sa mĂšre et les deux ne feront qu’une seule chair », assortie d’un commentaire attribuĂ© Ă  JĂ©sus que l’homme ne sĂ©pare pas ce que Dieu a uni ». Ici la distinction homme-femme est Ă©galement remise en question, non par sa nĂ©gation comme en Ga 3,28 au proïŹt de crĂ©atures nouvelles, mais par sa rĂ©union en une troisiĂšme entitĂ© qui est dite voulue par Dieu et Ă  ce titre elle est insĂ©parable. La version de la loi mosaĂŻque est donc mise entre parenthĂšses et, comme en Ga, jugĂ©e secondaire par rapport Ă  un Ă©lĂ©ment supĂ©rieur, lĂ -bas la promesse et la foi, ici la volontĂ© du crĂ©ateur. 31 Voir Fricker, La femme
 », p. 100-101. 32 La pratique des premiĂšres communautĂ©s Ă©tait probablement proche de ces dispositions. On assiste ain ... 49Cependant, le texte attribue encore une opinion quelque peu diffĂ©rente Ă  JĂ©sus et qui semble plus modĂ©rĂ©e sur la question du divorce. Dans le cercle restreint des disciples, le JĂ©sus de Mc explique Si quelqu’un rĂ©pudie sa femme et en Ă©pouse une autre il est adultĂšre Ă  l’égard de la premiĂšre, et si la femme rĂ©pudie son mari et en Ă©pouse un autre elle est adultĂšre » 10,11-12. Ce qui est interdit ici n’est pas la sĂ©paration des Ă©poux mais leur remariage. La sĂ©paration est donc concevable et elle est possible pour les deux sexes, ce qui n’était pas prĂ©vu dans la loi mosaĂŻque. Cela est en conformitĂ© avec les versions de l’interdit du remariage dans la source Q Lc 16,18 par. Mt 5,3231 et chez Paul en 1 Co 7,10-11, qui prĂ©sentent des dispositions semblables32. 33 Focant, L’évangile
, p. 375. 34 Voir par exemple M. Theobald, Jesu Wort von der Ehescheidung. Gesetz oder Evangelium? », Theologi ... 35 Voir par exemple H. Melzer-Keller, Jesus und die Frauen. Eine VerhĂ€ltnissbestimmung nach den synopt ... 50Comment expliquer cette divergence dans les deux rĂ©ponses de JĂ©sus, trouvĂ©e en Mc 10, 1-12 ? En effet, la premiĂšre est un enseignement mĂ©taphorique, paradoxal et idĂ©aliste », la seconde se situe sur un plan qui paraĂźt plus juridique »33. Pour expliquer le hiatus, certains auteurs distinguent entre la rĂšgle fondamentale l’Evangile et les rĂšgles concrĂštes d’application la loi34. D’autres inscrivent cette contradiction dans une Ă©volution historique35 l’interdit de la rĂ©pudiation remonterait Ă  JĂ©sus, mais la pratique communautaire l’aurait transformĂ© en une interdiction du remariage pour les divorcĂ©s des deux sexes. 2. La comparaison entre Ga 3,28 et Mc 10, 1-12 36 Ep 5,22-6,9, Col 3,18-4,1 1cf. aussi 1 Pi 2,18-3,6. On trouvera un Ă©tat rĂ©cent sur cette question ... 37 On trouvera la traduction française de ce discours dans G. Theissen, Histoire sociale du christiani ... 51Dans le cas de Ga, la distance extrĂȘme que Paul prend avec les pratiques juives aussi bien qu’avec les pratiques religieuses paĂŻennes pourrait laisser la place Ă  une pratique communautaire audacieuse, qui prend le contre-pied des schĂ©mas sociaux et familiaux dominants. Mais, trĂšs vite, l’ouverture amenĂ©e par l’argumentation contre la nĂ©cessitĂ© d’adhĂ©rer Ă  la Loi est Ă©quilibrĂ©e par le souci de rĂ©guler la vie communautaire. Vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  la libertĂ©. Seulement que cette libertĂ© ne donne aucune prise Ă  la chair. Mais par l’amour mettez vous au service les uns des autres » 5,13. Si les frontiĂšres entre juif-Grec, esclave-libre, homme-femme, sont abolies par le baptĂȘme, un autre critĂšre limite la libertĂ© l’amour mutuel. Si en Ga les formes concrĂštes de cet amour ne semblent pas explicitement reprendre les anciennes formes abolies, dans les deutĂ©ro-pauliniennes et notamment en Colossiens elles se dĂ©clineront dans ce qu’on appellera les codes domestiques36 oĂč la soumission de l’épouse et de l’esclave est mise Ă  l’honneur Col 3,18-4,1, certes accompagnĂ©e d’une recommandation invitant Ă  l’amour et la justice pour les maĂźtres et les Ă©poux. A partir de la sociologie religieuse de Troeltsch, Gerd Theissen, dans sa cĂ©lĂšbre dissertation inaugurale37 sur le Radicalisme itinĂ©rant », appelle cette forme de gestion des communautĂ©s le patriarcalisme de l’amour » Liebespatriarchalismus. Les communautĂ©s citadines doivent en effet s’adapter aux contraintes de la vie grĂ©co-romaine, Ă  la diffĂ©rence des premiers prĂ©dicateurs itinĂ©rants en GalilĂ©e, qui auraient vĂ©cu une vie sans foyer, sans famille et sans revenu ïŹxe. L’organisation des communautĂ©s devenues plus impor- tantes et leur inscription dans un cadre social auraient donc nĂ©cessitĂ© une adaptation des conduites chrĂ©tiennes les plus radicales. L’ordre social dominant ne pouvait permettre statutairement l’égalitĂ© entre l’esclave et son maĂźtre ou entre l’homme et la femme. Les rĂšgles de l’oikos patriarcale grĂ©co-romaine seraient donc devenues celles des Ă©glises, bien qu’elles soient tempĂ©rĂ©es par le commandement de l’amour. Le pĂšre, l’époux et le maĂźtre doivent gĂ©rer leur maison avec amour, mais ils demeurent les maĂźtres. 38 Voir SchĂŒssler-Fiorenza, En mĂ©moire d’elle
, p. 341 et ss. 52L’hypothĂšse de Theissen, que nous venons de dĂ©crire trĂšs briĂšvement, est sĂ©duisante et elle trouve des parallĂšles dans l’exĂ©gĂšse fĂ©ministe38. Elle s’appuie sur cette tension repĂ©rĂ©e dans le Nouveau Testa- ment entre, d’une part, des fondamentaux de l’Evangile et, d’autre part, les exigences de leur inscription dans la rĂ©alitĂ© communautaire et sociale. En Ga, cette tension se noue entre la libertĂ© en Christ et l’amour du frĂšre, qui est la limite de cette libertĂ©. En Mc 10,1-12 on devine qu’elle se noue entre l’idĂ©al du mariage et la gestion de la rĂ©alitĂ© des situations dans les communautĂ©s. Il est intĂ©ressant de constater que, si dans le cas de Ga 3,28 et surtout des Ă©pĂźtres deutĂ©ro-pauliniennes, cette intrusion du rĂ©el dans l’idĂ©al peut froisser nos conceptions actuelles d’égalitĂ© des sexes, dans le cas du mariage le jeu entre l’indissolubilitĂ© de Mc 10,6-9 et la possibilitĂ© d’une sĂ©paration, sans remariage certes, en Mc 10,11-12 va plutĂŽt dans le sens des mentalitĂ©s dominantes contemporaines. 39 Article Utopie », TrĂ©sor de la Langue Française InformatisĂ©, CNRS, UniversitĂ© de Nancy 2, 2002. C ... 53La dĂ©claration il n’y plus l’homme et la femme » en Ga 3,28 s’inscrit dans le contexte plus large de la formation et de l’organisation des premiĂšres communautĂ©s chrĂ©tiennes. A ce titre, elle n’échappe pas Ă  une tension inhĂ©rente au christianisme entre l’afïŹrmation d’un idĂ©al et les rĂ©alitĂ©s de son incarnation dans des structures humaines et communautaires. Faut-il alors parler d’utopie, au sens courant d’un plan sur la comĂšte ou au sens plus historique du terme, c’est Ă  dire un systĂšme de conceptions idĂ©alistes des rapports entre l’homme et la sociĂ©tĂ©, qui s’oppose Ă  la rĂ©alitĂ© prĂ©sente et travaille Ă  sa modiïŹcation »39 ? Cette seconde dĂ©ïŹnition nous semble plus adaptĂ©e Ă  la rĂ©alitĂ© des textes qui proposent une tension et non un simple rĂȘve. Il y donc un dĂ©ïŹ Ă  relever, celui d’explorer au mieux les possibilitĂ©s ouvertes par le texte biblique et d’en tirer parti pour les situations prĂ©sentes. 