Ily a quelques minutes j'avais envie de fromage et c'est en mangeant mon 2Ăšme morceau que j'ai vu cette masse qui bougeaient Plein de vers, je suis dĂ©goutĂ© Vous avez Les vers intestinaux sont nombreux et ont des formes s'en dĂ©barrasser ? Quand faut-il consulter et quelles sont les complications ?DĂ©couvrez toutes les rĂ©ponses Ă  vos questions dans cette vers intestinaux, qu'est-ce que c'est ?Les vers intestinaux sont nombreux et ont des formes variĂ©es. Le plus frĂ©quent en France, l'oxyure, est un petit ver blanc entre 5 et 10 millimĂštres qui vit dans le tube digestif. Son nom scientifique est Enterobius vermicularis. Mais il en existe bien d'autres Le ver solitaire est dĂ» au tĂŠnia du porc taenia solium ou du bƓuf taenia saginata.En France, on estime Ă  0,5 % la population contaminĂ©e par le taenia saginata. Les personnes concernĂ©es ont consommĂ© du bƓuf peu cuit. L’hydatidose du foie ou Ă©chinococcose hydatique ou kyste hydatique est surtout prĂ©sente, en France, dans le sud est et la Corse. Elle est transmise par un parasite du chien ou des canidĂ©s appelĂ© echinococcus parasite, une fois dans l’intestin, traverse sa paroi pour aller s’installer dans le foie oĂč il provoque la formation de kystes. Il peut aussi s’installer dans les douve du foie, transmise par les bovins ou ovins souillant des vĂ©gĂ©taux ingĂ©rĂ©s par des humains, fait Ă©clore les parasites dans l’intestin pour qu’ils cheminent ensuite vers le foie oĂč ils s’ liĂ©e au parasite rond nommĂ© ascaris, rare en France et dans les pays tempĂ©rĂ©s, est trĂšs frĂ©quente dans les zones tropicales. Elle peut ĂȘtre Ă  l'origine de toux, de vomissements et de diarrhĂ©es. Le vers impliquĂ© peut mesurer plus de 10 centimĂštres. Adulte, il vit dans l'intestin. Ses Ɠufs peuvent se trouver dans de l'eau souillĂ©e ou des aliments mal ces parasites ont besoin d'un organisme hĂŽte pour vivre. Lorsqu'ils s'installent dans le tube digestif, on parle de parasitose maladies provoquĂ©es par les vers intestinaux peuvent ĂȘtre trĂšs variĂ©es. Les vers intestinaux pĂ©nĂštrent dans l'organisme tout simplement par la bouche. Les Ɠufs peuvent ĂȘtre prĂ©sents sur de la nourriture. On peut Ă©galement les ingĂ©rer en touchant un objet souillĂ© puis en mettant les mains Ă  la bouche. Certains de ces vers vivent dans l'intestin comme les vers solitaires ou tĂŠnia alors que d'autres passent par l'intestin mais s'installent dans d'autres endroits de l' suite de cette fiche traitant des vers intestinaux sera consacrĂ©e aux oxyures, vers intestinaux vivant dans le tube digestif. Pour des informations sur le vers solitaire dĂ» au taenia, reportez vous au dossier vers sur les oxyuresLes infections dues aux oxyures sont trĂšs frĂ©quentes. Elles ne provoquent trĂšs souvent aucun symptĂŽme. Certaines personnes souffrent de dĂ©mangeaisons autour de l'anus. Les vers sont minces et blancs, de petite taille, entre 3 et 12 mm. Les femelles pondent des Ɠufs qui vont se loger autour de l'anus, ce qui peut provoquer ces dĂ©mangeaisons oxyures concernent particuliĂšrement les enfants. Ils se transmettent les Ɠufs les uns aux autres. Un enfant infectĂ© qui s'est grattĂ© l'anus puis qui ne s'est pas ou s'est mal lavĂ© les mains peut toucher un autre enfant. Ce dernier, en mettant ses doigts Ă  sa bouche, pourra se contaminer. La contamination peut Ă©galement passer par de la nourriture se dĂ©barrasser des oxyures, un traitement mĂ©dicamenteux doit ĂȘtre pris. Il faut l’accompagner d'un lavage des draps, des pyjamas et des sous-vĂȘtements, ces objets pouvant contenir des Ɠufs. Il est indispensable de traiter toute la famille d'une personne contaminĂ©e et de renouveler la prise de mĂ©dicaments deux Ă  trois semaines aprĂšs la premiĂšre prise, afin d'ĂȘtre sĂ»re d'avoir Ă©liminer tous les vers les Ɠufs avalĂ©s, qui Ă©closent dans l'intestin, peuvent survivre plusieurs jours Ă  l'air libre.La prĂ©vention des oxyures est simple et efficace. Elle passe par une hygiĂšne correcte, et notamment par un lavage de mains des vers intestinauxOn considĂšre qu’entre une personne sur 3 et une personne sur 4 est porteuse d’oxyures. C’est dire que tout le monde est Ă  les enfants, on peut observer selon les Ă©tudes, jusqu’à 90 % d’enfants sont les dĂ©mangeaisons anales provoquĂ©es par les oxyures durant la nuit, lorsque la femelle pond, qui peuvent alerter. Le traitement doit ĂȘtre mis en place au moindre doute, mĂȘme sans confirmer le diagnostic, il existe des examens comme le scotch test consistant Ă  appliquer un scotch transparent sur l’anus et Ă  regarder au microscope afin de dĂ©tecter les Ɠufs des possibles des vers intestinauxLes oxyures ne provoquent gĂ©nĂ©ralement pas de complications graves. Exceptionnellement, ils peuvent entraĂźner une infection des organes gĂ©nitaux fĂ©minins voire une inflammation du vagin ou de l' des vers intestinauxL'oxyurose apparaĂźt aprĂšs que des Ɠufs sont avalĂ©s. Ils vont dans l'intestin et s’y se grattant l'anus, Ă  cause des dĂ©mangeaisons, la personne atteinte, assez souvent un enfant, peut se mettre des Ɠufs sous les ongles puis se re-contaminer en mettant ses doigts dans sa bouche. Elle peut aussi ainsi contaminer d'autres Des lecteurs ont trouvĂ© cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi
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NettoyezĂ©galement tous vos outils de taille (sĂ©cateur, coupe-branche, etc) utilisĂ©s sur votre rosier malade. N’arrosez pas le feuillage. PulvĂ©risez du purin d’orties ou de prĂȘle. PulvĂ©risez Ă©galement de la bouillie bordelaise en prĂ©ventif dĂšs le bourgeonnement puis renouvelez lorsque chaleur et humiditĂ© rĂ©apparaissent.
IntroductionEt non seulement il y avait des vers dans mes cĂ©rĂ©ales BIO mais j’en ai certainement avalĂ©. Ces vers blancs sont une vĂ©ritable calamitĂ© ! D’oĂč viennent-ils ? Qui sont-ils vraiment ? Faut-il jeter mes cĂ©rĂ©ales et toutes mes denrĂ©es alimentaires et dĂ©sinfecter ma cuisine ? Et surtout suis-je en danger si j’ai avalĂ© un asticot, peut-ĂȘtre deux ? Que faire si, comme moi, vous avez trouvĂ© des vers dans un paquet de biscuits, dans un sachet de quinoa ou dans n’importe quelle sorte d’aliment, mĂȘme enfermĂ© Ă  l’intĂ©rieur d’un bocal en verre. DĂ©couvrez quelles sont les origines de cette peu ragoutante invasion et s’il faut avoir peur ou non de ces dans les alimentsD’oĂč viennent les vers que l’on trouve dans la cuisine ?Ces vers blancs qui envahissent les sachets ou les bocaux de fruits secs ou de cĂ©rĂ©ales sont en fait des larves de mites sous les emballages, les femelles cherchent un abri dans leriz, blĂ©, boulghour ou flocon d’avoine, gĂąteaux secs, surtout BIO, que vous BIO ?Parce que les mites peuvent se dĂ©velopper en toute tranquillitĂ© Ă  l’intĂ©rieur de ces denrĂ©es sans si l’on transvase les cĂ©rĂ©ales dans des bocaux ?MĂȘme si vous transvasez vos provisions dans les bocaux, les mites s’y cachent dĂ©jĂ  pour y pondre leurs Ɠufs, d’oĂč Ă©closent des larves, qui deviendront Ă  leur tour des de minuscules papillons au bout de quelques semaines, et plus vite dĂšs qu’il fait savoir s’il y a des vers dans nos denrĂ©es alimentaires Les mites alimentaires faisant leur chrysalide dans un cocon pour y pondre des Ɠufs, cherchez dans vos provisions des amas entourĂ©s de fils de soie ou des filaments blancs ainsi des excrĂ©ments qui rendent les aliments grisĂątres et dont l’odeur peut ĂȘtre vers dans les denrĂ©es alimentaires que faire ?Placez les bocaux dans le larves et mites, en principe, ne devraient pas survivre au grand ou ne pas jeter ensuite les denrĂ©es alimentairesSi le gout des aliments n’a pas changĂ©, si l’infestation est limitĂ©e, la question peut se certains ce serait dommage de tout jeter, pour d’autres l’idĂ©e d’avaler des cĂ©rĂ©ales qui ont Ă©tĂ© contaminĂ©s par des insectes les une affaire de gout ou plutĂŽt de dĂ©goĂ»t, car en aucun cas notre santĂ© ne risque d’ĂȘtre en puis qui peut affirmer n’avoir jamais ingurgitĂ© Ă  son insu des larves en mangeant des cĂ©rĂ©ales, amandes, noisette, farine ou semoule ?
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Çafait des siĂšcles qu'on mange du poisson cru. Tout comme les champignons on a appris au fur Ă  mesure ce qui Ă©tait bien et ce qui ne l'Ă©tait pas. Maintenant je m'adresse Ă  tous!

Quelques jours avant la courseBeaucoup de cailloux pendant un ou 2 mois, en Belledonne et en Ubaye. DerniĂšre vraie sortie au Rocher Blanc une semaine avant le dĂ©part. Quand ta mĂ©thode de gestion du stress consiste Ă  aller courir et marcher dans les cailloux, et que tu dois te reposer pour ĂȘtre en forme le jour J, ça fait un mĂ©lange explosif. Ajouter Ă  ça des prĂ©visions mĂ©tĂ©o pas trĂšs favorables Pikachu prĂ©fĂšre la canicule, et le niveau de stress atteint des sommets, autant dire qu'il est temps qu'on dĂ©marre !DĂ©part sous la bruine du parc de Vizille, Ă  5h en vague 1 đŸ€· malgrĂ© une cote ITRA au ras des pĂąquerettes c'est mon premier et seul trail de l'annĂ©e 2022 ce qui me permettra de dĂ©marrer avec Mike pendant une petite heure. C'est bien d'avoir de la compagnie pour monter une piste forestiĂšre raide et boueuse sans intĂ©rĂȘt sous des trombes d'eau, ça fait passer le temps plus vite. Tellement qu'il me faudra presque une heure pour rĂ©aliser que je suis sur un faux rythme, je double en montĂ©e alors que je suis dĂ©jĂ  en vague 1, et j'oublie de boire et manger, pas bien. Je le laisse filer peu Ă  peu et commence Ă  me faire doubler par les suivants, dont quelques-uns des vagues suivantes, tout fiers de rattraper la vague 1... Pour ma part, je me rappelle le briefing de dĂ©part tout le monde part trop vite, "vous pouvez ĂȘtre 300e au 1er ravito et finir dans le top 10". Et surtout je sais ce qui nous attend en haut et je ne suis pas si pressĂ©e d'y ĂȘtre au dĂ©part on nous a aussi annoncĂ© qu'il neigeait sur la Croix et que si ça continue on n'y irait pas. Donc je prends mon temps. On grimpe parfois carrĂ©ment dans un torrent, ou on en traverse qui n'existent pas d'habitude, des flaques partout, les pieds dans l'eau tout le temps, j'ai dĂ©jĂ  renoncĂ© depuis longtemps Ă  garder les pieds au sec, je passe droit dedans quand certains essayent encore de contourner. J'admire la brume d'humiditĂ© entre les arbres aux premiĂšres lueurs d'une longue journĂ©e. J'admire moins les trop nombreux dĂ©chets, emballages de gels ou barres, ''tombĂ©s'' par terre sur notre passage. Les "averses rĂ©siduelles" annoncĂ©es par la mĂ©tĂ©o sont un peu plus que "rĂ©siduelles". Il pleut il pleut bergĂšre, heureusement que j'ai prĂ©vu le coup casquette avec une grande visiĂšre, tĂ©lĂ©phone dans un sac Ă©tanche, frontale bonnet gants dans un sac Ă©tanche. Et puis j'ai dĂ©jĂ  fait cette montĂ©e dans les mĂȘmes conditions exactement Ă  l'entraĂźnement mais ce jour-lĂ  une douche chaude et un lit m'attendaient Ă  La Pra.On arrive Ă  l'Arselle sous un timide rayon de soleil qui Ă©claire le plateau, le Taillefer est malheureusement invisible derriĂšre d'Ă©pais nuages. Un coureur me double en me disant qu'on a dĂ©jĂ  couru ensemble, l'an dernier, et l'annĂ©e d'avant aussi, ''tu es une bombe en descente!''. Ah oui voilĂ  je me rappelle, il m'avait dit la mĂȘme chose l'an dernier et j'Ă©tais dĂ©jĂ  impressionnĂ©e qu'il s'en rappelle au bout d'un an. On dirait que ça l'a vraiment marquĂ© 😁.On nous annonce une salle pour nous changer celle du foyer de ski de fond parce qu'il y a du vent en haut, mais je sais que c'est bien trop tĂŽt pour griller des habits secs. Je ne fais que passer, manger un peu, charger un bidon j'ai trĂšs peu bu.... Je demande Ă  un responsable si on monte Ă  la Croix non, conditions mĂ©tĂ©o trop mauvaises, vent glacial violent. Dommage, mais ouf, en vrai ça ne me tentait pas trop d'aller me geler Ă  2927m de haut, surtout pour ne rien voir. Arselle - Lac Achard - Lacs Robert - etcEt je repars vers le lac Achard aprĂšs 5 mn de pause. J'ai rangĂ© les bĂątons dans le sac avant le ravito, officiellement ils sont interdits dans toute la rĂ©serve naturelle avec les fanions rayĂ©s, mais bon 99% utilisent leurs bĂątons, donc soit personne n'est au courant pas impossible vu qu'ils ont trĂšs peu communiquĂ© sur le sujet soit tout le monde s'en fout possible aussi vu que je vois plusieurs abrutis couper pour Ă©viter les sentiers dĂ©trempĂ©s autour du lac Achard, en plein marĂ©cage protĂ©gĂ©.... Je me rĂ©pĂšte que c'est pas mon problĂšme et j'avance. TrĂšs mauvais souvenirs de m'ĂȘtre fait insulter par des coureurs de l'ut4m quand j'avais essayĂ© de leur dire de ne pas couper les lacets de Chamechaude...Ça monte, il pleut toujours. Le vent se met Ă  souffler un peu plus, puis beaucoup plus. Au col de la Botte je suis cueillie par une rafale monumentale, je serre les dents et zou, faut pas traĂźner. Au col de Lessines c'est limite de la grĂȘle qu'on se prend dans la figure. Du coup personne ne traĂźne et je double trĂšs peu malgrĂ© le dĂ©but des vrais cailloux. Le Lac LĂ©ama a perdu un peu de sa couleur lagon. Le lac Longet est quasi vide, il reste une pauvre flaque au fond et des gravillons, c'est d'une tristesse... le lac Claret dĂ©borde, lui, et nous annonce l'approche du refuge de La Pra. Le marĂ©cage est de nouveau marĂ©cageux. Je jette un Ɠil au poĂšme au passage, ''c'Ă©tait un jour oĂč le soleil avait du mal Ă  le quitter'', pas un jour comme aujourd'hui alors. Le refuge apparaĂźt au dernier moment Ă  travers les nuages, tout proche, bonne La Pra 10h55, 426eJ'arrive pile comme prĂ©vu vers 11h, il m'a fallu 2h30 depuis l'Arselle, comme l'an dernier, mais dans des conditions bien diffĂ©rentes... Je commence par rentrer me changer dans la salle hors sac j'enlĂšve le t-shirt trempĂ© pour passer directement ma polaire, le kway par-dessus, les 2 capuches sur la casquette pour la tenir en place, le pantalon de pluie, les gants. Je ressors chercher une soupe au ravito les bĂ©nĂ©voles nous servent la soupe d'une main et tiennent le barnum de l'autre pour l'empĂȘcher de s'envoler... et je commence Ă  grelotter retour Ă  l'intĂ©rieur pour boire la soupe au chaud, manger un wrap, pas question de tomber en panne d'Ă©nergie lĂ -haut en pleine tempĂȘte. Je confirme avec des bĂ©nĂ©voles qu'ils ont supprimĂ© la montĂ©e Ă  la Croix, un coureur manifeste sa dĂ©ception... Je lui explique que les bĂ©nĂ©voles ne vont pas faire les piquets lĂ -haut s'il fait -10° mon anticipation de tempĂ©rature ressentie mouillĂ©e dans le vent Ă  2900m, et une bĂ©nĂ©vole plussoie elle y Ă©tait, elle se gelait, et on l'a envoyĂ©e au refuge se zou, il faut se relancer. On commence par le col de la Pra, belle vue sur le Crozet et son sentier toujours fermĂ© s'ils attendent que la montagne arrĂȘte de verser des pierres, on est mal.... L'ut4m a laissĂ© son balisage Ă  la peinture tout sauf discret d'Ă©normes flĂšches et points partout dans la montĂ©e... A comparer aux petits fanions de l'EB pour ne laisser aucune trace derriĂšre. Ça fait un peu mal au cƓur. Les torrents du DomĂ©non eux font sacrement plaisir Ă  voir, en eau comme jamais depuis longtemps, on les entend gronder de toute leur - FreydaneJe monte lentement mais sĂ»rement dans les gros blocs en m'aidant des mains et en plaignant ceux qui essayent de grimper avec des bĂątons dans ce chantier. On arrive au bord du Lac du Petit DomĂ©non, on ne voit mĂȘme pas jusqu'Ă  la berge opposĂ©e. Le lac du Grand DomĂ©non est Ă  peine visible. Tout est gris, ambiance apocalyptique. Personne ne parle. Pas de blague pourrie pour dĂ©tendre l'atmosphĂšre. Pas de souvenirs Ă©piques de tel ou tel trail pour se rassurer ou pour frimer. De toute façon le vent souffle si fort qu'on ne s'entendrait mĂȘme pas. AprĂšs les lacs, je ressors enfin les bĂątons, les mitaines par-dessus les gants, et c'est parti. Petits lacets serrĂ©s vers le col, visiĂšre vissĂ©e sur la tĂȘte, je vois Ă  1 mĂštre devant moi et c'est tout. Avancer, ne pas s'arrĂȘter, sous peine de geler sur place. A l'arrivĂ©e ils nous feront un petit debrief des conditions mĂ©tĂ©o, tempĂ©rature ressentie de -10°C, c'est bien conforme Ă  mes impressions du moment. Je pense Ă  Mike, le chat noir parti s'entraĂźner en Islande juste avant la course, on dirait que c'Ă©tait un bon plan finalement 😅.Sous le nĂ©vĂ©, 2 bĂ©nĂ©voles nous attendent pour nous pointer et nous envoyer directement vers Freydane. Ouf, c'est bientĂŽt fini. J'espĂšre que le vent sera moins fort de l'autre cĂŽtĂ©. J'arrive au col en mode automatique, un bĂ©nĂ©vole m'accueille, me pointe, m'oriente vers la descente. Je le remercie d'ĂȘtre lĂ  pour nous, et il me rĂ©pond d'un improbable ''avec plaisir'' que j'ai gardĂ© en tĂȘte pendant toute la course. S'il peut prendre du plaisir, debout pendant des heures en pleine tempĂȘte, tout ça pour nous pointer et assurer notre sĂ©curitĂ© pendant qu'on s'amuse dans les cailloux pour la joie hypothĂ©tique de sonner une grosse cloche Ă  l'autre bout du massif, alors on n'a pas le droit de se plaindre, et on leur doit bien de tout faire pour aller au bout. En plus, hasard des hasards, c'est un copain du binĂŽme de David sur le DuÔ des cimes, donc message de gratitude passĂ© Ă  l'arrivĂ©e !.Moraine de Freydane, Lac BlancAu moins, je peux passer le col et redescendre le plus vite possible me mettre Ă  l'abri. Au dĂ©but dans les blocs je suis prudente, les rafales de vent me bousculent, difficile de garder l'Ă©quilibre, de viser le bon caillou quand un coup de vent peut changer brutalement ta trajectoire. Une fois sur le sentier de la moraine, je ne me prive pas d'accĂ©lĂ©rer, et comme d'hab je joue Ă  Pacman sur toute la descente. Je double un premier DuÔ, on en verra quelques-uns tout au long du bas le torrent dĂ©bite comme jamais, impossible de passer Ă  guĂ© Ă  l'endroit habituel. Je revois les images de 2020, coureurs Ă©puisĂ©s par la canicule, qui s'arrosaient copieusement dans le torrent. Aujourd'hui pas besoin de bain, on a dĂ©jĂ  eu la douche gratuite. Plusieurs bĂ©nĂ©voles nous accueillent, ils ont installĂ© pas mal de fanions pour baliser la meilleure traversĂ©e, il faut remonter un peu sur la berge dans une espĂšce de glaise blanche, puis passer d'Ăźle en Ăźle et nous voilĂ  sur l'autre rive. On est dans le brouillard, je ne reconnais rien, on ne voit mĂȘme pas le lac alors qu'il est lĂ  tout prĂšs. Je suis le sentier et les petits fanions, qui nous conduisent Ă  traverser un autre torrent, Ă  guĂ© cette fois, mais tiens, il n'existe pas celui-lĂ  d'habitude... Au bout du lac toujours invisible une infortunĂ©e coureuse s'est fait la cheville, elle attend avec une secouriste, enroulĂ©e dans sa couverture de survie. Petit rappel Ă  tout le monde que par le temps qu'il fait, l'hĂ©lico ne vole pas si tu te fais mal, tu as intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre bien Ă©quipĂ© et Ă  prendre ton mal en patience avant qu'on puisse te sortir de lĂ . Encore mieux tu as plutĂŽt intĂ©rĂȘt Ă  ne pas te faire mal. J'en ai une conscience accrue pendant tout le reste de l'aprĂšs-midi, en me demandant comment certains peuvent prendre autant de risques, quand je les vois tituber, trĂ©bucher, se rattraper de justesse, et continuer pareil. La descente file vite, le balcon avalĂ© en marchant en discutant avec un autre coureur grenoblois, et voilĂ  le Jean Collet 13h21, 373eUn peu en avance sur le planning grĂące au skip de la Croix. Il m'aura fallu 2h15 depuis La Pra, 1h d'Ă©conomisĂ©e, et beaucoup d' refuge c'est le chaos. Dehors, le pointage est sous un barnum qui manque de s'envoler. Le ravito est Ă  l'intĂ©rieur du refuge, tout le monde s'entasse entre les tables couvertes de nourriture, on peut Ă  peine passer. Pauline la gardienne du refuge me voit arriver avec soulagement, elle avait entendu qu'une fille aux cheveux courts s'Ă©tait blessĂ©e en haut ce n'Ă©tait pas moi 😊 elle me sert une soupe et m'accueille derriĂšre au calme avec Chantal la 2e gardienne, elles me partagent le cafĂ©, le chocolat, trop bien. J'arrive Ă  passer un premier message Ă  CĂ©dric et repars bien requinquĂ©e. Merci ! Col de la Mine de Fer en 48mnPlusieurs gars se mettent dans ma roue, je fais le train, j'aime bien. Le premier propose de me relayer mais ça me va bien. Il y a du brouillard, on n'y voit rien, je suis bien contente de connaĂźtre la montĂ©e par cƓur, pas besoin de chercher. Je me fais quand mĂȘme une mini frayeur quand on arrive au bord d'un lac qui n'a rien Ă  faire lĂ  ! đŸ€· On arrive en haut en 48mn, forcĂ©ment quand il n'y a pas de photos Ă  faire, ça va plus vite 😝 pas trace de mes copains les bouquetins, plus malins que nous, ils doivent ĂȘtre Ă  l'abri quelque part, eux. A peine passĂ© le col, je range les bĂątons dans le dos sans m'arrĂȘter et continue dans les blocs. Encore une fois je navigue Ă  merveille dans le brouillard, concentration maximale sur les fanions et le balisage, j'ai semĂ© tout le monde. BrĂšche Fendue en 22mnUn bon coup de cul pour la BrĂšche de la Roche Fendue. Un coureur se met derriĂšre moi, je lui propose de doubler, il prĂ©fĂšre rester derriĂšre, disant que c'est plus facile que de chercher le chemin. Certes... La BrĂšche est paumĂ©e dans la brume elle aussi, difficile de reconnaĂźtre. Pas d'arrĂȘt, le vent souffle toujours, je continue dans la descente qui suit et je perds mon suiveur. J'en entends faire des plans sur la comĂšte, calculer leur temps en fonction des quelques kilomĂštres restants, se projeter Ă  Aiguebelle dans moins d'une heure trĂšs mauvais calcul, si vous n'avez pas regardĂ© le roadbook vous risquez une trĂšs mauvaise surprise... Les blocs sont mouillĂ©s, la moitiĂ© bougent, les autres glissent, voire les 2 Ă  la fois, mĂȘme moi je galĂšre, ne pas se faire mal, ne pas se faire de la Coche, descente au Habert - 1h26Quelques belles bosses Ă  remonter avant d'arriver enfin au lac de la Coche. Le soleil perce un peu, on voit l'autre vallĂ©e, c'est la classe. C'est quand mĂȘme vachement beau, Belledonne đŸ€© Je commence Ă  chauffer et m'arrĂȘte sur une dalle pour tomber enfin mon pantalon de pluie. Je repars et 20 mĂštres plus loin je double d'autres coureurs qui m' le lac de la Coche. Personne ne campe au bord aujourd'hui, Ă©trangement 😅 Ă  part les 2 bĂ©nĂ©voles qui nous pointent avant la descente. Plus qu'Ă  ''dĂ©rouler'' jusqu'au refuge le froid a fait des dĂ©gĂąts sur moi. J'ai mal aux deux releveurs quasi depuis le dĂ©but de la course, et je n'ai presque pas rĂ©ussi, ou pas pensĂ©, Ă  manger ni Ă  boire depuis le dĂ©part. Le froid a tendance Ă  mettre mon organisme sur pause. En 4 Ă©tapes de 3h chacune, j'ai bu moins de 3 bidons d'eau au total de et mangĂ© seulement quelques pompotes, un wrap, et 3 ou 4 bols de soupe. Bref je n'ai plus beaucoup d'Ă©nergie et trop mal pour vraiment relancer dans cette descente. Je trottine pĂ©niblement jusqu'au refuge oĂč je retrouve CĂ©dric. Serre-file seulement jusqu'Ă  l'Arselle cette annĂ©e, il est Ă  l'heure ! pour la premiĂšre fois en 3 ans 😅 Habert d'Aiguebelle vers 16h15 - dĂ©part vers 16h30Pile poil sur le plan avec toujours cette petite avance grattĂ©e sur la non Croix. Au total 2h40 pour la section, plus le temps d'arrĂȘt au refuge. CĂ©dric m'a montĂ© le sac d'habits de rechange que j'ai prĂ©parĂ©, j'ai prĂ©vu un t-shirt court et un long pour avoir le choix j'enfile les 2 l'un sur l'autre. Je mange une soupe sous la tente, pendant qu'un chanteur met l'ambiance Ă  coup de vieilles chansons françaises, la sono est un peu forte mais ça rĂ©veille vidĂ©o. Il nous souhaite bon courage en de l' repart avec moi en me racontant ses aventures de serre-file, les anecdotes de la radio PC course, des coureurs de l'IntĂ©grale partis jusqu'Ă  Vaulnaveys avant de rĂ©aliser leur erreur de parcours et de revenir insulter le signaleur qui leur a conseillĂ© de s'inscrire comme bĂ©nĂ©voles l'an prochain pour faire mieux - il est gentil moi j'aurais arrachĂ© le dossard et ciao, rentrez chez vous, les prĂ©visions mĂ©tĂ©o, les changements de parcours Skyrace lancĂ©e mais coupĂ©e aux 7 Laux - pas de Rocher Blanc, col du Moretan inaccessible pour nous parce que le pont sous le refuge de l'Oule a Ă©tĂ© emportĂ© par le torrent..., les nouvelles des leaders de course Juliette a abandonnĂ©. Il ne pleut plus, ça nous fait des vacances. On a quand mĂȘme Ă©tĂ© sous la douche pendant plus de 10h. Le dĂ©but de montĂ©e passe vite comme ça jusqu'aux lacs du VĂ©nĂ©tier. La Cime de la Jasse et