54Dans son hypothĂšse, Theissen constate que progressivement les communautĂ©s primitives ont glissĂ© vers une organisation patriarcale en raison de la pression sociale et de la nĂ©cessitĂ© de s’adapter. Par ail- leurs, nous avons rendu compte de l’exĂ©gĂšse qui perçoit une Ă©volution dans la conception de la sĂ©paration des Ă©poux, qui d’impossible devient possible Ă  condition de renoncer au remariage. Dans les deux cas, une adaptation d’un idĂ©al au rĂ©el de la vie des communautĂ©s s’est opĂ©rĂ©e. 55Sans vouloir nous mĂȘler d’ecclĂ©siologie, constatons simplement et de maniĂšre trĂšs schĂ©matique comment aujourd’hui les Ă©glises historiques de la RĂ©forme et l’église catholique romaine gĂšrent ces questions de l’égalitĂ© des sexes et du divorce. Il apparaĂźt clairement que, dans les deux cas, cette derniĂšre a choisi non de s’adapter au monde ambiant au moins pour l’Occident, mais de prĂ©server les institutions existantes le mariage reste indissoluble et le sacerdoce, donc aussi le pouvoir hiĂ©rarchique, reste rĂ©servĂ© aux seuls hommes. L’église catholique rĂ©siste dans les deux cas Ă  la pression sociale et, contrairement aux Ă©volutions perceptibles dans le Nouveau Testament, ne semble pas s’adapter. Dans le cas du mariage elle reste ïŹdĂšle Ă  la version la plus ancienne et la plus idĂ©aliste, dans le cas de l’égalitĂ© des sexes elle prĂ©fĂšre la version la plus rĂ©cente et la plus pragmatique du Nouveau Testament. La logique qui prĂ©vaut est plutĂŽt institutionnelle qu’historique. 56Les Ă©glises de la RĂ©forme se sont de leur cĂŽtĂ©, en majoritĂ©, dĂ©cidĂ©es pour l’autorisation du divorce et l’accĂšs du ministĂšre pastoral aux femmes. La logique suit ici la pente naturelle du Nouveau Testament telle qu’elle est dĂ©crite par bon nombre d’exĂ©gĂštes, c’est une logique de l’adaptation circonstanciĂ©e d’un idĂ©al aux rĂ©alitĂ©s communautaires et sociales. 57Ces constats, grossiĂšrement Ă©bauchĂ©s, permettent de cerner comment chaque confession a rĂ©agi au dĂ©ïŹ des idĂ©aux proposĂ©s dans le Nouveau Testament qui, rappelons-le, contient dĂ©jĂ  en lui-mĂȘme les limites de ces idĂ©aux. 58Pour clore, soulignons simplement que les deux confessions citĂ©es suivent des critĂšres bien concrets pour intĂ©grer les idĂ©aux proposĂ©s, l’une privilĂ©gie la prĂ©servation des institutions, l’autre l’adaptation Ă  la vie rĂ©elle et sociale de ses membres, chacune selon sa vocation. Aucune ne s’est pourtant donnĂ©e comme critĂšre la recherche de l’idĂ©al pour lui-mĂȘme. Il est vrai qu’une communautĂ© chrĂ©tienne qui dĂ©fendrait Ă  la fois l’idĂ©al d’un mariage indissoluble et celui d’une Ă©galitĂ© des sexes dans tous les domaines reste Ă  inventer. Utopie ou dĂ©ïŹ ? Haut de page Notes 1 G. Fraisse, La diffĂ©rence des sexes, Paris, PUF, Philosophies », 1996, p. 53. 2 Voir par exemple, W. G. E. Watson, Traditional Techniques in Classical Hebrew Verse, Sheffield, Jsot Supplement Series 170, 1994, p. 199-225. Nous avons tentĂ© d’exploiter les rĂ©sultats de cette recherche dans D. Fricker, Quand JĂ©sus parle au masculin-fĂ©minin. Étude exĂ©gĂ©tique et contextuelle d’une forme littĂ©raire originale, Paris, Gabalda, Études Bibliques. Nouvelle SĂ©rie 53 », 2004, p. 114-121. 3 Fricker, La femme, la famille et la communautĂ© dans la source des logia » Revue des sciences religieuses 79/1, 2005, p. 97-116. 4 Nous utilisons la Traduction ƒcumĂ©nique de la Bible TOB mais prenons comme rĂšgle l’usage courant qui veut que les noms dĂ©signant une nationalitĂ© prennent une majuscule mais pas les noms dĂ©signant une religion. 5 E. SchĂŒssler-Fiorenza, En MĂ©moire d’elle. Essai de reconstruction des origines chrĂ©tiennes selon la thĂ©ologie fĂ©ministe, Paris, Le Cerf, Cogitatio Fidei » 136, 1986, p. 302. 6 P. Bonnard, L’épĂźtre de Saint Paul aux Galates, NeuchĂątel, Delachaux et NiestlĂ©, Commentaire du Nouveau Testament » IX, 1972, p. 79. 7 S. LĂ©gasse, L’épĂźtre de Paul aux Galates, Paris, Le Cerf, Commentaires » 9, 2000, p. 284. 8 LĂ©gasse, ibid., voir aussi F. Mussner, Der Galaterbrief, Freiburg, Herder, Herders theologischer Kommentar zum Neuen Testament IX » 1974, p. 264. 9 E. Cuvillier, Le temps messianique’ rĂ©flexion sur la temporalitĂ© chez Paul », dans A. Dettwiller, Kaestli, D. Marguerat, Paul une thĂ©ologie en construction, GenĂšve, Labor et Fides, 2004, p. 222. 10 Beaude, Le jugement et l’esthĂ©tique paulinienne » dans C. Coulot, D. Fricker, Le jugement dans l’un et l’autre Testament II, MĂ©langes offert Ă  Jacques Schlosser, Paris, Le Cerf, Lectio Divina » 198, 2004, p. 254. 11 Lagrange, Saint Paul, EpĂźtre aux Galates, Paris, Gabalda, Etudes Bibliques » 1918, p. 93. 12 Il faut Ă©galement citer Col 3,11 qui est un produit de la tradition deutĂ©ro-paulinienne et dont les points de contact avec Ga 3,28 et 1 Co 12,13 se limitent essentiellement Ă  l’évocation des couples juifs-Grecs et esclaves-libres. 13 Nous nous conformons Ă  la chronologie Ă©tablie par J. Becker qui situe la rĂ©daction de 1 Co en 54 ap. et celle de Ga en 56. Voir J. Becker, Paul L’ApĂŽtre des nations », Paris, Cerf-Mediaspaul, 1995, p. 27-44. 14 Voir le relevĂ© de Becker, Paul
 129-130. 15 Voir par exemple Ph 1,1. 16 Voir, entre autres, LĂ©gasse, L’épĂźtre
, p. 282 ou Becker/Luz, Die Briefe an die Galater, Epheser und Kolosser, Göttingen, Vandenhoeck u. Ruprecht, Das Neue Testament Deutsch » 8,1, 18. Auflage, 1998, p. 60. 17 Cette derniĂšre pourrait d’ailleurs se traduire par mĂąle et femelle » puisqu’en grec ancien elle est utilisĂ©e Ă©galement pour les espĂšces animales. Elle vise donc plutĂŽt la diffĂ©rence sexuelle biologique, que ce qu’on appelle de nos jours le gender, qui concerne plutĂŽt les identitĂ©s sociales masculines et fĂ©minines. 18 Voir W. Litke, Beyond Creation Galatian 3 28, Genesis and the Hermaphrodite Myth », Studies in Religion/Sciences Religieuses 24, 1995, p. 173-178. 19 Voir le point rĂ©cent chez LĂ©gasse, L’épĂźtre
, p. 36-41. 20 Becker/Luz, Die Briefe
, p. 37. 21 Depuis l’AntiquitĂ©, l’écrasante majoritĂ© des commentateurs, perçoit ainsi les opposants, voir Becker/Luz, ibid., p. 12-14. 22 Ce triangle est aussi dĂ©crit par H. D. Betz dans une Ă©tude novatrice en son temps. Il perçoit ainsi dans Ga le triangle du discours judiciaire de la rhĂ©torique Paul est l’accusĂ© qui plaide ; les judaĂŻsants sont la partie civile ; les Galates forment le jury. Voir H. D. Betz, The Literary Composition and Function of Paul’s Letter to the Galatians », New Testament Studies 21, 1975, p. 353-379. 23 Notons qu’en Ph 3,4-8 Paul utilise un raisonnement similaire oĂč il met en Ă©vidence la qualitĂ© de son ascendance juive, pour mieux la relativiser ensuite. A partir du contexte historique de Philippes, une colonie romaine, P. Pilhofer a pu montrer que la structure de ce discours de Paul pouvait ĂȘtre mise en parallĂšle avec celle de l’identification officielle de la citoyennetĂ© romaine dont certains Philippiens pouvaient se vanter. Voir P. Pilhofer, Philippi I. Die erste christliche Gemeinde Europas, TĂŒbingen, Mohr u. Siebeck, Wissenschaftliche Untersuchungen zum Neuen Testament » 87, 1995, p. 126-128. 24 ParallĂšle mis en Ă©vidence par Becker/Luz, Die Briefe
, p. 58-59. 25 Pour un point rĂ©cent et bien informĂ© sur la question des traditions prĂ©-pauliniennes », voir D. Gerber, A propos des traditions christo-sotĂ©riologiques préépistolaires dans les lettres incontestĂ©es de Paul » dans A. Dettwiller, Kaestli, D. Marguerat, Paul une thĂ©ologie en construction, GenĂšve, Labor et Fides, 2004, p. 187-213. 26 Becker/Luz, Die Briefe
, p. 61-62. 27 Voir la discussion des arguments LĂ©gasse, L’épĂźtre
, p. 273. 28 Nous nous appuyons sur l’étude exĂ©gĂ©tique de C. Focant, L’évangile selon Marc, Paris, Éd. du Cerf, Commentaire biblique Nouveau Testament » 2, 2004, p. 370-378. 29 L’interprĂ©tation de ce motif sera un sujet de discussion Ă  l’époque de JĂ©sus, l’école de ShammaĂŻ comprenait sous tare » l’adultĂšre de la femme, alors que celle de Hillel interprĂ©tait le terme plus largement et permettait la rĂ©pudiation pour presque tout dĂ©faut constatĂ© par le mari. Voir Focant, L’évangile
, p. 373. 30 Pour un aperçu des textes, voir l’excursus sur la condition fĂ©minine dans le livre de J. Jeremias, JĂ©rusalem au temps de JĂ©sus, Paris, Éd. du Cerf, 1967. 31 Voir Fricker, La femme
 », p. 100-101. 32 La pratique des premiĂšres communautĂ©s Ă©tait probablement proche de ces dispositions. On assiste ainsi Ă  l’émergence d’une catĂ©gorie nouvelle le cĂ©libataire. Cf ibid., p. 102. 33 Focant, L’évangile
, p. 375. 34 Voir par exemple M. Theobald, Jesu Wort von der Ehescheidung. Gesetz oder Evangelium? », Theologische Quartalschrift 175, 1992, 109-124. 35 Voir par exemple H. Melzer-Keller, Jesus und die Frauen. Eine VerhĂ€ltnissbestimmung nach den synoptischen Evangelien, Freiburg i. B., Herder, 1997, p. 330-357. 36 Ep 5,22-6,9, Col 3,18-4,1 1cf. aussi 1 Pi 2,18-3,6. On trouvera un Ă©tat rĂ©cent sur cette question des Haustafeln » dans un excursus d’Ulrich Luz dans Becker/Luz, Die Briefe
, p. 233-239. 37 On trouvera la traduction française de ce discours dans G. Theissen, Histoire sociale du christianisme primitif, GenĂšve, Labor et Fides, 1996, p. 17-46 voir surtout 43-46. 38 Voir SchĂŒssler-Fiorenza, En mĂ©moire d’elle
, p. 341 et ss. 39 Article Utopie », TrĂ©sor de la Langue Française InformatisĂ©, CNRS, UniversitĂ© de Nancy 2, 2002. Cette dĂ©finition plus prĂ©cise du terme utopie » fait Ă©cho Ă  celle de Karl Mannheim qui distingue entre utopie au sens gĂ©nĂ©ral du terme et utopie relative En appelant utopique tout ce qui s’étend au delĂ  de l’ordre existant actuel, on calme l’anxiĂ©tĂ© que pourraient faire naĂźtre des utopies relatives rĂ©alisables dans un autre ordre. » Dans K. Mannheim, IdĂ©ologie et utopie. Une introduction Ă  la sociologie de la connaissance. Paris, Librairie Marcel RiviĂšre et Cie, Petite bibliothĂšque sociologique internationale », 1956, p. de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Denis Fricker, Il n’y a pas l’homme et la femme » Ga 3,28, utopie ou dĂ©fi ? », Revue des sciences religieuses, 83/1 2009, 5-22. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Denis Fricker, Il n’y a pas l’homme et la femme » Ga 3,28, utopie ou dĂ©fi ? », Revue des sciences religieuses [En ligne], 83/1 2009, document mis en ligne le 07 octobre 2014, consultĂ© le 28 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page Auteur Denis Fricker FacultĂ© de ThĂ©ologie Catholique, UniversitĂ© de Strasbourg Articles du mĂȘme auteur Alexandre Faivre 1945-2020 Paru dans Revue des sciences religieuses, 94/2-4 2020 Mon ABC de la Bible, Paris, Cerf, 2019, 128 p. Paru dans Revue des sciences religieuses, 93/4 2019 École biblique et archĂ©ologique de JĂ©rusalem Olivier-Thomas VENARD Ă©d. Paris, Cerf, Lectio Divina. Hors-SĂ©rie », 2009, 362 pages Paru dans Revue des sciences religieuses, 85/2 2011 ExĂ©gĂšse et thĂ©ologie pastorale Paru dans Revue des sciences religieuses, 80/3 2006 En dĂ©bat avec la New Yale Theology School, Paris – Saint Maurice, Éd. du Cerf – Éd. Saint Augustin, La Nuit SurveillĂ©e », 2004, 871 p. Paru dans Revue des sciences religieuses, 80/2 2006 MontrĂ©al, MĂ©diaspaul, 2012, 181 p. Paru dans Revue des sciences religieuses, 87/2 2013 Tous les textes... Haut de page Droits d'auteur Tous droits rĂ©servĂ©sHaut de page
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Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon sortie d’un nouveau ... Voir le deal Les hĂ©doniens ardents Salons & forums d'Ă©changes amicaux... ActivitĂ©s, confĂ©rences, stages, visites Ă©ducatives, actualitĂ©s, Ă©vĂ©nements et faits divers, etc. 4 participantsAuteurMessageMiVĂ©Rang Administrateur Nombre de messages 2307Age 65Localisation LiĂšgeLoisirs Massage, photographie, informatiqueSouhaits De nouvelles personnes sympathiques avec qui dialoguer et plus si affinitĂ©s... Date d'inscription 11/05/2005Sujet SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES Lun 18 Jan 2010 - 352 Film + confĂ©rence " SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES " Organisateur Collectif liĂ©geois contre les Mutilations GĂ©nitales FĂ©mininesType Éducation - ConfĂ©renceDate vendredi 5 fĂ©vrier 2010Heure 1900 - 2200Lieu FGTB Place Saint -Paul, 9- 11 4000 LIEGEDescriptionOrganisĂ©e la veille de la JournĂ©e Internationale "TolĂ©rance ZĂ©ro aux mutilations gĂ©nitales fĂ©minines" cette soirĂ©e veut dĂ©passer le simple cadre du constat d'une rĂ©alitĂ© d'un acte horrible touchant des millions de petites filles et de femmes dans le monde entier et plus particuliĂšrement dans les 28 pays africains oĂč se pratiquent les film qui sera prĂ©sentĂ©, probablement en prĂ©sence de ses rĂ©alisateurs, nous montre l'envers du dĂ©cor de l'enregistrement d'un clip du chanteur Tiken Jah Fakoli portant comme titre "Non Ă  l'Excision", ce film de 43 minutes n'est pas un documentaire sur les MGF mais un document sur la prise de conscience par les hommes d'une rĂ©alitĂ© que des millĂ©naires de tradition ont attribuĂ© aux seules femmes les rendant coupables et dĂ©part du film les personnalitĂ©s prĂ©sentes Ă  la tribune aborderont la question des MGF plus sur le volet de la perception humaine voire humaniste que sur la simple dĂ©nonciation d'un acte barbare considĂ©rĂ© comme invitĂ©s seront Mme CĂ©line VERBROUCK, avocate, reprĂ©sentant l'association "INTACT",Mme Chris PAULIS, anthropologue, UniversitĂ© de LiĂšgeMr Phillippe WOITCHICK, ethno-psychiĂątreMme Nathalie CARLIER, MĂ©decin, CLMAnimatrice Mme Nicole GERARD, Journaliste RTBF-LiĂšgeC'est une organisation du Collectif liĂ©geois contre les Mutilations GĂ©nitales FĂ©minines CMGF.18 h 30 ouverture de la salle et des stands, 19 h 10 FILM, 20 h ConfĂ©rence-dĂ©bat, 21 h 30 Verre offert par l CAL-LiĂšge et les Jacques Chevalier chevaljak 0476/479388_________________On peut mieux, mais cela prendrait plus de temps... LĂ©onVitesse de croisiĂšre Nombre de messages 1126Localisation ExpatriĂ© en rĂ©gion du Centre, trop peu souvent en RĂ©gion LiĂ©geoise, encore un peu moins entre les deux et quelques fois ailleurs...Loisirs CrĂ©er, Ă©couter, observer, sentir, goĂ»ter, comprendre, m'exprimer, ...Date d'inscription 26/06/2005Sujet Re SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES Lun 18 Jan 2010 - 1922 Je ne saurais pas y aller, si ça te dis, tu peux relayer les question suivant Pourquoi ne parler que des mutilations gĂ©nitale fĂ©minine, les