l'arĂȘte au-dessus sont cachĂ©es dans la brume, le DuÔ des Cimes suit notre parcours au lieu d'y monter. Puis ce sont les blocs et la montĂ©e plus raide dans l'herbe, mais ça passe tout sais qu'AurĂ©lia avec qui j'ai couru un petit bout de l'EB l'an dernier m'attend en haut du col, c'est elle qui tient le poste montagne lĂ -haut et en plus elle y est montĂ©e super en avance, Ă  la surprise du PC course. Ils se sont abritĂ©s un peu en contrebas aprĂšs le col. J'ai mĂȘme pas vu le Pikachu qu'elle m'a laissĂ© dans la montĂ©e, zut. On discute un peu, elle nous prend en photo, mais je ne veux pas refroidir. On descend vers le torrent puis CĂ©dric bifurque vers le Pas de la Coche et je continue solo. Il est de la Vache - vendredi soir Ă  19h 1h de montĂ©eLe dĂ©but est cool mais humide. On a un peu de vue, quelques sommets dĂ©gagĂ©s au loin. Puis dans la Vache, la pluie recommence, le vent se lĂšve fort Ă  nouveau, je commence Ă  me sentir mal et Ă  tituber, vu le terrain c'est pas bon du tout. Je mange une pompote et me force Ă  augmenter la cadence pour remonter un peu la tension. Ça aide d'avoir d'autres coureurs en ligne de mire pour garder la bonne direction, va savoir pourquoi mais je me perds systĂ©matiquement dans cette traversĂ©e sous le Pic de la Belle Étoile. On ne le voit mĂȘme pas aujourd'hui, cachĂ© derriĂšre les nuages. Au col en tout pile 1h depuis le torrent je pointe et je file vers les 7 Laux - 25mn de descente depuis la Vache, 40mn de balconIl est tĂŽt, Ă  peine 19h. D'habitude c'est un challenge de descendre ici de jour pour suivre plus facilement la trace j'ai l'habitude de descendre Ă  droite, droit au bord torrent, mais le sentier balisĂ© fait des tours et des dĂ©tours plus Ă  gauche, c'est galĂšre Ă  suivre de nuit.... Aujourd'hui ça file tranquille, 25mn pour rejoindre les lacs en bas. J'ai l'impression qu'on est plus nombreux cette annĂ©e. DĂšs que je ralentis je me fais doubler, je ne suis jamais seule bien longtemps. La plupart sont pressĂ©s d'arriver au Pleynet cette Ă©tape est vraiment longue comparĂ©e aux prĂ©cĂ©dentes, et surtout si on croit avoir fait le plus dur en arrivant Ă  la Vache, c'est en fait loin d'ĂȘtre fini ! et passent sans un mot. Dommage, surtout quand ils doublent un coureur visiblement en galĂšre. Je ralentis un peu pour discuter et l'encourager, lui annonce le ravito surprise de la Cantine. Il est dans le dur mais il avance. Je finis par le semer, et profite d'ĂȘtre un peu seule pour chanter en courant au bord des lacs. Il fait presque beau ce soir, c'est chouette. Je rattrape les coureurs pressĂ©s de tout Ă  l'heure sur le pont, qui ne traverse plus que des graviers, il n'y a plus d'eau entre les 2 lacs, triste... Puis ils coupent Ă  travers la bosse que le sentier contourne dĂ©cidĂ©ment ils cumulent, je suis les fanions et je les re-perds. La Cantine - 3mn de pause - 19h45Et voilĂ  dĂ©jĂ  la cantine, un petit ravito surprise dans un vieux bĂątiment d'EDF. Pauline et Chantal m'ont annoncĂ© qu'il y avait de la salade de riz, je l'attends ! Il y a dĂ©jĂ  quelques coureurs arrĂȘtĂ©s, mais je trouve une place sur un banc pour une petite pause le temps de manger une assiette de salade de riz. Je repars vite pour assurer la grosse descente de Noir, chalet du Gleyzin - avant la nuit10mn plus loin, le lac noir m'offre un moment d'Ă©merveillement, Ă  notre droite les sommets vers la Valloire tournent au rouge dans la lumiĂšre du couchant, quelques bancs de nuages d'humiditĂ© s'y accrochent, obligĂ© que je m'arrĂȘte pour une photo avant de plonger vers le Pleynet. Un plaisir de descendre de jour sur le Chalet du Gleyzin ! La nuit les quelques fanions ne suffisent pas Ă  voir les micro lacets et changements de direction du sentier entre les dalles, c'est horrible. De jour ça passe tout seul. Le coureur fatiguĂ© de tout Ă  l'heure me rattrape et me remercie, c'est bon il s'est retapĂ©, c'est cool. On discute un peu jusqu'au chalet puis je m'arrĂȘte sur mon spot habituel la dalle sur la canalisation, vue plongeante sur la vallĂ©e pour mettre ma frontale en prĂ©vision de la nuit qui arrive. Il repart avec une coureuse qui prĂ©voit d'abandonner en bas. Chalet du Gleyzin, chalet du Pra, le Pleynet - 1h38 depuis le lac NoirJe suis de nouveau seule pour profiter de la descente qui commence par monter. Un hĂ©lico nous survole plusieurs fois, il semble chercher quelqu'un vers les lacs. J'allume le tĂ©lĂ©phone pour rassurer CĂ©dric mais je n'ai reçu aucune nouvelle de lui et au final c'est moi qui m'inquiĂšte... 😓 La nuit tombe vite, au dĂ©but j'allume et j'Ă©teins la frontale pour passer les sous-bois un peu plus sombres, et puis Ă  un moment je ne l'Ă©teins plus de l'autre cĂŽtĂ©. Comme je m'y attendais, les deux premiĂšres cascades qu'on traverse Ă  guĂ© sont une nouvelle occasion de se tremper les pieds, il y a de l'eau ! Les deux suivantes se traversent sur un pont. Le chalet du Pra, la piste qui descend enfin, la route, une ou 2 frontales Ă  doubler, je dĂ©vale. Et lĂ , 2 enfants qui font les clowns au milieu de la route, mais pourquoi ils ne se poussent pas, je ne comprends pas, et eux qui me font des grands signes, tournez, tournez, ah oui oups, je suis dĂ©jĂ  en bas, faut couper dans l'herbe et arriver sur le parking đŸ€Ł merci ! 😇Le Pleynet - arrivĂ©e vendredi 21h55, dĂ©part 22h27, 346eJ'arrive surexcitĂ©e. CĂ©dric m'attend au dĂ©but du parking, il y a un couloir de barriĂšres Ă©quipĂ©es de ces grandes plaques de pub qui ont pour plus grande utilitĂ© de faire plein de bruit quand on tape dessus, et les spectateurs ne s'en privent pas. RĂ©sultat j'ai l'impression d'arriver en hĂ©ros, acclamĂ©e par la foule en dĂ©lire, bon ok j'exagĂšre un peu, mais aprĂšs plusieurs heures Ă  crapahuter solo dans les cailloux et presque 17h de course au total c'est un peu l'effet que ça fait ! Je me pose au van pour le ravito. Recharger les batteries du tĂ©lĂ©phone et de la montre pendant que je mange un peu, changer la batterie de la Nao qui a dĂ©jĂ  tournĂ© quelques heures ce matin et ce soir. CĂ©dric me donne des news des copains Mike est reparti vers 20h, des messages de ma famille CĂ©line est Ă  fond!, et me passe un coup de Nok. Je change de chaussettes ah le bonheur d'enfiler des chaussettes sĂšches et de chaussures pas la peine de garder mes Raptor spĂ©ciales cailloux pour courir sur des sentiers boueux dĂ©trempĂ©s, c'est pas vraiment leur terrain de prĂ©dilection. L'idĂ©e est de repartir vite, mais le temps file Ă  toute allure oĂč est passĂ©e cette demi-heure ? et mĂȘme cette courte pause m'a un peu coupĂ© toute mon Ă©nergie, je me suis refroidie et la fatigue commence Ă  me tomber dessus. Je repars vite vers la descente, le bĂ©nĂ©vole essaye de scanner mon dossard alors que je lui tends le mauvais cĂŽtĂ© de la ceinture, oups, ça c'est le tĂ©lĂ©phone, dĂ©solĂ©e je suis pas bien rĂ©veillĂ©e... Descente sur Fond de France - 1h15Me remettre en marche a tĂŽt fait de me rĂ©veiller. Je descends en marchant ou en trottinant, en musique, mais je me fais encore doubler tout plein, ça devient usant. Dire que l'an dernier j'Ă©tais ici toute seule... Si au moins ils me disaient quelque chose en passant, mais la plupart sont dĂ©jĂ  par petits groupes de 2 ou 3 coureurs, et passent sans un mot pour moi. Dommage. Je double une italienne et son binĂŽme, je commence par l'encourager en français, elle me rĂ©pond en anglais, je lui demande comment elle va en anglais, elle me rĂ©pond en italien, je crois que j'ai rĂ©pondu en espagnol avant de filer đŸ€Ł. On se reverra plusieurs fois ensuite, toujours avec quelques mots dans l'une ou l'autre langue. En attendant, sur cette section je commence Ă  sĂ©rieusement accuser le coup. Je ne suis pas fan de la montĂ©e qui arrive, mĂȘme si CĂ©dric doit la faire avec moi, et je commence aussi Ă  redouter de passer le Moretan en pleine nuit ça va cailler. PensĂ©es nĂ©gatives, fatigue, je sais que la nuit est propice Ă  ces moments de doute, mais rien Ă  faire. Il doit falloir que je dorme. Parking du Clay, vendredi 23h45 - dĂ©part 00h30 ?J'exige de dormir un peu, je ne sais pas si je dors vraiment mais je ferme les yeux une vingtaine de minutes, je me calme, je bois un cafĂ©, et puis il faut bien repartir. Hors de question de passer la nuit entiĂšre Ă  galĂ©rer par ici comme l'an de la Valloire, 2hCĂ©dric me fait le pacer pour toute la montĂ©e, Ă  grands coups d'encouragements, de compliments sur mon rythme de tortue, de rappels qu'il faut manger et boire pour avancer on dirait qu'il s'est mis d'accord avec ma soeur et son fameux slogan ça sert Ă  rien d'avoir une Ferrari si tu mets pas d'essence dedans !. On laisse passer plusieurs petits groupes de coureurs, toujours regroupĂ©s, Ă  croire que personne ne veut ĂȘtre tout seul la nuit. En fait probablement beaucoup avaient leur pacer avec eux. La montĂ©e est humide, raide, sans intĂ©rĂȘt, et interminable. Bref j'aime pas du tout ! Mais on finit par dĂ©boucher hors des arbres, de jour on verrait en direction du Col de la Valloire, le parcours du 85km, mais lĂ  on ne voit que le ciel Ă©toilĂ©, et c'est dĂ©jĂ  pas mal. Le ravito brille de loin, illuminĂ© façon disco, ça nous montre l' du Chalet de la Valloire, 11mn d'arrĂȘtLe ravito a Ă©tĂ© avancĂ© un peu, il y a un couloir de rubalise, pour les parcours qui repartent ensuite dans la montĂ©e vers les 3 Laux et l'enchaĂźnement des cols de la Valloire, Comberousse, MorĂ©tan. Il y a un petit feu, je m'assois sur un banc le dos vers les flammes pour me rĂ©chauffer un peu. Et lĂ  deux DuÔ dĂ©barquent au ravito, l'un des gars torse nu sous son sac, on hallucine tous un peu. Il ne fait pas si froid par rapport Ă  ce matin cela dit. C'est une pensĂ©e qui me poursuivra un moment aprĂšs avoir passĂ© Freydane dans ces conditions, rien ne peut ĂȘtre plus dur, il n'y a plus qu'Ă  finir pour ne pas l'avoir fait pour rien. CafĂ©, soupe, et on se de la Fouetterie - 26mnOn continue en balcon jusqu'au chalet suivant. C'est lĂ  que CĂ©dric bifurque pour descendre Ă  travers bois sur le pont de la Valloire, puis redescendre la course Ă  l'envers sur la piste jusqu'au parking du Clay. Je continue solo sur le balcon. La lune au-dessus de l'horizon Ă©claire quelques nuages, dessin fantomatique. Balcon de la Valloire, 2h 1h jusqu'au lac LĂ©at, 1h de descente ensuiteJe n'avance pas bien vite, je suis fatiguĂ©e, j'aimerais dormir. En plus le balcon est assez technique par endroits, de la caillasse, pas facile Ă  nĂ©gocier la nuit. J'arrive enfin Ă  la bergerie de Tigneux, on est Ă  nouveau pointĂ©s, ils ont aussi un feu mais je ne traĂźne pas. Un lit m'attend Ă  Gleysin et je ne pense qu'Ă  ça. Ensuite le sentier descend jusqu'au lac LĂ©at. Ils ont mis des gros ballons gonflables lumineux, qui flottent Ă  la surface du lac et se reflĂštent dans ses eaux sombres. Spectacle magique, complĂ©tĂ© par le croissant de lune qui Ă©merge entre les nuages, et quelques Ă©toiles. J'ai beau ne pas ĂȘtre en grande forme, j'admire. Je me pose sur un banc avec les 2 bĂ©nĂ©voles qui nous pointent, je leur demande des nouvelles du parcours de repli qui remplace le MorĂ©tan on prend le GR, le Praillet, Plan de l'Ours, ouf. Pas de dĂ©tour par PĂ©rioule par une obscure crĂȘte comme CĂ©dric m'avait racontĂ©, je crois qu'il s'est mĂ©langĂ© avec le parcours du DuO... Les bĂ©nĂ©voles nous proposent des caramels, et nous annoncent "plus que 4km jusqu'au ravito", lĂ  on rĂąle parce que c'est dĂ©jĂ  ce qu'on nous a dit au chalet de la Valloire. Du coup avec CĂ©dric on s'Ă©tait dit rdv dans 1h Ă  Gleysin, et j'ai dĂ©jĂ  mis 1h Ă  arriver lĂ . Mais bon, ça ne changera rien de rĂąler, il va bien falloir avancer jusqu'Ă  ce lit !Je repars donc sur un rythme effrĂ©nĂ©, ou pas. Je mets un pied devant l'autre, je regarde parfois les kilomĂštres dĂ©filer dĂ©sespĂ©rĂ©ment lentement sur ma montre, du coup j'arrĂȘte de regarder. Une fois en forĂȘt sur une bonne piste, j'accĂ©lĂšre un peu et recommence Ă  trottiner. Un gars s'accroche Ă  moi, sans un mot, et me suit pendant une bonne demi-heure. Puis Ă  la seconde oĂč je m'arrĂȘte pour un souci technique, il me dĂ©passe et me plante lĂ  toujours sans un mot, merci au-revoir et