hommes aussi subissent des mutilation gĂ©nitale, que ce soit dans le cadre d'une tradition religieuse Ă  ma connaissance, la religion juive ou par "hygiĂšne" comme c'est pratiquĂ© ici en Belgique par des mĂ©decins qui ne se soucie aucunement de ce qu'en pensera l'enfant opĂ©rĂ© une fois qu'il sera adulte ?Pourquoi parler de crime ? c'est considĂ©rer que les mutilations gĂ©nitales fĂ©minine au meurtre et au viole. Bien sĂ»r, les mutilation gĂ©nitales envers des enfants devrait ĂȘtre interdites et il s'agit d'un acte d'une graviter certaine, mais un meurtre ou un viole me semble bien plus tout pour les questions que je t'invite Ă  part ça, je suis surpris que de plus en plus, au nom de la morale, on parle de "ZĂ©ro TolĂ©rance" ou autre terme de rejet qui permet de blĂąmer sans chercher Ă  comprendre, durant mon enfance, dans les annĂ©es 80, on m'a appris Ă  ĂȘtre tolĂ©rant et maintenant, il faut ĂȘtre intolĂ©rant, ou sĂ©lectivement tolĂ©rant, je ne comprends pas. Ceci dis, j'Ă©mets des rĂ©serve quand au concepte de tolĂ©rance, pourquoi ne faire que tolĂ©rer ? Ca me parraĂźt assez hypocrite, je prĂ©fĂšre quelqu'un d'intolĂ©rant et franc que quelqu'un de tolĂ©rant et parlait de rejeter sans chercher Ă  comprendre au nom de la morale ambiante, c'est bien facile, les "bourreaux" deviennent les victimes que rĂ©clame la populace particuliĂšrement fĂ©ministe, iste, comme extrĂȘmiste et fort de ce type de bouc Ă©missaire, on oublie les problĂšmes fondamental structurel de notre sociĂ©tĂ©. Puis, c'est bien utile aussi, ces africains avec leurs "traditions ignobles" d'excision, il faut les Ă©duquer or, qui dit Ă©ducation dit occidentalisation... Ce que l'on fait depuis dĂ©jĂ  trop les mutilations gĂ©nitales me semble ĂȘtre une bel excuse Ă  l'ingĂ©rence au nom de la finance. D'aprĂšs moi, on devrait se limiter Ă  dire qu'il est bien dommage de priver les femmes de plaisirs sexuelle au nom de la tradition, dire que la tradition peut changer, mais pas pour autant imposer notre morale et tout ce qui va avec capitalisme en premier lieux. MiVĂ©Rang Administrateur Nombre de messages 2307Age 65Localisation LiĂšgeLoisirs Massage, photographie, informatiqueSouhaits De nouvelles personnes sympathiques avec qui dialoguer et plus si affinitĂ©s... Date d'inscription 11/05/2005Sujet Re SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES Mer 20 Jan 2010 - 754 Je ne suis pas certain que je me rendrais Ă  cette soirĂ©e. Je ne sais pas non si je trouverais opportun de relayer les questions que tu soulĂšve malgrĂ© qu'aujourd'hui je partage plutĂŽt ton avis... Je connais mal la situation sur le terrain et il est vrai que l'on parle aujourd'hui assez souvent de l'excision et autre MGF et plus tellement de la circoncision qui est aussi une autre mutilation. Elle est probablement percue comme moins mutilante, portant moins Ă  consĂ©quence et parfois avec l'excuse, le prĂ©texte de l'hygiĂšne. La critique des dogmes mĂ©dicaux ne sera trĂšs probablement pas Ă  l'ordre du jour et je pense qu'il sera trĂšs difficile de faire entendre autre chose qu'une indignation et une opposition Ă  ses pratiques traditionnelles. Si j'y vais, je verai bien comment tournera l'Ă©ventuel dĂ©bat... Je n'ai guĂšre envie de discuter sur les diffĂ©rences entre la qualification de "crime" ou "dĂ©lit" pour les mutilations... Et un viol avec mutilation me semble plus grave qu'un viol sans mutilation... Et je considĂšre comme viol que tout acte accompli avec violence sur une personne et sans son consentement. Quant au problĂšme de la tolĂ©rance, j'aurais moi aussi bien des rĂ©serves Ă  exprimer... Mais je n'aime pas aborder les problĂšmes par ce biais lĂ  car cela conduit trĂšs souvent Ă  des dĂ©bats dĂ©sagrĂ©ables et stĂ©riles. Je n'aime pas non plus les ingĂ©rences et que l'on s'occupe plus de ce qui se passe ailleurs que ici... Je me sens donc en accord avec tes propos..._________________On peut mieux, mais cela prendrait plus de temps... LĂ©onVitesse de croisiĂšre Nombre de messages 1126Localisation ExpatriĂ© en rĂ©gion du Centre, trop peu souvent en RĂ©gion LiĂ©geoise, encore un peu moins entre les deux et quelques fois ailleurs...Loisirs CrĂ©er, Ă©couter, observer, sentir, goĂ»ter, comprendre, m'exprimer, ...Date d'inscription 26/06/2005Sujet Re SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES Dim 24 Jan 2010 - 1235 Je comprends que tu n'ai pas trĂšs envie de relayer mes propos, ils sont assez j'ai envie de secouer les gens qu'ils se rendent compte que tout n'est pas aussi Ă©vident que ce qu'ils le croient, qu'une grande cause n'est pas toujours sans faille et peut cacher d'autres causes qui mĂ©rite tout autant d'ĂȘtre selon le point de vue que l'on a, on peut mĂȘme ĂȘtre rĂ©vulsĂ© par une "grande cause", par exemple, les militants anti-expĂ©rimentation animal qui dĂ©nonce le tĂ©lĂ©vie qui finance des recherches oĂč l'on pratique l'expĂ©rimentation animal. MiVĂ©Rang Administrateur Nombre de messages 2307Age 65Localisation LiĂšgeLoisirs Massage, photographie, informatiqueSouhaits De nouvelles personnes sympathiques avec qui dialoguer et plus si affinitĂ©s... Date d'inscription 11/05/2005Sujet Re SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES Ven 29 Jan 2010 - 1104 Ce n'est pas l'envie qui manque, c'est l'opportunitĂ©... La mĂȘme envie que toi m'anime trĂšs souvent... Et l'expĂ©rientation animale n'est pas la seule raison qui fait que je n'aime pas le "tĂ©lĂ©vie" !_________________On peut mieux, mais cela prendrait plus de temps... MiVĂ©Rang Administrateur Nombre de messages 2307Age 65Localisation LiĂšgeLoisirs Massage, photographie, informatiqueSouhaits De nouvelles personnes sympathiques avec qui dialoguer et plus si affinitĂ©s... Date d'inscription 11/05/2005Sujet Re SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES Mer 10 FĂ©v 2010 - 413 Finalement, je n'y suis pas allĂ©, pas en forme..._________________On peut mieux, mais cela prendrait plus de temps... LĂ©onVitesse de croisiĂšre Nombre de messages 1126Localisation ExpatriĂ© en rĂ©gion du Centre, trop peu souvent en RĂ©gion LiĂ©geoise, encore un peu moins entre les deux et quelques fois ailleurs...Loisirs CrĂ©er, Ă©couter, observer, sentir, goĂ»ter, comprendre, m'exprimer, ...Date d'inscription 26/06/2005Sujet Re SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES Jeu 11 FĂ©v 2010 - 1646 Pour quel autre raison n'aimes-tu pas le TĂ©lĂ©vie ? MiVĂ©Rang Administrateur Nombre de messages 2307Age 65Localisation LiĂšgeLoisirs Massage, photographie, informatiqueSouhaits De nouvelles personnes sympathiques avec qui dialoguer et plus si affinitĂ©s... Date d'inscription 11/05/2005Sujet Re SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES Sam 13 FĂ©v 2010 - 1121 En rĂ©sumĂ© manipulations, arnaques, exploitation de la crĂ©dulitĂ© et de la charitĂ© publique. Financement de recherches qui ne vont pas dans le sens d'une plus grande conscience et d'une meilleure santĂ© mais dans le sens d'un combat contre les maladies qui nous le savons chez les naturopathes, sont des processus de guĂ©risons et qui rend les gens plus dĂ©pendant du pouvoir mĂ©dical et aveuglĂ©s par ses peut mieux, mais cela prendrait plus de temps... bellisaPlane