bon dĂ©barras, ça commence Ă  m'Ă©nerver un peu de servir de liĂšvre Ă  des boulets qui ne te rendent jamais la pareille et te laisseraient crever sur le bord du chemin. Oui la fatigue n'aide pas Ă  rester zen.Gleysin, 5h04 du matin, 321e - dĂ©part vers 6h05J'arrive donc seule au ravito de Gleysin. CĂ©dric n'est pas lĂ , je mange une soupe en attendant et en m'inquiĂ©tant, quand mĂȘme j'ai mis 2h15 depuis qu'il m'a laissĂ©e Ă  la Fouetterie, il devrait ĂȘtre arrivĂ© depuis un bail. Je fais et refais des calculs dans ma tĂȘte sur le temps qu'il aurait dĂ» mettre, puis vais demander des nouvelles au bĂ©nĂ©vole. Heureusement une navette arrive pile Ă  ce moment, et CĂ©dric est dedans. Du coup je vais dormir sans rien avoir mis Ă  charger, et sans m'ĂȘtre changĂ©e. Je prends la place d'un coureur qui se rĂ©veille, pendant 5mn il est assis Ă  un bout du lit pour se prĂ©parer pendant que je dors de l'autre cĂŽtĂ©. C'est l'heure de pointe, dodo en flux tendu ! J'ai demandĂ© Ă  la responsable de me rĂ©veiller Ă  5h45 et prĂ©venu CĂ©dric qu'on repartait pour 6h. Je dormais bien quand elle me rĂ©veille, je serais bien restĂ©e, mais il faut y de l'Aulp Bernard et du PrailletCĂ©dric part avec moi, mais il est crevĂ©, il n'a toujours pas eu le temps de dormir, et il ne m'accompagne finalement que 1 ou 2km avant de faire demi-tour. Ca m'aura permis de partir du ravito avec une doudoune le temps de chauffer, et de la lui laisser ensuite. On est sur un sentier forestier, puis un sentier vallonnĂ© dans des alpages. J'adore le MorĂ©tan, et surtout la troupe de bĂ©nĂ©voles, toujours les mĂȘmes, qui chantent lĂ -haut par tous les temps et cette annĂ©e n'a pas fait exception, ils ont chantĂ© dans le froid pour les DuÔ et les 85km, mais il faut bien avouer que comparĂ© Ă  ses gros blocs, son nĂ©vĂ© glacĂ© et sa moraine, notre sentier est beaucoup plus reposant ! Je passe le chalet de l'Aulp Bernard dans les premiĂšres lueurs, et j'arrive assez vite au sommet du Praillet, il doit ĂȘtre un peu plus de 7h du matin. Je peux ranger la frontale et attaquer cette 2e journĂ©e qu'on nous a annoncĂ©e plus du Praillet - total 2h11 montĂ©e + descente jusqu'au pointage 4x4La descente qui suit se fait sur une large piste forestiĂšre qu'on a grimpĂ©e une fois avec CĂ©dric, un jour oĂč on a fait le MorĂ©tan en boucle avec retour par ce GR. Je sais donc ce qui m'attend, c'est rassurant. Je sais qu'on va pouvoir courir, mais j'ai les jambes dans un Ă©tat... j'ai mal Ă  des muscles dont je n'imaginais mĂȘme pas qu'ils devaient bosser pour courir, genre les fessiers, et je suis en limite de crampe aux triceps, aux abdos, chaque pas fait vibrer et souffrir tous mes muscles. Bref, autant dire que la perspective de me mettre Ă  courir ne m'enchante pas beaucoup finalement. Mais plusieurs paires de coureurs me doublent, je les suis un peu, puis je marche, j'alterne, etc, jusqu'Ă  ce qu'Ă  un moment je m'accroche Ă  une paire qui descend pas mal et je me force Ă  rester derriĂšre. AprĂšs quelques minutes comme ça je commence Ă  chauffer, Ă  prendre le rythme, et Ă  me remotiver. RĂ©sultat j'accĂ©lĂšre, je leur lance un mot d'encouragement en les doublant, et je file. Puis je commence Ă  jouer Ă  Pacman, et ça j'adore. Devant moi il y a plein de gars qui marchent la descente, je les dĂ©passe et les encourage Ă  tour de rĂŽle, j'accĂ©lĂšre de plus en plus, ma musique m'entraĂźne. La piste est large, c'est facile de doubler, sauf quand c'est un gros groupe. Il y en a un qui m'annonce, "attention ça relance derriĂšre", et son copain "ça relance ? quoi ?!" d'un air interloquĂ©. Qui peut bien ĂȘtre assez dingue pour dĂ©valer une piste forestiĂšre Ă  fond avec 5 kgs sur le dos, au tout petit matin aprĂšs une nuit blanche, et avec encore 60 km Ă  avaler aujourd'hui ? C'est Pikachu ! - N'empĂȘche, ça fait du bien de dĂ©rouler un peu. En bas on retrouve la piste de 4x4, je vois le sentier qui descend du barrage du Plan du CarrĂ© / lac de PĂ©rioule, il reste 1 ou 2 km de faux plat descendant puis on retrouve les bĂ©nĂ©voles en 4x4 qui marquent le pied de la montĂ©e du Compas. Je sors mon tĂ©lĂ©phone pour avoir des nouvelles de CĂ©dric il a envoyĂ© un seul message il y a peu, pour dire qu'il attend encore la navette Ă  Gleysin, donc je sens bien le retard et j'en profite pour faire une de la Pierre du CarrĂ©, samedi matin 8h15 - 55mn de montĂ©eJe pointe et c'est parti, au train. Je pousse sur les bĂątons, je monte rĂ©guliĂšrement, et en moins d'une heure c'est pliĂ©. Cette montĂ©e n'est pas si pire en fait. AnnoncĂ©e dans le roadbook comme "la plus raide du parcours" et sans intĂ©rĂȘt, elle passe plutĂŽt bien, surtout dans la fraĂźcheur du matin vs la canicule de l'aprĂšs-midi. Elle est effectivement sans intĂ©rĂȘt et je n'en garde d'ailleurs aucun de Super Collet, 56mnEn haut on dĂ©bouche dans l'alpage du Compas, il reste Ă  parcourir le balcon vers le refuge de la Pierre du CarrĂ© puis Ă  rejoindre la station. Impossible de joindre CĂ©dric qui ne sera visiblement pas Ă  l'heure, je stresse, je flippe, je m'Ă©nerve, je ralentis pour lui donner le temps d'arriver, je cogite, je ne profite plus trop du trajet. Pourtant ça commence Ă  sentir bon, j'ai passĂ© la nuit, j'arrive tĂŽt Ă  Super Collet, pile dans mon plan de course 10h du matin, j'ai des bonnes chances de finir cette aventure avant minuit. On croise plusieurs personnes qui nous annoncent le ravito dans " km" ou dans "750m", mais je n'Ă©coute jamais vraiment leurs indications. Je prends les encouragements et j'avance, j'arriverai bien quand j'arriverai. Et en plus je ne suis pas pressĂ©e, j'aurais bien voulu ĂȘtre sĂ»re que CĂ©dric soit lĂ  avant d'arriver !On descend la piste de ski directement vers le Very et les immenses barnums du ravito. Un hĂ©lico survole juste au-dessus de nous, je ne sais pas ce qu'il fait mais ça fait un boucan d' Collet - 10h09, 282e - dĂ©part 10h38Tout pile dans le temps de mon plan de course donc, sauf qu'on n'a fait ni la Croix ni le MorĂ©tan ^^' Pas de CĂ©dric, donc je m'installe pour manger une soupe, je retrouve un coureur qui reconnaĂźt "Pikachu de l'Ut4M", je me dĂ©tends un peu les jambes et les pieds releveurs toujours en mode survie. Enfin un appel de CĂ©dric, il a rĂ©ussi Ă  se garer au Collet et il monte... bon ben j'attends, une 2e soupe pour la route, et le voilĂ  enfin. J'Ă©change mon T-shirt long bien trempĂ© contre un T-shirt court tout propre, ça fait du bien. Je veux charger ma montre ? oubliĂ© le cĂąble. RĂ©cupĂ©rer mes lunettes de soleil oubliĂ©es. Bon, je rĂ©cupĂšre la batterie neuve de Nao, un nouvel iPod, et me voilĂ  autonome jusqu'Ă  l'arrivĂ©e, Ă  tout hasard, mĂȘme si on se donne rdv Ă  Val Pelouse. MontĂ©e des PlagnesOn retrouve ici le parcours des crĂȘtes 57 ou 62km, je ne sais plus Ă  force - dossards et bracelets violets. Ils montent comme des cabris par rapport Ă  nous, je sens que ça va ĂȘtre galĂšre. Tant qu'on monte sur la piste de ski, c'est facile de doubler, mais ça risque de se compliquer ensuite vers les FĂ©rices. D'un autre cĂŽtĂ© c'est sympa de voir un peu de monde, et il y en a quand mĂȘme quelques-uns qui nous encouragent, nous fĂ©licitent, ça fait chaud au lunettes de soleil ne me manqueront pas longtemps, le soleil qui devait revenir ce matin ne fait que quelques apparitions, et sur la crĂȘte des Plagnes c'est retour dans le brouillard. Pas de parapentes cette annĂ©e. Le tĂ©lĂ©siĂšge tourne pour monter des supporters au col. Col du ClaranUn bĂ©nĂ©vole nous pointe avant d'amorcer la descente, et m'annonce que sur l'IntĂ©grale on a couru tout pile 100km ah oui, j'en ai 102 Ă  ma montre, je n'avais mĂȘme pas tiltĂ©. En fait je n'ai pas regardĂ© une seule fois le kilomĂ©trage ah si, cette nuit pour descendre Ă  Gleysin quand ça n'avançait pas et rarement l'heure. Je me contente d'avancer, comme je connais le parcours par cƓur je sais oĂč je vais et je sais Ă  peu prĂšs combien de temps je vais du Bens - samedi ~12h40 2h03 en tout pour 8km depuis Super Collet C'est long, c'est humide, ça monte et ça descend, ça double, ça bouscule mĂȘme parfois, il y en a qui sont pressĂ©s. Je trottine quand c'est possible, en faisant attention de ne pas glisser. Je discute avec quelques coureuses du 62km, ça change de voir enfin des filles. Et puis voilĂ  la belle passerelle, le chalet de PrĂ© Nouveau, et le dĂ©but de la des FĂ©rices 55mn pour 2 km de montĂ©eJe sors les bĂątons en traversant le pont et c'est parti. Je surveille le dĂ©nivelĂ© restant qui dĂ©file sur ma montre. Il y a un petit train derriĂšre moi, pour pas changer, je donne un petit rythme mais rĂ©gulier, mĂȘme des dossards violets s'accrochent, j'essaye de ramasser aussi les fatiguĂ©s qui font une pause au bord du chemin. La cascade Ă  notre droite dĂ©vale en rugissant entre les arbres. Puis on Ă©merge de la forĂȘt, on voit les rochers au-dessus, une bĂ©nĂ©vole ou spectatrice postĂ©e au panneau nous annonce le refuge tout prĂšs. Je range mes bĂątons pour me libĂ©rer les mains en prĂ©vision et puis ça Ă©vitera d'Ă©borgner quelqu'un avec....PM Refuge des FĂ©rices - samedi 13h33, 247e - 2mn30 d'arrĂȘt32h30 de course, la premiĂšre femme est dĂ©jĂ  arrivĂ©e, douchĂ©e, reposĂ©e depuis 5hLe refuge se dĂ©voile au dernier moment. Il sert de ravito pour les DuÔ des Cimes qui arrivent d'au-dessus, et pour les 3 parcours qui suivent le mĂȘme chemin ici. Autant dire qu'il y a foule. Ce sont des ados qui nous servent Ă  boire, ils sont lĂ  depuis hier pour les DuÔ, c'est cool. Je descends plusieurs gobelets de Pulco - Saint Yorre, et finis par en mettre dans mon bidon pour avoir un peu de sucre facile Ă  avaler. Et je repars pour le gros morceau de cet aprĂšs-midi, mon trĂšs redoutĂ© col d' d'Arpingon, ma hantise 1h10 de montĂ©eOn est un peu Ă  la queue leu leu. Le soleil joue Ă  cache cache avec les nuages. Je suis toujours en T-shirt court, j'hĂ©site plusieurs fois Ă  enfiler ma veste, mais je suis toujours suivie de prĂšs, difficile de ralentir, et puis Ă  chaque fois le soleil revient et me rĂ©chauffe. Une sale bĂȘte un taon ? en profite pour me piquer 2 fois sur le bras, au moins pour un moment j'ai mal ailleurs qu'aux pieds !Le col d'Arpingon se mĂ©rite. C'est une montĂ©e en plusieurs fois, tu crois ĂȘtre arrivĂ© mais non, il te joue des tours. Du coup j'ai mis la navigation sur ma montre et je surveille le dĂ©nivelĂ© restant pour ne pas me faire avoir. Une premiĂšre belle bosse dans l'herbe, puis on redescend de l'autre cĂŽtĂ© et nos prĂ©dĂ©cesseurs nous dĂ©voilent ce qui nous attend, une autre Ă©paule Ă  passer. J'ai hĂąte que le parcours des crĂȘtes bifurque pour ĂȘtre un peu plus tranquille, au col ils doivent filer Ă  droite vers le Rognier pendant qu'on plongera sur Val Pelouse. Enfin voilĂ  les bĂ©nĂ©voles du col, qui nous pointent et nous annoncent "5km que de descente" beau mensonge... "Descente" sur Val Pelouse 1h20J'ai rangĂ© mes bĂątons dans mon dos, mais on ne tarde pas Ă  devoir grimper un premier mur, je suis presque Ă  4 pattes tellement c'est raide, je l'avais oubliĂ© celui-lĂ ... Un 2e tout pareil juste aprĂšs et voilĂ  le col de la FrĂȘche, c'est lĂ  que le parcours violet bifurque. Nous, on descend, pour de vrai cette fois. Un peu raide et technique au dĂ©but, et un peu vallonnĂ© aprĂšs, mais globalement ça descend. Florentin qui court le 85km me double, en grande forme, il finira 10e. Je croise aussi plusieurs fois Axel du TTT. Et puis je me retrouve un peu seule. Je remets de la bonne musique motivante et je commence Ă  cogiter Ă  l'arrivĂ©e qui se rapproche, ça motive, j'en ai des frissons. Cette fois on a vraiment passĂ© toutes les grosses difficultĂ©s. Quelques vaches au bord du chemin nous observent. L'ambiance commence Ă  se rafraĂźchir, la station semble perdue dans les nuages qui s'accrochent aux pentes herbeuses. J'attends le ravito pour m'habiller Val Pelouse, samedi 16h06 - 232eBonne surprise, j'arrive sous les encouragements de Philippe des 24h de Tullins il attend son fils Hugo qui court le 85km, ça fait plaisir de le voir. Moins bonne surprise CĂ©dric n'est pas lĂ . Cela dit, j'ai tout prĂ©vu pour ĂȘtre autonome, donc ça ira. Il faut dire que la route d'accĂšs s'est effondrĂ©e rĂ©cemment, rendant l'accĂšs compliquĂ© une bonne rando, et le ravito est donc trĂšs calme par rapport Ă  l'an dernier. Comme je n'ai pas de rĂ©seau avec Free, ceux qui veulent se dĂ©connecter ont tout compris... j'emprunte un tĂ©lĂ©phone aux 2 bĂ©nĂ©voles du pointage qui m'ont d'abord proposĂ© de m'arranger avec un gars qui lui ne trouvait pas sa femme, pour refaire des paires autrement ^^' - elles mettent aussi comme condition que je dois bien l'engueuler. Bref, je rĂ©ussis Ă  le joindre, il est quelque part entre le Gargoton et le col de la PerriĂšre, en train de grimper. Je le croiserai en partant. Il a dĂ» se taper une belle rando Ă  rebrousse parcours depuis Teppe Verte, c'est du sport aussi de faire l'assistance !Du coup je passe au ravito me faire un bol de soupe aux pois cassĂ©s, trop dĂ©licieuse une soupe de lĂ©gumes n'est jamais aussi bonne qu'en montagne quand tu as eu froid et faim toute la journĂ©e. Je complimente les 2 dames qui nous la servent, et elles sont ravies de mon sourire, Ă©change gagnant-gagnant. C'est vrai que beaucoup sous la tente tirent un peu la gueule. Je ne traĂźne au col de la PerriĂšre 41mnOn repart droit dans la pente herbeuse au-dessus du ravito, dans les nuages, ça monte dru. J'ai enfilĂ© ma veste. Je me fais doubler par plusieurs coureurs du 85km, dont Hugo, ça fait plaisir ! Il a l'air en forme, il grimpe bien et je suis vite semĂ©e. Il y a aussi Jonathan de Grenoble Trail. Je retrouve CĂ©dric posĂ© tout en haut, face aux Grands Moulins camouflĂ©s par la brume, je ne peux qu'imaginer les DuO sur la crĂȘte. CĂ©dric a tout installĂ© au bord du chemin, pour charger un peu ma montre et me changer. Je passe un t-shirt long au lieu du court. J'ai tellement mal aux pieds que je prends le temps de les noker un peu et de changer de chaussettes. Comme il repart dans la mĂȘme direction, il devait me pacer jusqu'au col de la Perche, mais finalement il me dit qu'il n'arrivera pas Ă  me suivre avec le sac de ravito, et je repars donc solo, en lui abandonnant mes bĂątons... et ma montre... Demi-tour 200m plus loin quand je m'en aperçois, et je repars pour de vrai. Je n'aurai plus vraiment besoin des bĂątons, de toute façon j'ai mal aux bras, et puis ça m'allĂšgera dans les 2 fois 10km de descente qui arrivent. On se donne rdv Ă  l'arrivĂ©e et je au Gargoton 33mn et remontĂ©e au col de la Perche 34mnJe trottine bien dans la descente, en embarquant quelques gars derriĂšre moi. En bas on traverse les sources du Gargoton, je confonds des spectateurs avec des bĂ©nĂ©voles et leur montre mon dossard, ça les fait rigoler. Puis on s'engage dans la montĂ©e. Je regrette un peu les bĂątons, mais en fait je tiens un bon rythme. Un Anthony me rattrape, entend mon prĂ©nom, et me dit qu'il connaĂźt ThĂ©odore et sa cousine Marine, qui l'avait chargĂ© de me trouver sur la course voilĂ  chose faite ! Heureux hasard. Du coup on discute toute la montĂ©e, ça fait longtemps que je n'avais pas eu un peu de compagnie. On double une pauvre randonneuse qui grimpe et nous demande combien il en reste derriĂšre nous, parce que ça lui casse son rythme de s'arrĂȘter Ă  chaque fois pour nous laisser passer, pas de chance pour elle. La montĂ©e d'abord dans les arbres dĂ©bouche sur une zone plus ouverte sous le col, au pied du Rognier, perdu dans la brume, une constante ce lac des Grenouilles et le Grand Chat 40mn, descente au col 15mnOn redescend derriĂšre le col de la Perche, le parcours a lĂ©gĂšrement changĂ©, on passe un peu plus haut pour laisser le sentier du bas aux coureurs du 62km qui remontent du ravito de Fontaine Noire aprĂšs avoir fait le Rognier. Certains commencent Ă  accuser le coup. Mais on reconnaĂźt les 149km, on est plusieurs Ă  tousser, Ă  moitiĂ© malades de s'ĂȘtre pris un froid hivernal hier [je tousse toujours 3 jours plus tard]. On descend jusqu'Ă  longer le lac des Grenouilles, il a pris une belle couleur ce soir en reflĂ©tant les quelques rayons qui transpercent les vaches font sonner leurs cloches au bord du chemin. On est encore et toujours dans le brouillard. J'enfile la veste en prĂ©vision du vent qu'il fera sur la crĂȘte lĂ -haut. Il y a de nouveau du monde, beaucoup de coureurs et coureuses du parcours des crĂȘtes. Je laisse passer, je prends mon temps dans la montĂ©e en crĂȘte jusqu'au gros cairn, puis dans la descente technique au dĂ©but vers le col de Champet, je sais qu'il reste largement de quoi courir Col du Champet, samedi 19h10, 208e km 128Comme je l'espĂ©rais, il fait encore largement jour. On passe un poste de pointage avant d'entamer la loooongue descente sur le Pontet. J'accroche une coureuse du 62 km dans la descente, je peux la suivre pendant un temps, elle descend bien, si bien qu'Ă  un moment je me crois en train de descendre le final vers Aiguebelle. Puis je me rappelle qu'on en est encore "loin" tout est relatif bien sĂ»r, mais quand mĂȘme une vingtaine de km, ce n'est pas rien. Je n'aurai pas assez de jus pour tenir comme ça jusqu'en bas, ça tape, ça fait mal, alors je l'encourage et la laisse filer. Un gars la rattrape en coupant 2 lacets et continue avec elle. Je suis de plus en plus persuadĂ©e que prĂ©servation de la montagne et compĂ©tition ne font pas bon mĂ©nage du moment qu'il y a un chrono Ă  la clĂ© ou un collĂšgue Ă  doubler, il y aura toujours quelqu'un pour couper un sentier ou jeter ses dĂ©chets par terre pour gagner 3 secondes. La suite est un long calvaire pour moi bon, 52mn de descente, c'est pas pire. Il faudrait courir, et d'ailleurs les innombrables coureurs des "petits" parcours qui me doublent me montrent bien que c'est possible, mais je n'arrive pas Ă  me motiver. Mon objectif d'arriver au Pontet avant la nuit est largement atteint, pas besoin de me presser plus que ça, je me dis qu'il faut me prĂ©server pour la descente finale. En plus le parcours a changĂ©, je ne m'y attendais pas. Le ravito n'est plus au Pontet mais au Bourget en Huile. Du coup on pique plus Ă  gauche et plus raide pour descendre au ravito, ce qui raccourcit cette descente mais rallongera d'autant l'Ă©tape suivante. R10 Le Bourget en Huile 20h02, 216e - environ 20 mn de pauseUn ravito accueillant, des grandes tables de picnic, pas mal de familles posĂ©es lĂ , bonne ambiance. Je commence par chercher une soupe de pois cassĂ©s, la mĂȘme qu'Ă  Val Pelouse, puis je vais voir le podologue. Pas de gros bobos, une mini ampoule grĂące Ă  une bonne prĂ©pa des pieds en amont, mais surtout des pieds bien gonflĂ©s par les chocs, j'espĂšre que 10mn de perdues pour les rafraĂźchir avec un peu de Nok me permettra d'en gagner au moins autant en profitant mieux de la descente finale. La pause est longue effectivement, mais ça ne fait pas de mal. Je m'assure juste de repartir avant la nuit. Retourner au Pontet, 40mnJe repars toute seule sur une piste forestiĂšre, il faut remonter un peu d'oĂč on vient pour reprendre le GR et le suivre le long de la route jusqu'au Pontet, la seule portion de ce parcours que je ne connais pas je n'avais pas compris que le ravito avait bougĂ©. Je profite des derniĂšres lueurs du jour et du premier accĂšs au rĂ©seau 4G depuis un moment pour lire un peu mes messages, regarder sur le live si Mike a fini oui juste avant 18h, pile dans son plan \o/ . Je suis toute seule, les "petits" parcours qui ont dĂ©valĂ© la descente tout Ă  l'heure doivent dĂ©jĂ  ĂȘtre bien engagĂ©s vers l'arrivĂ©e maintenant. Je discute un moment avec un marseillais et une parisienne avant de les perdre eux aussi tous les 2, lui parti devant et elle ralentie par un genou fatiguĂ©. On rejoint bientĂŽt la route en traversant un champ, un peu avant les yourtes qui abritaient l'ancien ravito. De l'autre cĂŽtĂ© de la route on retrouve la montĂ©e vers Montgilbert, la derniĂšre. Il ne reste plus qu'une bosse et la descente finale Ă  savourer, si j'y arrive. Livetrail m'annonce pour une arrivĂ©e aprĂšs minuit, mais je me dis que c'est parce qu'il ne connaĂźt pas ma descente lĂ©gendaire ! Fort de Montglibert - 1h de montĂ©ePour l'instant c'est dur de relancer. Le dĂ©but de la montĂ©e me sauve, il n'est plus question de courir, mais de mettre un pied devant l'autre. Plus de bĂątons, je gĂšre, ça commence par monter facile, mais au bout d'un moment c'est une espĂšce de tranchĂ©e super raide qui n'en finit plus, je regarde le dĂ©nivelĂ© restant diminuer petit Ă  petit sur ma montre, encore 100m, encore 70m, encore 50, allez, 30, 20, 10, voilĂ  enfin le replat, le dernier coup de cul, la barriĂšre de la piste, la pente s'adoucit enfin. En vrai je n'ai toujours pas vu ce fichu fort, au moins 3 fois que je me tape cette montĂ©e, et toujours pour rien ! 😅22h, enfin sur la piste, mais impossible de relancer, trop mal aux jambes. Je devrais courir sur ce faux plat, m'activer un peu, rien. Plus d'Ă©nergie, plus d'envie, je m'Ă©nerve toute seule sur cette piste qui n'en finit pas de monter en faux plat. L'an dernier j'avais fait cette section en 2h30, alors pourquoi lĂ  j'y arrive pas? peut-ĂȘtre que j'oublie dĂ©jĂ  de compter les 2 km de dĂ©tour depuis le Bourget en Huile... mais va raisonner une coureuse qui a 130 bornes dans les jambes et 40h d'Ă©veil dans le cerveau.... Je commence Ă  dormir debout, je titube. Une coureuse me passe en me demandant si je m'endors "oui", elle continue comme si de rien. J'en ai marre, je rĂąle toute seule. La nuit ne porte pas conseil quand on ne dort pas, au contraire, elle porte fatigue, doutes, pensĂ©es nĂ©gatives... 22h15, quelque part Ă  Montgilbert - sommet de la derniĂšre bosseMe voilĂ  en haut de la piste, le sentier commence Ă  descendre. Je me mets un coup de pied au cul et je commence Ă  trottiner dans la descente derriĂšre quelques coureurs. J'ai mal partout, c'est horrible, tous mes muscles vibrent Ă  chaque choc. En plus je sais qu'il reste 2 espĂšces de murs Ă  passer au dĂ©but de la descente avant de pouvoir vraiment dĂ©rouler. Le premier est sĂ©vĂšre, il cueille tout le monde Ă  froid, j'avais prĂ©vu le coup, j'encaisse. Le 2e est plus court, mais on me double encore. Pour ne rien arranger Ă  mon humeur, ma montre m'annonce 11km restants et une arrivĂ©e vers 00h15. Sauf que je veux arriver avant minuit, et que je commence Ă  en avoir marre de me faire doubler par tout le monde, lĂ , ça suffit maintenant. Je suis en haut, yapluka descendre, alors les jambes et les pieds, vos gueules, vous dormirez plus tard. J'accĂ©lĂšre. Je fais glissade sur glissade sur des racines mouillĂ©es, manque me gameller 2 fois de suite, insulte les racines, me reconcentre, et c'est parti. Je double un coureur, une coureuse, ça va mieux, je reprends de l'Ă©nergie. Je commence Ă  tenir un bon rythme, Ă  oublier les douleurs. Je cherche les meilleures chansons de mon iPod pour accompagner mon regain d'Ă©nergie. Je double Ă  gogo maintenant, et en 45mn je touche... la route bitumĂ©e ! Eh oui mĂȘme une adepte des cailloux peut ĂȘtre ravie de trouver un beau bitume bien ça me met un sĂ©rieux coup de boost. Mon iPod est Ă  fond, ma frontale pareil, et moi aussi. Garmin me pointe un moment Ă  plus de 17km/h, je dĂ©pose tout le monde sur place. Je me fais un plaisir de redoubler tous les coureurs du 85 km qui m'avaient dĂ©passĂ©e sans un mot tout Ă  l'heure, en leur lançant un "courage" ou "allez les gars" au passage. Je rattrape Daniel et son binĂŽme de DuO, les copains de Super Collet "Carole ! mais moi aussi je peux courir ! - allez viens !" mais non il ne me suivra pas. Du bitume, des lampadaires, des maisons, on approche, mais pour l'instant je crois que je pourrais descendre comme ça pour toujours. Je cours, je vole, je chante, je double, je survole la route. Manque de bol ils nous font couper quelques beaux lacets de bitume par un sentier d'herbe dĂ©trempĂ©e gadouilleuse tout pourri, ça glisse, mais bon, t'as signĂ© pour un trail 😝Retour au bitume, et soudain le panneau d'entrĂ©e dans Aiguebelle. Je le salue d'un poing rageur. Je ne sais pas comment je fais Ă  chaque fois pour passer d'un Ă©tat de fatigue infinie Ă  un Ă©tat de survoltage extrĂȘme, le tout en 5mn, mais je l'ai encore fait. Je repense Ă  Freydane, le vent, la pluie, la grĂȘle, le froid, tous ces