en haute atmosphĂšre Nombre de messages 52Age 51Loisirs lecture, net, cinĂ©, balades,sorties entre amies ...Souhaits Echanger sur divers sujets avec des personnes bienveillantes et sensibles. Apprendre le plaisir ...Date d'inscription 27/06/2009Sujet Re SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES Ven 5 Mar 2010 - 1308 LĂ©on a Ă©crit Pourquoi parler de crime ? c'est considĂ©rer que les mutilations gĂ©nitales fĂ©minine au meurtre et au viole. Bien sĂ»r, les mutilation gĂ©nitales envers des enfants devrait ĂȘtre interdites et il s'agit d'un acte d'une graviter certaine, mais un meurtre ou un viole me semble bien plus grave. Bonjour, Je rĂ©agis un peu tardivement car cela faisait longtemps que je n'Ă©tais pas venue...L'excision est aussi grave qu'un viol parce que cela enlĂšve Ă  la femme tout plaisir sexuel, et rend mĂȘme douloureux l'amour physique. Les jeunes filles excisĂ©es ne connaitront jamais la jouissance et souffriront Ă  chaque rapport sexuel. Or sans plaisir et avec la certitude de la souffrance ces rapports deviennent presque des viols puisqu'elles le font pour remplir leur devoir conjugal. Enfin il est frĂ©quent qu'elles attrappent diverses infections suite Ă  cette circonsition n'empĂȘche Ă  ma connaissance aucunement le plaisir, ne provoque pas de douleurs sauf au moment de l'intervention, je suppose et ne provoque pas d'infections Ă  rĂ©pĂ©tition. Elle n'est pas faite dans le but d'empecher l'homme de jouir, ce qui est le cas pour l'excision !Enfin voilĂ , je suis dĂ©goĂ»tĂ©e qu'on puisse faire subir cela Ă  des personnes. Ce n'est pas un meurtre, mais bien un crime car la vie de la personne est bien gĂąchĂ©e et le dommage est quasiment irrĂ©parable. MiVĂ©Rang Administrateur Nombre de messages 2307Age 65Localisation LiĂšgeLoisirs Massage, photographie, informatiqueSouhaits De nouvelles personnes sympathiques avec qui dialoguer et plus si affinitĂ©s... Date d'inscription 11/05/2005Sujet Re SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES Sam 6 Mar 2010 - 1235 Oui, je pense que tu as en bonne part raison, je ne connais pas trĂšs bien le problĂšme... En tout cas, merci de ton Ă©clairages et de tes prĂ©cisions... Je pense que LĂ©on ne voulait pas minimiser la gravitĂ© de l'acte mais juste relativisĂ© n'Ă©tant sans doute pas trĂšs bien conscient de toutes ses consĂ©quences... D'autre part, je pense qu'effectivement la circoncision est moins douloureuse mais insensibilise plus le gland de par sa mise Ă  nu et diminue donc le plaisir... Le but de la circoncision serait plutĂŽt d'Ă©viter des infections que pourraient provoquer un manque d'hygiĂšne... Dans les 2 cas, avec une gravitĂ© moindre, j'y vois des pratiques religieuses stupides, obsolĂšte, castratrices..._________________On peut mieux, mais cela prendrait plus de temps... MiVĂ©Rang Administrateur Nombre de messages 2307Age 65Localisation LiĂšgeLoisirs Massage, photographie, informatiqueSouhaits De nouvelles personnes sympathiques avec qui dialoguer et plus si affinitĂ©s... Date d'inscription 11/05/2005Sujet Re SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES Lun 8 Mar 2010 - 1202 Je pense cependant qu'il est prĂ©fĂ©rable de remettre en cause toutes les mutilations et la circoncision n'est pas si anodine qu'on pourrait le penser et ne se justifie pas sur le plan mĂ©dical ou pour des raisons d'hygiĂšne. Le pĂ©diatre Jean LabbĂ© remet en question la pertinence des circoncisions pratiquĂ©es pour des motifs sociaux et si vous voulez en savoir plus, voilĂ  le lien d'un article sur le sujet peut mieux, mais cela prendrait plus de temps... TakiVitesse de croisiĂšreNombre de messages 149Localisation LiĂšgeLoisirs TaquinerSouhaits Echanger des opinions, d'inscription 13/04/2005Sujet Re SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES Ven 16 Avr 2010 - 1455 Sujet dĂ©licat tout autant que rĂ©voltant... Et j'estime que c'est bien un crime et pire qu'un viol. La gravitĂ© entre les mutilations fĂ©minines et la circoncision me semble bien diffĂ©rente et je pense que cela justifie assez bien un traitement par moments, ne me prenez pas trop au sĂ©rieux quand mĂȘme... mdrrrr LĂ©onVitesse de croisiĂšre Nombre de messages 1126Localisation ExpatriĂ© en rĂ©gion du Centre, trop peu souvent en RĂ©gion LiĂ©geoise, encore un peu moins entre les deux et quelques fois ailleurs...Loisirs CrĂ©er, Ă©couter, observer, sentir, goĂ»ter, comprendre, m'exprimer, ...Date d'inscription 26/06/2005Sujet Re SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES Ven 9 Juil 2010 - 1604 Évidemment quand on Ă  un discours un peu plus fin, on a l'air de dĂ©fendre l'ennemi alors que pas du tout, il s'agit de s'attaquer Ă  ce qui est attaquable et de ne pas s'en prendre Ă  des chimĂšres, d'oĂč mon analyse qui va au delĂ  de la propagande mĂ©diatique fĂ©ministe de base. bellisa a Ă©crit L'excision est aussi grave qu'un viol parce que cela enlĂšve Ă  la femme tout plaisir sexuel, et rend mĂȘme douloureux l'amour physique. Les jeunes filles excisĂ©es ne connaitront jamais la jouissance et souffriront Ă  chaque rapport sexuel. Or sans plaisir et avec la certitude de la souffrance ces rapports deviennent presque des viols puisqu'elles le font pour remplir leur devoir conjugal. Enfin il est frĂ©quent qu'elles attrappent diverses infections suite Ă  cette mutilation. Tout d'abord, le clitoris n'est pas la seul source de plaisir chez la femme. En suite, toute blessure cicatrise plus ou moins bien selon les cas, donc, pour ce qui est de la douleur Ă  chaque rapport sexuel et des infections Ă  rĂ©pĂ©tition, si ça arrive certainement, je pense que ces phĂ©nomĂšnes sont amplifiĂ© dans un but de propagande, donne moi des chiffres fiable et je te me demande ce qu'en dise les femmes excisĂ©, j'ai l'impression que ce sont les femmes qui ne le sont pas qui prennent la paroles pour celles qui le relativise comme Michel le disait, je rĂ©flĂ©chis de maniĂšre raisonnĂ©e et pas de maniĂšre Ă©motive car on en arrive vite Ă  des extrĂȘme comme par exemple vouloir la peine de mort quand on rĂ©flĂ©chis de maniĂšre Ă©motive. Je ne nie nullement la graviter de l'excision, mais je me dis que si ça fait des milliers d'annĂ©es qu'elle est pratiquer, c'est que ce que tu dĂ©crit n'est pas une gĂ©nĂ©ralitĂ©, sinon, ça fait longtemps que des femmes se serait rĂ©voltĂ©, mĂȘme dans un systĂšme patriarcal plus, il y a une notion trĂšs importante dans le viol qui est le non consentement, une femme excisĂ© qui Ă  un rapport sexuel avec un homme est consentante mĂȘme s'il y a des dĂ©rives dĂ» Ă  ce systĂšme patriarcal autoritaire, mais alors, ce sont ces dĂ©rives qu'il faut condamnĂ© pour ce qu'elle sont des viols.Ceci-dis, il n'y a effectivement pas de consentement de la part d'une fille pour se faire exciser tout comme de la part d'un garçon pour se faire circonscrire et c'est, si le fait que c'est une mutilation ne suffisait pas, une trĂšs bonne raison de condamner ces actes. Mais de lĂ  Ă  assimiler l'excision au viol et au meurtre, c'est disproportionnĂ©. bellisa a Ă©crit La circonsition n'empĂȘche Ă  ma connaissance aucunement le plaisir, ne provoque pas de douleurs sauf au moment de l'intervention, je suppose et ne provoque pas d'infections Ă  rĂ©pĂ©tition. Elle n'est pas faite dans le but d'empecher l'homme de jouir, ce qui est le cas pour l'excision ! Bien sĂ»r, les consĂ©quence de l'excisions sont plus grave que les consĂ©quence de la circoncision qu'il ne faudrait pas minimiser pour autant, car c'est Ă  chaque rapport sexuel aussi que le manque de sensibilitĂ© risque de poser problĂšme.Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on ne soit pas cĂŽte Ă  cĂŽte pour dĂ©noncer ces deux actes inacceptables, au lieux de ça, on joue le jeu de la compĂ©tition victimaire peut-ĂȘtre aussi que s'en prendre Ă  une tradition sub-saharien ne pose pas de problĂšme, par contre s'en prendre Ă  une tradition juive dans une sociĂ©tĂ© judĂ©o-chrĂ©tienne, c'est peut-ĂȘtre moins bien vu..., d'oĂč la mise en avant mĂ©diatique de la circonsision, sans compter la dĂ©rive sĂ©curitaire qui au final aboutirait Ă  une banalisation de la notion de et ne prenez pas quelque propagande que ce soit pour une rĂ©alitĂ© de fait. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES SECRET DE FEMMES, PAROLES D'HOMMES Page 1 sur 1 Sujets similaires» Savez-vous aimer les femmes ?» Des femmes voilĂ©es parlent du voile» Et si nous parlions de 'Ces femmes qui aiment trop' ?» Comment surmonter les malentendus entre hommes et femmes ?» Comment surmonter les malentendus entre hommes et femmes ?Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLes hĂ©doniens ardents Salons & forums d'Ă©changes amicaux... ActivitĂ©s, confĂ©rences, stages, visites Ă©ducatives, actualitĂ©s, Ă©vĂ©nements et faits divers, vers

POURLES HOMMES ET POUR LES FEMMES roles Pierre-Michel Gambarelli Musique : Pierre-Michel Gambarelli et Jean-Pierre Kempf Do c 231 Ed. mus. Studio SM soi fem - mes, d'au Nous pour fois , qui sons les t'ac - tou - Lam en - pour mes vec et pour les les de hom - la les Saints, ceux E tre - nis - s017 de - sa ton Mim ter - de fants main, pri - Dieu ceux
Veuillez accepter Mesdames ces quelques mots comme un hommage À votre gente que j'admire qui crĂ©e en chaque homme un orage Au cinĂ©ma ou dans la vie vous ĂȘtes les plus beaux personnages Et sans le vouloir vous tenez nos cƓurs et nos pensĂ©es en de Mesdames, Grand Corps Malade La voix des femmes portĂ©e par la voix d'un homme, celle reconnaissable entre toutes, la voix grave et ponctuĂ©e de Grand Corps Malade. Le "slameur" français, que l'on connait pour ses textes engagĂ©s, met son flow au service de l'Ă©galitĂ© femme-homme. Et pour se faire, il a choisi de s'entourer de chanteuses ou plutĂŽt de les accompagner, pour leur laisser la place. Dans le titre "Pendant 24h", Ă©laborĂ© avec Suzane, un homme et une femme Ă©changent leur vie. Le tempo Ă©lectro-punchy et les thĂšmes abordĂ©s - "Je sortirai en jupe quelques instants dans les transports/Pour comprendre l'essence mĂȘme du hashtag balance ton porc" - font qu'on se croirait dans l'univers de la chanteuse, qui dĂ©nonçait le harcĂšlement de rue dans son morceau "SLT". "Oui, il a Ă©tĂ© super bienveillant et c'est vrai qu'on nous retrouve tous les deux, dans nos styles, sur ce titre", se rĂ©jouit Suzane. L'alchimie se prolonge dans un clip, pas encore dĂ©voilĂ©, que les deux musiciens viennent de mettre en boĂźte. "Sans trop spoiler, c'est un petit court mĂ©trage, oĂč je suis dans la peau de Grand Corps Malade et inversement", souffle-t-elle. A une exception prĂšs, Grand Corps Malade n'est jamais arrivĂ© avec un texte clĂ© en main. "Pour la plupart des femmes prĂ©sentes sur l'album, on s'est vu, et une fois ma proposition de duo acceptĂ©e, on se demandait alors, de quoi on va parler?", raconte l'artiste rencontrĂ© par l'AFP. "ChoquĂ© par l'inĂ©galitĂ© salariale" Le slameur a toujours Ă©tĂ© attentif Ă  la condition fĂ©minine dans ses chansons - "je suis choquĂ© par l'inĂ©galitĂ© salariale et j'hallucine de voir que le droit de vote a Ă©tĂ© accordĂ© si tard aux femmes" - et le fond a rejoint la forme quand il a pensĂ© Ă  un album intĂ©gral de duos. Vous ĂȘtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices Vous ĂȘtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis Vous ĂȘtes nos mĂšres, vous ĂȘtes nos sƓurs Vous ĂȘtes caissiĂšres, vous ĂȘtes docteurs Vous ĂȘtes nos filles et puis nos femmes Nous, on vacille pour votre flammeParoles extraites de Mesdames, Grand Corps Malade L'opus brasse les gĂ©nĂ©rations - du monument Sanson Ă  Manon, adolescente repĂ©rĂ©e Ă  un concours de slam - et les humeurs, entre textures sombres et motifs plus colorĂ©s. Et le gĂ©nĂ©rique rassemble chanteuses on croise aussi Louane, la rappeuse Alicia, musiciennes Julie et Camille Berthollet et actrices. L'occasion pour Camille Lellouche de montrer qu'elle n'est pas seulement comĂ©dienne elle Ă©tait passĂ©e au dĂ©but de sa carriĂšre par l'Ă©mission de tĂ©lĂ©vision The Voice. "Cette petite fĂȘlure" Le morceau "Mais je t'aime", "Camille me l'a montrĂ© sur ce piano lĂ ", confie GCM, en dĂ©signant l'instrument. "LĂ , c'est particulier, c'est une chanson Ă  elle, elle a jouĂ© la mĂ©lodie, avait dĂ©jĂ  Ă©crit sa partie. Et lĂ , j'ai dit 'ouah, je veux faire ce morceau avec toi'". "Je la connais bien, c'est une pote, elle a ça en elle, elle a une voix incroyable, elle te capte, elle a cette petite fĂȘlure, dĂ©veloppe-t-il. On a sorti le morceau en single et ça passe pas mal en radio, ce qui est nouveau pour moi rires". "J'ai Ă©crit et composĂ© cette chanson il y a plus de trois ans. J'ai jamais rĂ©ussi Ă  la finir. Un jour, je suis avec Fabien, il y a un piano devant nous ... Je lui ai fait Ă©couter cette chanson et il a commencĂ© Ă  chanter dessus en improvisation totale, il est venu sublimer cette chanson. Je suis en admiration totale pour cet artiste, c'Ă©tait un plaisir pour moi", a expliquĂ© Camille Lellouche dans l'Ă©mission "C Ă  vous". Cette ballade est l'un des gros succĂšs du moment le clip cumule dĂ©jĂ  plus de 29 millions de vues sur YouTube depuis le mois de juin. Pour le titre "Un verre Ă  la main", Laura Smet ne chante pas mais sa narration permet Ă  cette histoire de rencontre contrariĂ©e de dĂ©filer en cinĂ©mascope. "Je voulais une actrice, pour les cĂŽtĂ©s glamour et cinĂ©matographique de ce texte. Laura Smet, ça l'a beaucoup amusĂ©e cette idĂ©e, elle Ă©tait hyper-enthousiaste, j'ai dĂ©couvert une femme gĂ©niale, humble, et presque impressionnĂ©e, elle m'a dit 'moi, tu sais, derriĂšre un micro en studio, j'ai un peu le complexe du pĂšre'". "Elle a tellement aimĂ© ce texte qu'elle m'a proposĂ© de rĂ©aliser le clip - je ne trahirai pas de secret en disant qu'elle a d'autres prĂ©occupations en ce moment l'actrice est enceinte, ndlr mais ça se fera plus tard, pour prolonger l'aventure du disque". "La femme est l'avenir de l'homme, Ă©crivait le poĂšte. Eh ben, l'avenir s'est installĂ© et depuis belle lurette", lance Grand Corps Malade sur des accords de piano dans son single "Mesdames", unique titre en solo de l'album. Tout en citant Rosa Parks, Simone Veil, Angela Davis ou Marie Curie, l'artiste remercie les mĂšres, les caissiĂšres ou les docteurs, et applaudit la "force, courage et dĂ©termination" des femmes. ImpliquĂ© dans la cause des femmes, Grand Corps Malade apporte Ă©galement son soutien Ă  la libĂ©ration de la parole "Et si j'apprĂ©cie des deux yeux quand tu balances ton corps, j'applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porc ". Produit par Jean-Rachid Album MESDAMES, disponible le 11/09/2020 ℗ Anouche Productions RĂ©alisation Yann Orhan