entraĂźnements dans la canicule, tous ces cailloux depuis hier, tous ces cols, tous ces bĂ©nĂ©voles au taquet pour nous. Je revois les moments de doute, la fatigue, les pensĂ©es nĂ©gatives, envolĂ©s. Je suis arrivĂ©e Ă  Aiguebelle. J'accĂ©lĂšre. La descente est terminĂ©e, c'est plat maintenant, il faut s'accrocher pour tenir le rythme. La route prend un virage, passe un pont sur l'autoroute. Pas de dĂ©tour derriĂšre le camping cette fois, on longe la route jusqu'au gymnase, on la traverse, merci les signaleurs, le couloir de rubalise du terrain de basket, Vivaldi Ă  fond dans les oreilles, je ne vois plus personne, je n'entends plus rien, si, CĂ©dric m'encourage Ă  l'entrĂ©e du parc, il me suit dans le couloir de barriĂšres dans l'herbe, je crois que j'accĂ©lĂšre encore, je vois l'arche, et derriĂšre... la Ă  Aiguebelle, 23h18, 203ePutain c'est fini. ça fait bizarre. Je reprends ma respiration. CĂ©dric arrive derriĂšre moi pour un cĂąlin d'arrivĂ©e, et puis il me montre la cloche. C'est vrai que c'est pas tout ça, mais ça fait un certain temps que j'attends ce moment. Alors je la fais rĂ©sonner, qui sait pour la combientiĂšme fois aujourd'hui, et peut-ĂȘtre 15 ou 20h aprĂšs les premiers arrivĂ©s, mais je la fais sonner pour toutes les heures dans les cailloux, pour les litres d'eau qu'on s'est pris dans la figure, pour les centaines de milliers de pas depuis hier, et encore sonner, pour les 3 spectateurs dans le parc, pour CĂ©dric qui me suit depuis hier et n'a toujours pas dormi, pour les centaines de bĂ©nĂ©voles qui ont veillĂ© sur nous pour rendre cette aventure possible, pour tous ceux qui sont encore lĂ -haut dans la montagne, pour le PC course qui a gĂ©rĂ© d'une main de maĂźtre des dĂ©cisions pas faciles et qui va veiller encore quelques heures. Ah quel doux bruit que cette cloche, qui sonnera et sonnera, encore et encore toute la c'est flou, je me dĂ©barrasse de mes 5 kgs de barda, j'ai trĂšs chaud maintenant, je viens quand mĂȘme de claquer les 10 ou 11km de descente finale en 1h. Il est 23h15, arrivĂ©e avant minuit check, j'ai mis 1h aux prĂ©visions sur la derniĂšre section. Temps de course officiel 42h17, dont presque 4h d'arrĂȘts divers ravitos, dodos. Je re-sonne la cloche pour faire bonne mesure, je fĂ©licite les suivants qui arrivent. Pendant un long moment vont arriver tous ceux que j'ai doublĂ©s dans cette derniĂšre aprĂšs ça...Avantage d'arriver le soir, j'ai le temps d'aller prendre une bonne douche et de dormir toute la nuit, avant de revenir encourager les derniers, qui arriveront au compte-goutte toute la matinĂ©e. On a ratĂ© Frank arrivĂ© juste avant 8h, bravo ! Un peu aprĂšs midi, les 3 derniers, un couple sur le 85 km et un gars sur le 149km, auront droit Ă  une arrivĂ©e mĂ©morable. Le speaker interrompt les podiums pour nous envoyer tous nous amasser autour des barriĂšres, on est des dizaines, des centaines?, Ă  taper comme des abrutis sur les plaques publicitaires, au point que certaines vont se dĂ©crocher, on fait un boucan d'enfer, ça y est je chiale d'Ă©motion. Le dernier de l'IntĂ©grale nous gratifie d'un tour d'honneur pour taper dans toutes les mains des 2 cĂŽtĂ©s du couloir d'arrivĂ©e, avant d'aller sonner la cloche. Et retour sur le podium, oĂč ils sont accueillis tous les 3 avant de reprendre les rĂ©compenses de toutes les courses. Tous les DuÔ montent aussi sur le podium, ça me permet de retrouver Daniel, puis David, qui ont tous les 2 fini cette aventure avec leur binĂŽme et me donnent bien envie d'y aller sur le gĂąteau pour moi je fais le podium V1F la vraie premiĂšre V1 Ă©tant sur le podium scratch femmes. Visiblement j'en ai grattĂ© plusieurs dans la descente finale 😇 Pasde petit-dĂ©jeuner (grasse mat’ oblige) et vers 12h30, j’allais chez East Mamma, oĂč je commandais une pizza au salami piquant. Ça pique beaucoup, j’ai les yeux qui pleurent et les
Mes oignons, Ă©chalotes, ails et poireaux sont attaquĂ©s par des vers. MalgrĂ© les traitements conseillĂ©s par les jardineries, je n’arrive pas Ă  m’en dĂ©barrasser. Que faire ? Stoppez les traitements qui ne servent Ă  rien ! Vos oignons, Ă©chalotes, ails et poireaux sont parasitĂ©s par la mouche mineuse Phytomyza gymnostoma, des petits asticots pupes qui, depuis les annĂ©es 2000, envahissent tout le territoire. À force d’ĂȘtre piquĂ©s, les tiges et les bulbes deviennent mous et sensibles aux infections fongiques ou bactĂ©riennes. Le meilleur remĂšde est prĂ©ventif en recouvrant vos cultures avec un voile anti-insectes Ă  mailles infĂ©rieures de 0,8 mm qui ne doit pas reposer sur les feuilles pour que la mouche reste Ă  l’écart. En prĂ©vention, Ă©liminez tous les rĂ©sidus sur le sol feuilles, bulbes, racines. Sachez qu’au bout de 3 Ă  4 ans d’invasion dans le mĂȘme secteur, les mineuses sont parasitĂ©es par une minuscule guĂȘpe Halticoptera circulus sans le moindre produit, la population de ce parasite finit donc par diminuer.
Rennes: une fillette avale des bouts de verre en mangeant de la sauce tomate « Ma fille a failli s’étouffer », raconte cette mĂšre de famille Ă  Ouest-France. Vendredi 21 juin, au moment du dĂ©jeuner, une famille vivant Ă  ChĂąteaugiron, prĂšs de Rennes (Ille-et-Vilaine) a eu la mauvaise surprise de dĂ©couvrir du verre provenant d’un pot de sauce tomate. « J’ai servi ma fille
La combinaison de pommes et de sucre Ă  la crĂšme est Ă  tomber. J’en mange souvent autant. RĂšgle logique, Le 02 avril 2020 Ă  155503 Nicodu89 a Ă©crit FIFA 22 DĂ©couvrez toutes les nouveautĂ©s de la simulation de rĂ©fĂ©rence avec LeStream ! En tant que personne qui cherche toujours dans la nutrition la rĂ©ponse pour se sentir bien et espĂ©rons-le aussi arborer un pack de six, un rĂ©gime » n’est pas ce que je suggĂ©rerais. Mais aussi et surtout parce que derriĂšre l’orthographe affleure l’autre sujet de la lutte contre l’illettrisme. 2. Elles sont mangĂ©es de l’extĂ©rieur vers l’intĂ©rieur. Recommencer Ă  manger aprĂšs une gastro. Le français langue pauvre avec une grammaire extrĂšmement complexe et chiante Pourquoi pas ce sont les pommes que j’ai mangĂ©es, Au pluriel la fĂȘte est plus drĂŽle. RĂ©pondre 1 Français 1 Dans l'expression Les pommes que j'ai manger », le participe passĂ© demanger s'Ă©crita. mangĂ©b. 2 oeufs. d. mangĂ©es COD pommes que placĂ© avant le verbe, fĂ©minin, pluriel. Je suis la preuve vivante parce que j’ai mangĂ© des patates tous les jours pendant trois mois et j’ai pu perdre 10 livres, et je l’ai maintenu. TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 111Voici quelques phrases simples qu'il ne tient qu'Ă  vous d'accorder . entourez la bonne rĂ©ponse 1- Les trois pommes que j'ai a mangĂ© b mangĂ©es 6- Les ... Questions d’orthographe Ă©crit-on “Elles se sont succĂ©dĂ©es” ou “elles se sont succĂ©dĂ©â€? Quand le COD est placĂ© avant, on le connaĂźt donc on peut accorder. ! Le 02 avril 2020 Ă  142631 Nopopcorn a Ă©crit Et voici la recette que j’ai retenu. La meilleure que j'ai mangĂ©. J'ai vu cette idĂ©e sur Hellocoton mais je ne me rappelle plus de qui cela vient ,d'ailleurs si Il ou Elle reconnait sa recette, faites le moi savoir je rajouterai l'information. Verbe manger - La conjugaison Ă  tous les temps du verbe manger au masculin Ă  la voix active avec l'auxiliaire avoir. “moins de deux heures suffira” ou “moins de deux heures suffiront” ? mangĂ©sd. - Quels indices vous montre le c Comme il renvoie aux pommes fĂ©minin pluriel le participe passĂ© s’accorde au fĂ©minin pluriel. Y'a que dans les pommes d'amour que je croque . En rĂ©sumĂ©, les deux cas pour qu'il s'accorde - Introduit par l'auxiliaire avoir + COD placĂ© avant le verbe. TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 194Beispiele J' ai mangĂ© une pomme sucrĂ©e. Ich habe gegessen einen sĂŒĂŸen Apfel. La pomme que j' ai mangĂ©e, Ă©tait sucrĂ©e. Der Apfel, den ich gegessen habe, ... IngrĂ©dients. Partager ; Commentaires 0 0; Merci beaucoup. Elle a frappĂ© la balle. Le topic annuel de Snak Elles se sont succĂ©dÉ Pourquoi svp ? Je pense que c’est la premiĂšre car avant le participe passĂ© on sait juste que sait du pluriel mais pas du pluriel fĂ©minin. EXCELLENT, malgrĂ© les modifications apportĂ©es. Expliquez votre rĂ©ponse. Erreur d’accord du participe passĂ©. Par exemple, "les pommes qu 'il a mangĂ©es" le COD "que" est placĂ© avant le verbe. Comme il renvoie aux pommes fĂ©minin pluriel le participe passĂ© s'accorde au fĂ©minin pluriel. Si le COD est placĂ© aprĂšs le verbe, le participe passĂ© reste toujours invariable. Par exemple, "il a mangĂ© des pommes". Tous les lĂ©gumes peuvent-ils ĂȘtre mangĂ©s crus?Quels sont les hacks alimentaires simples qui vont aider / stimuler notre santĂ©?Est-ce bon de boire de l'eau tout en mangeant?Est-il sain d'acheter de la nourriture [
] Attention aux formules de politesse. RĂ©pondre 3 Bonsoir, on Ă©crit Je les ai mangĂ©s tes pommes. Merci. Par exemple, dans “j’ai mangĂ©â€ “j” est le sujet, “ai” est l’auxiliaire avoir et “mangĂ©â€ est le participe passĂ© du verbe manger. Comment faire pour savoir s’il faut accorder ou non le participe passĂ© ? Pour savoir si le participe passĂ© s’accorde ou non, on regarde tout simplement l’auxiliaire qui l’accompagne. Pourtant, parfois le spasme revenait. TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 95Pour comprendre cette deuxiĂšme condition , il suffit de comparer " j'ai mangĂ© les pommes " et un " les pommes que j'ai mangĂ©es " dans 95 - LĂ©gumes Ă  feuilles vertes. Consultez les menus et les photos, lisez les avis des clients et choisissez un restaurant proche de vous. Trouvez les meilleurs endroits pour manger et boire Ă  Rouen et alentours. Par exemple, “il a mangĂ© des pommes”. Merci Ă  mon blog favori, Dans la cuisine de blanc manger de me faire dĂ©couvrir des recettes aussi gourmandes que celle-ci! Pendant le gouter, 38 parts ont Ă©tĂ© mangĂ©es. Ce sont des gaufres feuilletĂ©es au chocolat, c'est une recette trĂšs simple et rapide Ă  utiliser et surtout trĂšs gourmande! Manger sainement, c'est aussi une maniĂšre de maintenir son poids de forme, c'est-Ă -dire le poids avec lequel on se sent bien physiquement et psychologiquement. La rĂšgle Ă©tant qu’un participe passĂ© employĂ© avec avoir » ne s’accorde jamais avec son sujet elle a mangĂ© », on oublie qu’il peut s’accorder avec autre chose
 et on Ă©crit les verbes que j’ai conjuguĂ©, j’ai oubliĂ© de les accorder » au lieu de les verbes que j’ai conjuguĂ©s, j’ai oubliĂ© de les accorder ». Maintenant que vous savez quels aliments manger si vous avez un ulcĂšre d’estomac, vous n’aurez plus qu’à vous inquiĂ©ter de vous rĂ©tablir rapidement. 141 Comments Shares. La traduction du verbe manger en contexte aractĂšre totalement imaginaire de ce lieu ? Pouvez vous m’aider Ă  rĂ©pondre Ă  ces questions, s’il vous plaĂźt ? AprĂšs ĂȘtre allĂ©e faire un tour, j'ai Ă©tĂ© inspirĂ©e par le sujet et c'est pourquoi je te prĂ©sente ici 12 spots oĂč trouver les meilleures cĂŽtes levĂ©es en ville ! Bah dans ton cas on accorde tjr pas avec le sujet ? "Que" est un pronom relatif qui exprime un COD. Au menu de cette vidĂ©o, l'hypermotion et ses mouvements d'un rĂ©alisme inĂ©galĂ©, les nouveautĂ©s du trĂšs populaire mode Fut et enfin, les changements du mode Club Pro. Ils ont trouvĂ© que deux endroits oĂč sont les choux, il y en a 4 qui sont Ă  part et intact Je vais filer au magasin chercher des filets !! Je termine une monodiĂšte de pommes que j'ai faite pendant 12 jours maintenant et je ne sais pas comment faire pour bien reprendre mon alimentation. mamyzapfun mamyzapfun Bonjour, Le participe passĂ© s'accorde en genre et en nombre s'il est introduit par l'auxiliaire ĂȘtre. mangĂ© / des pommes. "ak_js" .setAttribute "value", new Date .getTime ; Entrez votre adresse email ci-dessous pour vous abonner Ă  la newsletter. Que manger aprĂšs une gastro quand les symptĂŽmes se calment?Commencez par des produits doux pour l’intestin des fĂ©culents riz, pĂątes, pommes de terre et du poisson ou de la viande blanche grillĂ©s ou cuits sans matiĂšre revanche, Ă©vitez les Ɠufs, les plats Ă©picĂ©s ou cuits en sauce, l’alcool, le cafĂ©. Bien battre la pate au robot kitchenaid pour moi Recette adoptĂ©e. - Quel lien peut-on Ă©tablir avec la situation de la France au XVIIIe siĂšcle ? Par exemple, “les pommes qu il a mangĂ©es” le COD “que” est placĂ© avant le verbe. LA MEILLEURE TARTE AUX POMMES ET SUCRE À LA CRÈME QUE J’AI MANGÉ DANS MA VIE! 1. Les fraises que j’ai mangĂ©es ce matin. J'ai lu plusieurs fois que les pommes permettent de rĂ©guler le transit, c'est pour ça que j'ai eu envie d'essayer. PROBLÈMES CE1 1 22 La maitresse a dĂ©coupĂ© Ă  la rĂ©crĂ©ation des parts de gĂąteau. Elle aura alors un effet radical. Elle va en cueillir 7 de plus dans le verger. Feb 19, 2018 - L'avant-dernier ingrĂ©dient peut vous sembler bizarre, mais le rĂ©sultat est fantastique! Mais je ne suis pas sĂ»r. Type above and press Enter to search. Avec ce nouvel Ă©pisode, FIFA se rapproche un peu plus de la rĂ©alitĂ© grĂące Ă  une foule de technologies et d'ajouts ! – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. Message privĂ©. Pas seulement parce que l’écrit s’impose dans notre sociĂ©tĂ©. J'ai beaucoup cherchĂ© sur internet ce qui mangeait mes plants de choux