Sile ou les cĂ©lĂ©brants sont douĂ©s pour le chant, qu'ils n'hĂ©sitent pas Ă  chanter eux- mĂȘmes les couplets de l'Ă©piclĂšse, de l'anam- nĂšse, de l'intercession et de la doxologie ; les paroles son! celles de nos priĂšres eucharistiques. POUR LES HOMMES ET POUR LES FEMMES (refrain de priĂšre universelle) Paroles : Pierre-Michel Gambarelli
En matiĂšre de sexualitĂ©, il existe de nombreuses questions taboues que l’on n’ose pas poser. Parmi elles, l’interrogation Mais que ressentent donc les femmes pendant la pĂ©nĂ©tration ? Pour y rĂ©pondre, la parole est donnĂ©e Ă  ces rĂ©ponses ont Ă©tĂ© collectĂ©es sur un forumChaque femme vit une expĂ©rience diffĂ©renteQue ressentent donc les femmes pendant la pĂ©nĂ©tration ?1. Un sentiment de plĂ©nitude » 2. Des vagues de plaisir »3. Des picotements et de la chaleur »4. Une sensation diffĂ©rente en fonction de la taille du pĂ©nis5. Vous ne pouvez penser Ă  rien d’autre »6. Une pression profonde »36% des femmes ont besoin d’une stimulation du clitorisComment donner un orgasme clitoridien ?RelayĂ©es par nos confrĂšres de Men’s Health, les rĂ©ponses donnĂ©es par les femmes sur ce qu’elles ressentent lorsqu’un homme est en elles sont variĂ©es. Sous couvert d’anonymat, elles livrent leurs impressions sur cette sensation pendant le rapport rĂ©ponses ont Ă©tĂ© collectĂ©es sur un forumIl faut ĂȘtre tĂ©mĂ©raire pour tĂ©moigner Ă  visage dĂ©couvert de ce que l’on ressent pendant la pĂ©nĂ©tration. Pour rĂ©pondre Ă  cette interrogation qui taraude un bon nombre d’entre nous, nos confrĂšres sont allĂ©s dĂ©goter les rĂ©ponses les plus prĂ©cises. Le lieu idĂ©al Reddit. Sur ce forum, une question ouverte adressĂ©e exclusivement aux femmes Que ressentez-vous pendant le sexe ? »Chaque femme ressent une sensation propre Ă  elle pendant la pĂ©nĂ©tration – Source Tzido/ Getty ImagesChaque femme vit une expĂ©rience diffĂ©renteAlors que chaque femme est cachĂ©e derriĂšre un pseudonyme, chacune d’entre elle a livrĂ© explicitement son ressenti. Des centaines de rĂ©ponses ponctuaient cette discussion avec des propos plus ou moins longs. Pour chaque personne interrogĂ©e, l’expĂ©rience Ă©tait diffĂ©rente. Et pour cause, il y’a autant de plaisirs qu’il existe d’individus. ConsĂ©quence directe, chacun vit la pĂ©nĂ©tration Ă  sa maniĂšre. Si certaines vivaient l’extase Ă  ce moment charniĂšre du rapport sexuel, d’autres au contraire pourraient bien s’en passer. Des Ă©clairages essentiels pour les hommes qui, grĂące Ă  ces rĂ©ponses, pourraient mieux combler leur partenaire pour atteindre l’ que les femmes ressentent pendant la pĂ©nĂ©tration – Source NY PostQue ressentent donc les femmes pendant la pĂ©nĂ©tration ?1. Un sentiment de plĂ©nitude » Sous le pseudonyme de zofo, cette femme ressent Ă©normĂ©ment de plaisir pendant la pĂ©nĂ©tration. Elle qualifie mĂȘme ce moment d’ incroyable » et le dĂ©crit comme une sensation de plĂ©nitude et de pression. L’internaute compare l’instant aprĂšs un rapport sexuel Ă  ce que l’on ressent aprĂšs avoir fait une promenade. Vous vous sentez vidĂ©e dans le bon sens du terme » ajoute-elle. Puis d’ajouter Waw, je viens de rĂ©aliser qu’il est trĂšs difficile de dĂ©crire la sensation que nous ressentons lorsque nous faisons l’amour ».Un sentiment de plĂ©nitude – Source Huffpost2. Des vagues de plaisir »Une internaute du nom de Rainbownerdsgirl se montre plus gĂ©nĂ©reuse en dĂ©tails sur le forum. Comme Zofo, elle adore la pĂ©nĂ©tration mais sait mieux comment partager ses sensations. Tout votre corps devient chaud et des vagues de plaisir vous envahissent » raconte-t-elle. Un sentiment d’excitation graduel qui se conclue par l’orgasme pour cette femme. D’ailleurs, il existe 7 maniĂšres pour faire atteindre ce pic Ă  sa chaleur intense – Source NY post3. Des picotements et de la chaleur »Pour la femme derriĂšre le pseudonyme Bananasantos, tout dĂ©pend de l’intensitĂ© de la relation sexuelle. Pour autant, certaines sensations sont rĂ©currentes. Elle dĂ©crit une chaleur, des picotements, des frissons, de l’humiditĂ©, de la sueur, de la sensualitĂ© et des vagues de chaleur qui se dĂ©veloppent lentement des orteils vers la tĂȘte pendant l’orgasme. Quant Ă  savoir ce qu’elle ressent prĂ©cisĂ©ment au moment de la pĂ©nĂ©tration, elle estime qu’il est assez difficile de dĂ©crire ce moment. C’est comme un pop ! » explique l’internaute, ajoutant que c’est plusieurs sortes de sensations incroyables qui se manifestent Ă  la fois. Cela dĂ©pend de la taille du pĂ©nis – Source Men’s health4. Une sensation diffĂ©rente en fonction de la taille du pĂ©nisAlors que les trois internautes dĂ©crivaient le plaisir qu’elles ressentaient pendant la pĂ©nĂ©tration, pour Badwolfgodess, les sensations diffĂšrent selon le gabarit du pĂ©nis de son partenaire. Elle dĂ©crit ce qu’elle perçoit lorsqu’elle est pĂ©nĂ©trĂ©e par un homme Ă  la taille moyenne. Ça me semble tellement bien, comme si son pĂ©nis Ă©tait fait pour ĂȘtre en moi. Je me sens remplie [
] comme si j’avais chaud partout » prĂ©cise-t-elle. Pour la femme, les gros pĂ©nis procurent un autre type de plaisir. J’ai l’impression qu’ils m’ouvrent davantage et c’est diffĂ©rent. Ça ne rentre pas parfaitement Ă  l’intĂ©rieur et cela est trop intense pour moi » Ă©crit-elle. Badwolfgodess se montre plus clĂ©mente Ă  l’égard des tailles plus modestes. Elle qualifie cette pĂ©nĂ©tration de plus intime ». Je peux la sentir en moi beaucoup plus profondĂ©ment qu’avec les gros pĂ©nis » confie l’internaute sur le groupe de discussion. L’impression d’ĂȘtre coupĂ© du monde – Source Women fitness5. Vous ne pouvez penser Ă  rien d’autre »Romancetheriot est plus romantique, comme l’indique son pseudonyme. Pour elle, la pĂ©nĂ©tration est un acte passionnel et doux. Elle dĂ©crit le dĂ©but comme une tornade vertigineuse de sensations et de sentiments qui consument ». Lorsqu’elle est pĂ©nĂ©trĂ©e, la femme raconte ne pouvoir penser Ă  rien d’autre. Au moment de l’orgasme, elle ressent du plaisir qui monte par vagues. C’est une tornade vertigineuse de sensations et de sentiments qui consument » – Source Piotr Marcinski/ Eyeem6. Une pression profonde »Pour Unteryn, tout dĂ©pend de la capacitĂ© de son partenaire Ă  atteindre les zones les plus sensibles du vagin. Ainsi, elle dĂ©crit une sensation de pression profonde et de petites dĂ©charges Ă©lectriques plaisantes », ajoutant toutefois que si son pĂ©nis est assez imposant, il lui arrive Ă©galement de ressentir une sorte de rayonnement intense » qui l’envahit. 36% des femmes ont besoin d’une stimulation du clitorisRelayĂ©e par nos confrĂšres de Metro bien que peu dĂ©montrĂ©e par les rĂ©ponses de ce forum, une insatisfaction demeure quant Ă  la pĂ©nĂ©tration. Et c’est ce que prouve cette Ă©tude. Selon ses conclusions, seulement 18% des femmes ont un orgasme avec seulement une pĂ©nĂ©tration tandis que 36% ont besoin d’une stimulation clitoridienne pour jouir. Une preuve que ce moment du rapport sexuel n’est pas capital pour l’orgasme. Le clitoris est un organe dĂ©diĂ© entiĂšrement au plaisir et 11 choses Ă©tonnantes le stimuler le clitoris – Source Zulu Medical CosmeticsPour une sexualitĂ© Ă©panouie, il est important qu’une communication transparente soit Ă©tablie. Être attentif aux envies de son partenaire est une bonne façon d’avoir un plaisir partagĂ©. Si une femme n’est pas particuliĂšrement excitĂ©e par la pĂ©nĂ©tration, il est important de varier les caresses. Cunnilingus, toucher, masturbation sont autant de prĂ©liminaires qu’il est possible de rĂ©aliser. Le langage non corporel tels que les gĂ©missements sont de bons indices pour comprendre le corps de l’autre lors d’un rapport sexuel. Lire aussi Saviez-vous qu’il est possible de ressentir du plaisir sans pĂ©nĂ©tration lors d’un rapport sexuel ? ï»żPour les hommes et pour les femmes" interprĂ©tĂ© lors du mariage du 06 FĂ©vrier 2021 Ă  l'Ă©glise d'Ardres
Laurie Mintz, professeur en psychologie américaine révÚle pour le site The Conversation avoir découvert au cours d'un sondage que seulement 39% atteindraient l'orgasme à chaque rapport contre 91% pour ces messieurs et explique comment ré-équilibrer cette tendance. anna bizon,gpoint studioSi d'apparence les moeurs ont évolué et les tabous se lÚvent en matiÚre de sexualité, en réalité les faits ont peu changé. Un constat souligné par le Dr Laurie Mintz pour le site The Conversation qui rapporte une étude menée par ses soins révélant que si 91% des hommes atteignent l'orgasme à chaque rapport pour les femmes le pourcentage serait seulement de 39%.En revanche, en cas de relation sexuelle lesbienne ou par plaisir solitaire le pourcentage remonte à 95% pour les films pour adultes se focalisent trop sur la pénétrationAuteur du livre "Why orgasm equality matters and how to get it pourquoi les femmes ont autant le droit à l'orgasme que les hommes et comment l'obtenir en français NDLR, elle explique que ces résultats montrent à quel point les femmes atteignent le plaisir différemment des hommes. Elle déplore une telle différence d'atteinte du plaisir entre les sexes et accuse principalement l'industrie des films pour adultes qui "influence la population en leur faisant croire que les femmes atteignent forcément et plus facilement l'orgasme par la pénétration"."Il serait temps de resserrer l'écart en incluant des cours d'éducation sexuelle basé sur le fonctionnement du clitoris", scande-t-elle dans sa Orgasm gap Picking up where the sexual revolution left off, The Conversation, 16 mai 2018Notre NewsletterRecevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.
Je n’avais plus les mots » : Ă  Lyon, paroles d’hommes violents pour prĂ©venir la rĂ©cidive Par Simon Auffret PubliĂ© le 17 juillet 2020 Ă  01h31 - Mis Ă  jour le 17 juillet 2020 Ă  20h56
Un' tass' Ă  thĂ© Un sucrier Deux jamb's croisĂ©es Les femm's les femm's Un sac Ă  main Un trois quart daim Dix ronds d' Guerlain Les femm's les femm's Tout pour la peau Tout en croco De bas en haut Les femm's les femm's Cheveux dĂ©faits Le lit est fait Et toi t' es r'fait Les femm's les femm's bis C'est des cabas Toujours en r'tard C'est des mat'las Sur le dollar Les femm's les femm's C'est des cĂąlins Ă  l'oeil vison C'est des chrĂ©tiens Qui bouffent du lion Les femm's les femm's C'est des carreaux devant l' malheur C'est des ciseaux Qui coup'nt Ă  coeur Les femm's les femm's On dira tout C' que l'on voudra Pour en voir l' bout Faut d'ça faut d'ça Deux bouts d' chiffon Plus la façon Un' collection Les femm's les femm's Un roug' baiser Pour effacer L'amant lassĂ© Les femm's les femm's Tout pour la joie Tout vic' versa De haut en bas Les femm's les femm's Un tromp' quoi donc Pour fair' le pont En tout' saison Les femm's les femm's bis C'est des bas d' soie Sur l'illusion C'est du baba Sous du nylon Les femm's les femm's C'est des travers Qui vont tout droit C'est un envers Qui vaut l'endroit Les femm's les femm's C'est des rĂąteaux Sur tes kopecks C'est des corbeaux Qui ferm'nt le bec Les femm's les femm's C'est dur Ă  dire Et Ă  chanter Faut s' les farcir Et la fermer. Chez Carita On t' fera ça Pour bien moins qu'ça Les femm's les femm's Va au Lido C'est rigolo On t' fra un lot Les femm's les femm's J'ai lu dans Ell' Qu'on peut ĂȘtr' bell' Sans ĂȘtr' pucell' Les femm's les femm's SystĂšm' dĂ©brouill' Pas vu j' t'embrouill' Pourvu qu' ça douill' Les femm's les femm's bis C'est un trottoir OĂč va la vie Te dir' bonsoir Quand t' as des louis Les femm's les femm's C'est un pastis Qu'on boit jamais Quand c'est gratis Y faut t' mĂ©fier Les femm's les femm's C'est p'tĂȘt' des grues Mais t' es l'paquet Ou des sangsues Mais t'es becqu'tĂ© Les femm's les femm's C'est dur Ă  dir' Et Ă  chanter Faut s' les farcir Et les aimer. Lasuite aprĂšs la publicitĂ©. EgalitĂ© femmes-hommes : on a comparĂ© les temps de parole du cinĂ©ma français. Cette estimation des temps de parole sur grand Ă©cran survient quelques jours aprĂšs la
Paroles de la chanson Pour Les Hommes par Vaiana D'accord d'accord , Je comprends ce qui se passe ... Être face Ă  la perfection , c'est si rare tu te sens toute drĂŽle , toute bizarre ... C'est adorable ! Les humains ne changent pas ils aiment les stars ! Ouvre les yeux, c'est parti ! Tu peux te pincer oui c'est bien moi Maui ! Un vrai demi-dieu ces cheveux, ce corps . Oui c'est moi le plus beau c'est moi le plus fort ! Comment vous le dire ? C'est pour vous les hommes que j'ai créé l'univers ! C'est naturel, c'est pour vous, vous les hommes Je suis un demi-dieu trĂšs ordinaire ! Eh ! Qui de ses pouces Ă  soulevĂ© les cieux ? Quand vous dansiez le hula ce dieu. Quand il a fait froid qui est allĂ© vous chercher du feu ? C'est l'un de nous deux ! Ho ! Et le soleil au lasso , pour les hommes les jours sont plus longs et plus beaux ! Et j'ai attirĂ© la brise pour les hommes vous rendre heureux c'est ma devise ! Comment vous le dire ? C'Ă©tait naturel de poser des Ăźles sur l'ocĂ©an ! Mais ce n'est rien de sensationnel je l'ai fait pour les hommes tout simplement ! Pour les hommes ! Pour les hommes ! Oui je peux vous l'avouer je suis vraiment un drĂŽle d’énergumĂšne, je suis Ă  l'origine de tout les phĂ©nomĂšnes ! Les vagues, les fleurs, le vent , ça pour Maui c'est qu'un jeu d'enfant ! J'ai tuĂ© l'anguille je l'ai enterrĂ© et maintenant voilĂ  un cocotier ! Et la leçon la morale de l'histoire respecte Maui c'est pas la mer Ă  boire ! Sur ma peau moi j'ai une trĂšs belle fresque, pour mes super exploits titanesques ! Et oĂč que j'aille moi je donne la cadence, pendant que le petit mini moi il danse danse danse ah ah ah ah ah eh ! Je le voulais je l'ai fait pour les hommes ! pour les hommes Pour offrir un monde merveilleux Comment vous le dire ? C'Ă©tait pour les hommes ! pour les hommes Mais il doit s'en aller le demi-dieu ! AprĂšs ce que j'ai fait pour les hommes pour les hommes Ils peuvent bien m'offrir un bateau . Cette fois je m'en vais, je m'en vais loin des hommes . loin des hommes Maui rĂȘvait d'aller sur les flots ! loin des hommes Loin des hommes ! loin des hommes Loin des hommes ! Merci ! Ciao !
FUlImEZ.
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