 Limaces, piĂ©rides, cĂ©cidomie ? . en argumentant et en citant des passages TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 33quelques au pluriel j'ai mangĂ© quelques pommes aujourd'hui . ... les quelques pommes que j'ai mangĂ©es Ă©taient bonnes / * les quelques pommes Ă©taient ... depuis que je mets de l'acide salicylique je 
 Les lĂ©gumineuses. Erreur d’accord du participe passĂ©. Pourquoi ? Comme il renvoie aux pommes fĂ©minin pluriel le participe passĂ© s’accorde au fĂ©minin pluriel. - Des punitions, son professeur lui en a donnĂ© ce matin. Par exemple “Claudine est sortie” Claudine est un sujet fĂ©minin, donc accord du participe passĂ© au fĂ©minin. Je croyais que c'Ă©tait pour la manger crue. mangĂ©es - TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 124Active Passive I have eaten all the apples. All the apples have been eaten. J'ai mangĂ© toutes les pommes. Toutes les pommes ont Ă©tĂ© mangĂ©es. 62 Notes. SynthĂšse. Cette recette est vraiment idĂ©ale pour toutes les occasions! Kate Coufal, MS, RDN, LDN, qui a expliquĂ© que les pommes de terre peuvent en fait promouvoir perte de poids. On note plutĂŽt "les heures que j'ai passĂ©" et on rĂ©dige aussi "le chat qui a mangĂ© la souris". La meilleure tarte aux pommes et sucre Ă  la crĂšme que j’ai mangĂ© dans ma vie! TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieurJe mange une pomme. ... Ă© apresentado nos seguintes exemplos Le steak que j'ai mangĂ© Ă©tait bon. ... Les steaks que j'ai mangĂ©s Ă©taient bons. Y'en a. Je est admis ? MangĂ©e. TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 201Notre observateur termine par les notes suivantes J'ai mangĂ© des pommes de Saint - Louis au mois d'aoĂ»t , qui pouavaient encore ĂȘtre mangĂ©es un mois ... TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 136... before the past participle J'ai mangĂ© deux pommes , I have eaten two apples invariable , because the object pommes comes after . Je les ai mangĂ©es ... TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 10Les pommes que j'ai mangĂ©es . La bouche ouverte . ... Celui qui mange mon corps et boit mon sang aura la vie en lui . J'avais froid dans le dos . 18 avr. Nous semblons fĂąchĂ© mais ce n'est qu'une apparence. Aujourd’hui, dans Questions d’orthographe, nous allons nous intĂ©resser Ă  l’accord du participe passĂ©. Pommes placĂ©es derriĂšre le verbe ? Le cours de conjugaison a Ă©tĂ© rabĂąchĂ© ! La conjugaison du verbe manger nella forma passiva sa dĂ©finition et ses synonymes. En fait, la couleur verte et le goĂ»t amer que dĂ©veloppent occasionnellement les pommes de terre peuvent indiquer la prĂ©sence d’une toxine. Conjuguer le verbe manger Ă  la voix passive Ă  indicatif, subjonctif, impĂ©ratif, infinitif, conditionnel, participe, gĂ©rondif. J'ai des buttes de permaculture en bac, les campagnols ont Ă©lu domicile dedans. Bonjour a tous qui a lu le cri de la mouette d emmanuelle laborit et me dire qui sont les personnages principaux avec leurs traits et personnalitĂ© car Les noix cassĂ©es sans traces de grignotage proviennent d’écureuils ou d’oiseaux. 
. Mais je ne suis pas sĂ»r. J'ai donc continuĂ© Ă  manger une pomme par jour pendant quelques jours, juste pour voir si c'Ă©tait une coĂŻncidence. Et suspense suspense ! ça n'en Ă©tait pas une chaque jour oĂč j'ai mangĂ© une pomme, j'avais un transit et une digestion au top. Aucun fruit n'est rĂ©ellement revanche, Il faut absolument proscrire les fruits avec des ajouts, car on est incapable de contrĂŽler leurs taux de sucre ", explique Jean-Michel Cohen. Merci d’avance! 250 g farine. Le verbe parler est transitif indirect. - Des punitions, son professeur lui en a donnĂ© ce matin. Chaque bouchĂ©e doit ĂȘtre mastiquĂ©e et 
 De trĂšs nombreux exemples de phrases traduites contenant "j'ai mangĂ© des pommes." Chacun vit sa vie comme il veut et il est exact que les "TĂȘtesĂ Claques" ne plaisent pas Ă  tout le monde ! - Les pommes que j'ai fait cuire - La musique que j'ai entendu jouer. ​, bonjour j ai vraiment besoin d aide svp c est urgeeent merci d avance ​, Bonjour, TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 114... or if there is not any Les pommes que j'ai mangĂ©es Ă©taient dĂ©licieuses . The apples that I have eaten were very good . Nous avons mangĂ© des pommes . Bonsoir Ă  toutes et Ă  tous s'il y en a^^! Ceux-lĂ , par contre, les cont coupĂ©. Il est primordial que vous preniez le temps de manger ! MARREC dit. TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 78TantĂŽt Ă  voix haute , tantĂŽt Ă  voix basse , et tantĂŽt aussi lĂšvres closes , nous formulons les questions Les pommes que j'ai mangĂ©es .... 1 ° J'ai mangĂ© ... La pomme que j'ai mangĂ©. Bonsoir, mais je le mĂȘme pb dans mon petit potager mais cela concerne mes plants de topinambours que j'ai laissĂ©s volontairement en terre et qui sont repartis. Modifier. J'ai trouvĂ© l'attention adorable mais j'ai dĂ©clinĂ© sa proposition. - Le participe passĂ© reste invariable. J’ai beau regarder, je ne vois que les oiseaux
. La pomme que j'ai mangĂ© ou que j'ai mangĂ©e ? Quelques heures aprĂšs avoir mangĂ© une pomme , j'ai dĂ©norme gaz qui sont vraiment mais vraiment nosĂ©abondes trois fois une boule puante au moins.Ensuite arrivent des diarĂ©es , je me vide litĂ©ralement avec de fortes douleurs au ventre. Conjugaison du verbe manger en français auxiliaires, temps composĂ©s, temps simples, prĂ©sent, passĂ©, plus-que-parfait, futur, impĂ©ratif, participe passĂ©, subjonctif, conditionnel, les verbes irrĂ©guliers. Nan mais y'a pas des cas oĂč t'accordes avec le sujet ? TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 95J'ai mangĂ© avant - hier 3 pommes , 3 pommes hier , et 4 pommes aujourd'hui , combien de pommes ai - je mangĂ©es en trois jours ? TĂ©lĂ©maque, c'est moi amoureuse de littĂ©rature, passionnĂ©e d'antiquitĂ©, rĂȘveuse, voyageuse et curieuse, en quĂȘte perpĂ©tuelle de nouvelles expĂ©riences et de nouvelles connaissances. Ils peuvent aussi ĂȘtre dangereux. -> des pommes.. Si vous avez trouvĂ© une faute d’orthographe, veuillez nous en informer en sĂ©lectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + EntrĂ©e. TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 1659J'ai mangĂ© une cĂŽtelette et j'ai fait frire des pommes de terre dans la graisse de ce porc , que j'ai Ă©galement mangĂ©es . Viande acceptĂ©e . Mais ayons quand mĂȘme une douce pensĂ©e pour nos enseignants qui viennent de commencer une
 Merci pour lĂ© rĂ©ponse ! bonjour pouvez vous m aider svp pour ecrire une lettre pour consoler son amie en utiliant "je" et "vous".merci ​, ceux qui ont lu le livre de frankenstein peuvent m'aider pour demain s'il vous plait​, Brainly pour les Écoles et les Enseignants. Dans la premiĂšre phrase , vous ne savez pas ce qui est mangĂ© puisque vous n’avez pas encore Ă©crit le mot pommes , donc vous Ă©crivez mangĂ© ». TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 29... j'ai commis un crime , j'ai mangĂ© les pommes bon , charmante duchesse pour ... Et ce miracle se fit les pommes que j'avais mangĂ©es thousiasme poĂ©tique ... TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 360Chependant je les ai mangĂ©es , chur pied . Cheulement , j'ai dĂ» faire des cha ... Vous avez mangĂ© les chin il m'a forchĂ© Ă  prendre des bains de CH . TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 807La pomme de terre au besoin m'en fournirait la double voisines des camps ... de la ressemblance dans leurs racines . toujours mangĂ©es les premiĂšres avec une ... Ça fait 3 fois que je replante ma douzaine de choux
 et un amis maraicher m'a ouvert les yeux
 Les pigeons ! TrouvĂ© Ă  l'intĂ©rieur – Page 37... accusative case when it stands before it J'ai mangĂ© des pommes I have eaten some apples Les pommes que j'ai mangĂ©es the apples which I have eaten Verbs ... Conjugaison Italien Imparfait, Medicabio RĂ©sultats Analyses, PiĂšces DĂ©tachĂ©es VĂ©lo Ă©lectrique, Beef Chuck - Traduction, Premier League 2020 2021 Calendrier, EntraĂźneur Libre Sur Le MarchĂ©, Anne-sophie Lapix Mariage, Carte Bancaire Couleur Signification,
Saladesmangées par un ver blanc. Par deux fois cette année j'ai planté des salades. Au bout de quelques jours, elles fanent les unes aprÚs les autres et quand je les arrache, dans chaque laitue, il y a un ver blanc d'environ 2 cm dans le
Les cinq enseignements que j’aurais aimĂ© recevoir de Charles Darwin pour favoriser les vers de terre dans mon jardin Que vient faire Charles Darwin dans un blog sur le jardinage ? En effet cet immense savant, sans doute un des plus grands de tous les temps, est surtout connu pour ses travaux sur l’évolution des espĂšces. Mais ce n’est pas lĂ  sa seule contribution Ă  l’avancĂ©e des connaissances Il est aussi le tout premier Ă  s’ĂȘtre intĂ©resser Ă  ces animaux Ă  priori insignifiant que sont les vers de terre ! Il s’y est mĂȘme intĂ©ressĂ© dĂšs les annĂ©es 1830, mĂȘme si son ouvrage sur le sujet ne paraĂźt qu’en 1881. Il est donc le tout premier Ă  avoir dĂ©crit ces animaux et surtout Ă  avoir compris l’impact exceptionnel qu’ils ont sur le sol et son fonctionnement. Avant d’entrer dans les enseignements que son travail apporte au jardin, je fais quelques petites prĂ©cisions sur ces petites bĂȘtes Il existe trois principaux de type de vers de terre dans nos jardins – Les vers de surface aussi appelĂ©s vers de compost car ils prolifĂšrent dans les composts ; – Les vers endogĂ©s qui vivent uniquement sous terre dans des galeries horizontales ; – Les vers anĂ©ciques qui vivent sous terre dans des galeries verticales et qui remontent en surface pour se nourrir. Ce que je vais expliquer dans cet article concerne surtout les anĂ©ciques et, dans une moindre mesure, les endogĂ©s qui sont les seuls vers Ă  creuser des galeries et Ă  ingĂ©rer la terre. Je ne veux bien sĂ»r pas dire lĂ  que les vers de surface sont sans intĂ©rĂȘt, au contraire ! Il faut simplement comprendre que leur rĂŽle est celui des recycleurs de la litiĂšre de surface, Ă  l’instar de la grande majoritĂ© des autres animaux du sol collemboles, acariens, mille pattes, cloportes, gastĂ©ropodes
 Les cinq enseignements que je vous partage ici concernant ces vers souterrains sont les suivants – Ne plus travailler le sol ; – Mettre Ă  profit leurs galeries pour remplacer le travail du sol, optimiser l’irrigation et favoriser la prospection des racines ; – Les nourrir en amenant de la cellulose ; – Ramener au sol les matiĂšres vertes produites au jardin ; – Mettre Ă  profit leurs dĂ©jections pour optimiser la fertilisation des cultures. Premier enseignement ne plus travailler le sol Les vers de terre vivent dans la terre, dans des galeries qu’ils ont eux-mĂȘmes creusĂ© en ingĂ©rant la terre situĂ©e devant et en la rejetant derriĂšre eux aprĂšs avoir prĂ©levĂ©e les nutriments qui les intĂ©ressent. Lorsqu’on bouleverse le sol, on vient dĂ©truire ces galeries et parfois mĂȘme les vers de terre eux mĂȘme. Les outils les plus destructeurs sont bien sĂ»r les outils Ă  socs, comme la charrue ou le motoculteur qui tuent les vers qui ont le malheur de se trouver sur leur passage et qui dĂ©truisent leur habitat et aussi le garde-manger de ceux d’entre qui remontent en surface pour se nourrir. Ne plus travailler le sol permet donc tout simplement d’épargner la vie et l’habitat de ces petites bĂȘtes. Le travail intensif du sol a complĂštement Ă©liminĂ© les vers de terre de ce sol et sa qualitĂ© s’en ressent au vu de cette surface minĂ©rale durcie et presque impermĂ©able Ă  l’eau. DeuxiĂšme enseignement mettre Ă  profit leurs galeries pour remplacer le travail du sol, optimiser l’irrigation et favoriser la prospection des racines Bien sĂ»r, remplacer le travail des outils bĂȘche, motoculteur, grelinette
 n’est pas toujours si simple. Je renvoi pour cela Ă  lecture d’article de mon blog qui traitent ce sujet plus spĂ©cifiquement, comme celui-ci ou celui-lĂ . J’insiste ici seulement sur le fait qu’en forant le sol de part en part de leurs galeries, les vers de terre endogĂ©s et anĂ©ciques l’aĂšrent bien mieux et beaucoup plus en douceur que n’importe quel outil. Ce travail du sol est ainsi rĂ©partit sur tout le profil du sol et consiste en des galeries de quelques millimĂštres de diamĂštre dans lesquels l’eau, l’air et les organismes du sol circulent aisĂ©ment. En cas de pluie, mĂȘme trĂšs violente, l’eau s’infiltre trĂšs rapidement Ă  travers ce rĂ©seau de drainage naturel, Ă©vitant ainsi le ruissellement et l’érosion en surface. Une fois que les galeries sont remplies d’eau, celle-ci se diffuse par capillaritĂ© Ă  l’ensemble du sol. Les vers de terres nous aident donc Ă  valoriser au mieux l’eau qui tombe du ciel, aussi bien que celle qui tombe de nos arrosoirs. Ils sont une aide prĂ©cieuse pour optimiser l’irrigation. En plus le sol criblĂ© de galeries s’humectant par le bas au fur et Ă  mesure que les galeries se remplissent, cela incite les racines Ă  explorer le sol en profondeur. Ce profil de sol montre l’importance des galeries de vers de terre dans l’aĂ©ration du sol ! Ces galeries sont Ă©galement de voies privilĂ©giĂ©es pour le dĂ©veloppement des racines des plantes qui se frayent ainsi un passage trĂšs facilitĂ© vers les couches de sol profond et plus humide que la surface. Racine dans une galerie de ver de terre. TroisiĂšme enseignement nourrir les vers de terre en amenant de la cellulose foin, feuilles
 La nourriture prĂ©fĂ©rĂ©e des vers de terre se compose de matĂ©riaux riches en cellulose, comme de herbes ou des feuilles. Afin de les nourrir efficacement, il faut leur apporter cette nourriture en abondance, cela peut ĂȘtre facilement rĂ©alisĂ© avec un apport de foin ou de feuilles mortes. En revanche, de la paille ou du BRF sont beaucoup plus ligneux et donc moins intĂ©ressant pour nourrir les vers de terre. Il se peut toutefois que vous observiez plus de vers de terre sur un sol paillĂ© avec ces matĂ©riaux que sur un sol nu avoisinant, mais c’est plus dĂ» Ă  un meilleur maintien de l’humiditĂ© par ces matĂ©riaux qu’à leur capacitĂ© Ă  ĂȘtre consommĂ©s par les vers. Un mulch de foin rien de tel pour nourrir notre Ă©levage souterrain de vers de terre ! Si ces matĂ©riaux naturels venaient Ă  faire dĂ©faut chez vous, vous avez Ă©galement la possibilitĂ© d’utiliser des papiers et des cartons les choisir marron et sans inscription et en retirer les scotchs Ă©ventuels. Ces matĂ©riaux sont de la cellulose quasiment pure et peuvent donc nous aider Ă  nourrir les vers de terre en plus de nous aider Ă  limiter l’enherbement sans aucun travail du sol. QuatriĂšme enseignement ramener au sol les matiĂšres vertes produites par le jardin Bien sĂ»r de telles matiĂšres riches en cellulose poussent directement dans le jardin, c’est ainsi que la plupart des rĂ©sidus de culture, que ce soit au potager ou au jardin sont une nourriture de choix pour nos hĂŽtes prĂ©fĂ©rĂ©s ! Ramenez donc au sol toutes les matiĂšres vĂ©gĂ©tales que vous ne rĂ©coltez pas ! En plus, vous pouvez aussi faire des cultures exprĂšs pour les nourrir ce sont les couverts vĂ©gĂ©taux qui, aprĂšs destruction, ramĂšnent une grande quantitĂ© de matiĂšres vertes au sol, les vers se dĂ©lectent de celles-ci. Nourrir efficacement les vers de terre est donc un des multiples effets positifs des couverts. En ramenant ainsi systĂ©matiquement au sol vos rĂ©sidus de cultures et de couverts vĂ©gĂ©taux vous d’entretenez tout au long de l’annĂ©e le garde-manger de nos amis souterrains ! C’est encore plus intĂ©ressant pour eux qu’un apport massif de foin une fois par an ! Un couvert vĂ©gĂ©tal fin avril. La vĂ©gĂ©tation qu’il laisse au sol aprĂšs destruction. Le sol deux semaines plus tard les dix premiers centimĂštres sont remplis de turricules de vers de terre
 CinquiĂšme enseignement Mettre Ă  profit leurs dĂ©jections pour optimiser la fertilisation des cultures Les dĂ©jections des vers de terre sont un peu particuliĂšres, on les appelle turricules et c’est un mĂ©lange intime de terre ils ingĂšrent de la terre pour creuser leurs galeries et de matiĂšres organiques. Le tout trĂšs enrichit en micro-organismes bactĂ©ries, protozoaires
. Cette richesse en micro-organismes permet de rendre les Ă©lĂ©ments minĂ©raux dont les plantes ont besoin d’ĂȘtre plus accessible dans les dĂ©jections des vers de terre que dans le sol environnant. En consĂ©quence un sol riche en vers de terre permet de rĂ©duire la fertilisation des plantes ! Bien sĂ»r il est trĂšs difficile de quantifier cet effet, mais il participe au fait que les jardiniers qui travaillent avec un sol vivant ont moins besoin de fertiliser que les autres ! Turricule de vers de terre. Un ver de terre en train de dĂ©fĂ©quer le dĂ©but de la formation d’un turricule En conclusion, ce cher Darwin avait donc vu juste parmi les milliers d’animaux qu’il a Ă©tudiĂ©s, il a bien compris que ceux sont particuliĂšrement importants dans le fonctionnement de nos sols et donc extrĂȘmement utiles au cultivateur, qu’il soit cĂ©rĂ©alier ou jardinier sur quelques mĂštres carrĂ© ! Cela grĂące au forage incessant du sol qu’ils rĂ©alisent et grĂące Ă  la richesse biologique et chimique de leurs dĂ©jections. Bien sĂ»r pour bĂ©nĂ©ficier de tels effet, il faut respecter leur habitat en travaillant le moins possible le sol et les nourrir avec toutes sortes de matiĂšres riches en cellulose. MatiĂšres que l’on peut apporter ou bien produire sur place ! Je vous souhaite bonne mise en Ɠuvre de ces conseils pour 2015 ! Pour aller plus loin sur les vers de terre Des vers de terre et des hommes DĂ©couvrir nos Ă©cosystĂšmes fonctionnant Ă  l’énergie solaire Par Marcel BouchĂ© Cet article participe Ă  l’évĂ©nement inter-blogs Les 5 choses que j’aurais aimĂ© que l’on me dise avant de commencer mon potager » organisĂ© par le blog PotagerDurable. Pour dĂ©couvrir ce qu’ont Ă©crit les autres blogueurs, cliquez sur ce lien Voir la liste des articles participants. Plusqu'Ă  ''dĂ©rouler'' jusqu'au refuge : le froid a fait des dĂ©gĂąts sur moi. J'ai mal aux deux releveurs quasi depuis le dĂ©but de la course, et je n'ai presque pas rĂ©ussi, ou pas pensĂ©, Ă  manger ni Ă  boire depuis le dĂ©part. Le froid a tendance Ă  mettre mon organisme sur pause. En 4 Ă©tapes de 3h chacune, j'ai bu moins de 3 bidons d'eau au total (de 0.5L), et mangĂ© seulement ï»żDes vers dans la terre des plantes ? Le plus souvent la prĂ©sence de vers dans les plantes c’est la preuve que terre est saine, qu’elle va ĂȘtre aĂ©rĂ©e et donc que l'Ă©cosystĂšme fonctionne bien dans votre pot. Mais parfois des vers ne sont pas du tout bĂ©nĂ©fiques pour les plantes. Certains, pour se nourrir, sectionnent les racines, et les plantes atteintes jaunissent, dessĂšchent rapidement puis meurent. Apprenez Ă  Ă©loigner les vers des pots des plantes, de façon dans les plantes 3 conseils Mieux vaux prĂ©venir que guĂ©rir ! - Ne touchez pas Ă  vos plantes d’intĂ©rieur aprĂšs vous ĂȘtre occupĂ© de celles de votre jardin sans vous laver les mains et dĂ©sinfecter le matĂ©riel de jardinage- Enlevez systĂ©matiquement les feuilles contaminĂ©es- Soignez vos plantes ! Les vĂ©gĂ©taux affaiblis sont plus sensibles aux parasites et aux Fortifiez vos plantes en les arrosant rĂ©guliĂšrement avec l’eau de cuisson des lĂ©gumes, riche en sels minĂ©raux- Evitez l’eau stagnante dans les soucoupes, et de trop arroser les sont les vers qui sont dans ma plante-Vers blanc cĂ©toine Ce sont de gros vers blancs, qui participent de façon active et bĂ©nĂ©fique Ă  l'Ă©laboration du prend Ă  tort ces vers pour des larves de hanneton, qui eux se nourrissent de feuilles et de qu’il en soit, mĂȘme si ces vers sont sans danger, il vaut mieux par prĂ©caution, enlever ces larves quand on fait du rempotage, ou quand on amĂ©nage des potĂ©es ou de terreauLe vers de terreau est un petit vers rouge de 1 Ă  8 larves de mouche se nourrissent du terreau et principalement de sa se nourrissent essentiellement de dĂ©bris des racines et de microscopiques ils n’attaquent pas la plante, et mĂȘme aĂšrent la la larve de terreau qui ne vit qu’une dizaine de jours, peut tout de mĂȘme pondre jusqu’à 200 si elles sont sans danger quand elles sont peu nombreuses, en grande quantitĂ©, elles risquent d’attaquer les racines de lorsque la pression parasitaire est trop Ă©levĂ©e, des mesures s' fil de fer ou taupinLe taupin peut appartenir Ă  diffĂ©rents genres, en particulier le genre Agriotes, qui compte lui-mĂȘme environ 200 espĂšces de ver fil de fer qui est la larve du taupin est brun ou taupins sont des colĂ©optĂšres qui s'enfouissent sous la terre pour larves se nourrissent des racines des de nombreuses cultures, quand ces vers commencent Ă  attaquer une plante, elle est presque toujours se dĂ©barrasser des vers - 10 Solutions pour chasser les vers des plantes 1 - Rempoter la planteSi la plante attaquĂ©e peut encore survivre il est possible de procĂ©der Ă  son rempotage, en nettoyant bien les racines pour Ă©liminer toute la terre et les larves, pour la rĂ©installer dans du terreau les racines sous l’eau entre vos doigts pour les dĂ©barrasser le plus possible de la les parties fanĂ©es de la plante puis transfĂ©rez-la dans un pot de taille et de matiĂšre similaires rempli de terre l'ancien pot Ă  l'eau chaude et au savon puis dĂ©sinfectez-la Ă  l’aide d’une Ă©ponge humectĂ©e d’eau de - Laissez dessĂ©cher la terre infestĂ©eLaisser sĂ©cher complĂštement les cinq premiers centimĂštres de la terre avant d'arroser Ă  nouveau une plante - Griffer la terre Si vous griffez rĂ©guliĂšrement la terre autour de la plante, vous ferez remonter les vers Ă  la surface. 4 - Bassiner la planteSi les vers n'aiment pas la terre sĂšche ils n’apprĂ©cient pas non plus d’ĂȘtre inondĂ©s. Bassinez votre plantes dans le lavabo ou une cuvette. Les vers remonteront Ă  la surface, ce qui vous permettra de les - Verser du sable sur la terre En versant une fine couche de sable sur la terre du pot, vous rendrez la ponte des vers plus difficile6 - Vin rougeVersez un verre de vin rouge dans la terre les vers remonteront Ă  la surface et vous pourrez ainsi les retirer facilement7 - Recouvrir la terre de bille d’argile En recouvrant la terre de billes d’argiles, la reproduction des vers sera - Enfoncer un morceau de pomme dans la terre Les vers dans la terre, attirĂ©s par l’odeur, vont se loger dans la pomme ou de pomme de terre pour la ne restera plus qu'Ă  les rĂ©cupĂ©rer tous les 2 jours et Ă  les mĂ©thode permet Ă©galement de vĂ©rifier si la terre est infestĂ©e de - Du soufre dans la terrePour faire fuir les vers, enfoncez dans la terre le cĂŽtĂ© rouge soufre de 4 ou 5 quelques arrosages, l’eau aidera le soufre Ă  se rĂ©pandre dans la terre, ce qui fera fuir les - Le purin de fougĂšreL’emploi de purins de plantes et notamment du purin de fougĂšre est parfois recommandĂ©. Mais les rĂ©sultats d’efficacitĂ© restent contradictoires et ne prĂ©sentent donc aucune prĂ©parer le purin de avec un couteau la fougĂšre bien verte portant de grandes feuilles qui pousse dans les landes ou les sous-bois, sans tenter de les arracher Ă  la main, elles sont trĂšs dans un filet, que vous plongerez dans une bassine remplie d’ macĂ©rer 2 Ă  3 semaines au dehors car l’odeur est difficile Ă  vaporisez sur la plante, pure ou diluĂ© Ă  10 %. ps20pHA.
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